Je troue que ça ne bouge pas assez, ici...
http://www.youtube.com/watch?v=_9h91FWVouQ
Il peut tenir à toi également de relever le plat.
Ben c'est ce que j'ai fait, non?
C'est censé être un bon jour pour la femme.
http://www.youtube.com/watch?v=-65kjpU1Qfw
http://www.youtube.com/watch?v=ciNCqLZGpl8
http://www.youtube.com/watch?v=-65kjpU1Qfw
http://www.youtube.com/watch?v=ciNCqLZGpl8
J'avoue qu'il est difficile de penser à moi en Harley Davidson.
Voici deux belles chansons, presque radicalement différentes, sur le soutien moral qu'apporte l'amour en cas de détresse, et l'insouciance de la jouissance des sens :
http://www.youtube.com/watch?v=vd71eWNolVM
http://www.youtube.com/watch?v=y4C9jFyoK9I
Voici deux belles chansons, presque radicalement différentes, sur le soutien moral qu'apporte l'amour en cas de détresse, et l'insouciance de la jouissance des sens :
http://www.youtube.com/watch?v=vd71eWNolVM
http://www.youtube.com/watch?v=y4C9jFyoK9I
Voici Les lignes de nos mains, par Patricia Kaas, et Can't Take My Eyes Off You, par Gloria Gaynor et le Boy's Town Gang :
http://www.youtube.com/watch?v=5l18NQ09Ssg
http://www.youtube.com/watch?v=uuvPvUmEzoE
http://www.youtube.com/watch?v=5l18NQ09Ssg
http://www.youtube.com/watch?v=uuvPvUmEzoE
Why Can't I Be You? (hein, d'abord, pourquoi?)
http://www.youtube.com/watch?v=MI0a9hTh5AU
http://www.youtube.com/watch?v=MI0a9hTh5AU
Cerveau Ramolli
Lisa LeBlanc
http://www.youtube.com/watch?v=tccPG-2tm0c
Tellement pu rien qui s’passe dans ma vie
J’lis des livres, j’suis d’vant la TV
Pis des films en jogging
Tellement pu rien qui s’passe dans ma vie
J’me couche à neuf heure, j’me lève de bonne heure
Pour aucune raison spécifique
J’suis rendu plate à mourir, j’feel mon cerveau ramollir
J’suis rendu plate à mourir, j’feel mon cerveau ramollir
Tellement pu rien qui s’passe dans ma vie
J’parle pu à personne, j’sors pas d’la maison
Sauf pour aller travailler
Tellement pu rien qui s’passe dans ma vie
J’sors pas d’mon lit, sauf pour me faire à manger
Pis y’a l’épicerie
J’suis rendu plate à mourir, j’feel mon cerveau ramollir
J’suis rendu plate à mourir, j’feel mon cerveau ramollir
Tellement pu rien qui s’passe dans ma vie
J’ai pas d’chien, j’ai pas d’chat
J’ai pas d’char, j’ai pas d’chum
Tellement pu rien qui s’passe dans ma vie
J’sors pu dans les bars
Parce que j’fumes pu pis j’bois pu
J’suis rendu plate à mourir, j’feel mon cerveau ramollir
J’suis rendu plate à mourir, j’feel mon cerveau ramollir
J’suis rendu plate à mourir, j’feel mon cerveau ramollir
J’suis rendu plate à mourir, j’feel mon cerveau ramollir
Lisa LeBlanc
http://www.youtube.com/watch?v=tccPG-2tm0c
Tellement pu rien qui s’passe dans ma vie
J’lis des livres, j’suis d’vant la TV
Pis des films en jogging
Tellement pu rien qui s’passe dans ma vie
J’me couche à neuf heure, j’me lève de bonne heure
Pour aucune raison spécifique
J’suis rendu plate à mourir, j’feel mon cerveau ramollir
J’suis rendu plate à mourir, j’feel mon cerveau ramollir
Tellement pu rien qui s’passe dans ma vie
J’parle pu à personne, j’sors pas d’la maison
Sauf pour aller travailler
Tellement pu rien qui s’passe dans ma vie
J’sors pas d’mon lit, sauf pour me faire à manger
Pis y’a l’épicerie
J’suis rendu plate à mourir, j’feel mon cerveau ramollir
J’suis rendu plate à mourir, j’feel mon cerveau ramollir
Tellement pu rien qui s’passe dans ma vie
J’ai pas d’chien, j’ai pas d’chat
J’ai pas d’char, j’ai pas d’chum
Tellement pu rien qui s’passe dans ma vie
J’sors pu dans les bars
Parce que j’fumes pu pis j’bois pu
J’suis rendu plate à mourir, j’feel mon cerveau ramollir
J’suis rendu plate à mourir, j’feel mon cerveau ramollir
J’suis rendu plate à mourir, j’feel mon cerveau ramollir
J’suis rendu plate à mourir, j’feel mon cerveau ramollir
J’sors pas d’mon lit, sauf pour me faire à manger
Pis y’a l’épicerie
Je crois que c'est plutôt "Pis aller pisser", non? J'imagine que le site où j'ai copié le texte a mal compris avec son accent acadien.
Si je devais manquer de toi, de Jean Louis Murat
dans "Cheyenne Autumn"
Si je devais manquer de toi,
Mon vague à l'âme, mon poisson-chat,
Ma tendre espionne, ma passion,
Toi, l'encolure de mes chansons,
Garde-moi, si tu m'aimes, et si tu doutes, oublie-moi
Des profondeurs de l'océan,
Comme un matador, un tyran,
Guidé par l'odeur des chevaux,
Je viens me glisser sous ta peau,
Garde-moi, si tu m'aimes, et si tu doutes, oublie-moi
Si je devais manquer de toi,
Autant me priver pour toujours,
Des bords de Loire au point du jour,
De la douceur de ton amour,
Si je devais manquer de toi,
Autant me priver pour toujours,
Des bords de Loire au point du jour,
De la douceur de ton amour
Ton plus beau nom est portugais,
Hongrois, brésilien, puis français,
Par chaque bouche, passe ta voix,
En bouche à bouche, parle-moi,
Et garde-moi, si tu m'aimes, et si tu doutes, oublie-moi
Si je devais manquer de toi,
Autant me priver pour toujours,
Des bords de Loire au point du jour,
De la douceur de ton amour,
Si je devais manquer de toi,
Autant me priver pour toujours,
Des bords de Loire au point du jour,
De la douceur de ton amour
Si je devais manquer de toi,
Autant me priver pour toujours,
Des bords de Loire au point du jour,
De la douceur de ton amour,
Si je devais manquer de toi,
Manquer de toi
De la douceur de ton amour
Si je devais manquer de toi
http://www.youtube.com/watch?v=aWrRBdsIZp0
"Cheyenne Autumn", un petit OVNI à l'époque ...
dans "Cheyenne Autumn"
Si je devais manquer de toi,
Mon vague à l'âme, mon poisson-chat,
Ma tendre espionne, ma passion,
Toi, l'encolure de mes chansons,
Garde-moi, si tu m'aimes, et si tu doutes, oublie-moi
Des profondeurs de l'océan,
Comme un matador, un tyran,
Guidé par l'odeur des chevaux,
Je viens me glisser sous ta peau,
Garde-moi, si tu m'aimes, et si tu doutes, oublie-moi
Si je devais manquer de toi,
Autant me priver pour toujours,
Des bords de Loire au point du jour,
De la douceur de ton amour,
Si je devais manquer de toi,
Autant me priver pour toujours,
Des bords de Loire au point du jour,
De la douceur de ton amour
Ton plus beau nom est portugais,
Hongrois, brésilien, puis français,
Par chaque bouche, passe ta voix,
En bouche à bouche, parle-moi,
Et garde-moi, si tu m'aimes, et si tu doutes, oublie-moi
Si je devais manquer de toi,
Autant me priver pour toujours,
Des bords de Loire au point du jour,
De la douceur de ton amour,
Si je devais manquer de toi,
Autant me priver pour toujours,
Des bords de Loire au point du jour,
De la douceur de ton amour
Si je devais manquer de toi,
Autant me priver pour toujours,
Des bords de Loire au point du jour,
De la douceur de ton amour,
Si je devais manquer de toi,
Manquer de toi
De la douceur de ton amour
Si je devais manquer de toi
http://www.youtube.com/watch?v=aWrRBdsIZp0
"Cheyenne Autumn", un petit OVNI à l'époque ...
Voici une chanson française, Ce matin, d'Axelle Red, et Inevitabile, un duo italien :
http://www.youtube.com/watch?v=a4Lfu_ihl8Q
http://www.youtube.com/watch?v=2HepSXZXDv0
http://www.youtube.com/watch?v=a4Lfu_ihl8Q
http://www.youtube.com/watch?v=2HepSXZXDv0
http://www.youtube.com/watch?v=3frTqo_XZg4
Ambiance :-(
Ambiance :-(
Le convoi, de Dominique A
dans "Vers les Lueurs"
Ils avancent lourdement dans le jour qui surgit
La route s'ouvre comme une plaie
Qui se referme sur leur passage
Qu'ils ouvrent comme une plaie
Au pied de grands barrages ils s'arrêtent et s'endorment
Ils rêvent de fruits et baies
De charbon posé sur le feu à ciel ouvert
Ils rêvent de fruits et de baies
[Refrain]
Bientôt bientôt tu les verras
Comme un fleuve naissant au grand jour
Bientôt tu verras le convoi
Et tu prendras peur de l'amour
Ils s'échangent des signes comme des mots inconnus
D'un pays qui ne veut rien dire et dont l'histoire s'est perdue
Ils marchent sur le couloir d'un temps de longue haleine
Ils ne fuient pas mais ils s'entraînent
A prendre le temps par les rênes
[Refrain]
On dit la fatigue les tuera
La mort n'est que l'autre nom du chemin qu'ils ont pris
Mais rien ne dit non, rien ne dit
Allez voir qu'ils vivent encore
Même s'ils marchent et se sourient
Même s'ils rêvent de fruits et de baies
Qu'ils ouvrent la route comme une plaie
Rien ne nous dit non, qu'ils vivent encore
[Refrain]
L'amour est le grand oncle qui mène le convoi
C'est l'intenable promesse l'incertitude absolue
C'est le miracle d'un sommeil lié au miracle des rues
Qui enveniment et d'un même élan se soulèvent
Une seule main pour guide la route ne ment pas
Le route ne mentira jamais
Où qu'elle les mène à ceux qui ont joint le convoi
La route dit tout haut ce qu'elle sait
[Refrain]
C'est une force immense et l'irrigation même
Le flux du sang des morts ravivant les fontaines
Les valves qui tournoient les canaux qui laissent tout passer
Les fluides les plus troubles les eaux les plus salées
C'est ce fardeau rêvé qui les mène et qui freine l'avancée du convoi
Les pas sont si chargés tant d'effort pour sentir s'écouler dans ses veines
Le flux du sang des morts ravivant les fontaines
Certains flanchant en chemin la route se referme sur eux
Maquillés d'herbe et de nuit ils rêvent encore
Et le rêve les préserve et ils ne sont ni vivants ni morts
Ils sont de l'ombre qui pâlit
Car hors du convoi il n'y a plus d'espoir à perdre
Plus de regard à capturer, d'alvéoles baignées de lumière
Hors du convoi le temps est un billet froissé
Une banque aux avoirs gelés un périple de sédentaire
[Refrain]
Maintenant tu les vois
Comme un fleuve naissant au grand jour
Et tu te glisses dans le convoi
Effrayé de mourir d'amour
Et tu te glisses dans le convoi
Dans le fleuve qui emporte tout
Une route s'ouvre devant toi
Qui se fermera derrière nous
http://www.youtube.com/watch?v=2uMNPazRisI
L'atmosphère, le thème, m'évoquent irrésistiblement "Le convoi de l'eau" de Yoshimura ...
dans "Vers les Lueurs"
Ils avancent lourdement dans le jour qui surgit
La route s'ouvre comme une plaie
Qui se referme sur leur passage
Qu'ils ouvrent comme une plaie
Au pied de grands barrages ils s'arrêtent et s'endorment
Ils rêvent de fruits et baies
De charbon posé sur le feu à ciel ouvert
Ils rêvent de fruits et de baies
[Refrain]
Bientôt bientôt tu les verras
Comme un fleuve naissant au grand jour
Bientôt tu verras le convoi
Et tu prendras peur de l'amour
Ils s'échangent des signes comme des mots inconnus
D'un pays qui ne veut rien dire et dont l'histoire s'est perdue
Ils marchent sur le couloir d'un temps de longue haleine
Ils ne fuient pas mais ils s'entraînent
A prendre le temps par les rênes
[Refrain]
On dit la fatigue les tuera
La mort n'est que l'autre nom du chemin qu'ils ont pris
Mais rien ne dit non, rien ne dit
Allez voir qu'ils vivent encore
Même s'ils marchent et se sourient
Même s'ils rêvent de fruits et de baies
Qu'ils ouvrent la route comme une plaie
Rien ne nous dit non, qu'ils vivent encore
[Refrain]
L'amour est le grand oncle qui mène le convoi
C'est l'intenable promesse l'incertitude absolue
C'est le miracle d'un sommeil lié au miracle des rues
Qui enveniment et d'un même élan se soulèvent
Une seule main pour guide la route ne ment pas
Le route ne mentira jamais
Où qu'elle les mène à ceux qui ont joint le convoi
La route dit tout haut ce qu'elle sait
[Refrain]
C'est une force immense et l'irrigation même
Le flux du sang des morts ravivant les fontaines
Les valves qui tournoient les canaux qui laissent tout passer
Les fluides les plus troubles les eaux les plus salées
C'est ce fardeau rêvé qui les mène et qui freine l'avancée du convoi
Les pas sont si chargés tant d'effort pour sentir s'écouler dans ses veines
Le flux du sang des morts ravivant les fontaines
Certains flanchant en chemin la route se referme sur eux
Maquillés d'herbe et de nuit ils rêvent encore
Et le rêve les préserve et ils ne sont ni vivants ni morts
Ils sont de l'ombre qui pâlit
Car hors du convoi il n'y a plus d'espoir à perdre
Plus de regard à capturer, d'alvéoles baignées de lumière
Hors du convoi le temps est un billet froissé
Une banque aux avoirs gelés un périple de sédentaire
[Refrain]
Maintenant tu les vois
Comme un fleuve naissant au grand jour
Et tu te glisses dans le convoi
Effrayé de mourir d'amour
Et tu te glisses dans le convoi
Dans le fleuve qui emporte tout
Une route s'ouvre devant toi
Qui se fermera derrière nous
http://www.youtube.com/watch?v=2uMNPazRisI
L'atmosphère, le thème, m'évoquent irrésistiblement "Le convoi de l'eau" de Yoshimura ...
Supplique pour être enterré à la plage de Sète, Georges Brassens
dans "Supplique pour être enterré à la plage de Sète"
La camarde, qui ne m'a jamais pardonné
D'avoir semé des fleurs dans les trous de son nez,
Me poursuit d'un zèle imbécile.
Alors, cerné de près par les enterrements,
J'ai cru bon de remettre à jour mon testament,
De me payer un codicille.
Trempe, dans l'encre bleue du golfe du Lion,
Trempe, trempe ta plume, ô mon vieux tabellion,
Et, de ta plus belle écriture,
Note ce qu'il faudrait qu'il advînt de mon corps,
Lorsque mon âme et lui ne seront plus d'accord
Que sur un seul point : la rupture.
Quand mon âme aura pris son vol à l'horizon
Vers celles de Gavroche et de Mimi Pinson,
Celles des titis, des grisettes,
Que vers le sol natal mon corps soit ramené
Dans un sleeping du "Paris-Méditerranée",
Terminus en gare de Sète.
Mon caveau de famille, hélas ! n'est pas tout neuf.
Vulgairement parlant, il est plein comme un œuf,
Et, d'ici que quelqu'un n'en sorte,
Il risque de se faire tard et je ne peux
Dire à ces braves gens : "Poussez-vous donc un peu !"
Place aux jeunes en quelque sorte.
Juste au bord de la mer, à deux pas des flots bleus,
Creusez, si c'est possible, un petit trou moelleux,
Une bonne petite niche,
Auprès de mes amis d'enfance, les dauphins,
Le long de cette grève où le sable est si fin,
Sur la plage de la Corniche.
C'est une plage où, même à ses moments furieux,
Neptune ne se prend jamais trop au sérieux,
Où, quand un bateau fait naufrage,
Le capitaine crie : "Je suis le maître à bord !
Sauve qui peut ! Le vin et le pastis d'abord !
Chacun sa bonbonne et courage !"
Et c'est là que, jadis, à quinze ans révolus,
À l'âge où s'amuser tout seul ne suffit plus,
Je connus la prime amourette.
Auprès d'une sirène, une femme-poisson,
Je reçus de l'amour la première leçon,
Avalai la première arête.
Référence gardée envers Paul Valéry
Moi, l'humble troubadour, sur lui je renchéris,
Le bon maître me le pardonne,
Et qu'au moins, si ses vers valent mieux que les miens,
Mon cimetière soit plus marin que le sien,
Et n'en déplaise aux autochtones.
Cette tombe en sandwich, entre le ciel et l'eau,
Ne donnera pas une ombre triste au tableau,
Mais un charme indéfinissable.
Les baigneuses s'en serviront de paravent
Pour changer de tenue, et les petits enfants
Diront : "Chouette ! un château de sable !"
Est-ce trop demander… ! Sur mon petit lopin,
Plantez, je vous en prie, une espèce de pin,
Pin parasol, de préférence,
Qui saura prémunir contre l'insolation
Les bons amis venus faire sur ma concession
D'affectueuses révérences.
Tantôt venant d'Espagne et tantôt d'Italie,
Tout chargés de parfums, de musiques jolies,
Le mistral et la tramontane
Sur mon dernier sommeil verseront les échos,
De villanelle un jour, un jour de fandango,
De tarentelle, de sardane…
Et quand, prenant ma butte en guise d'oreiller,
Une ondine viendra gentiment sommeiller
Avec moins que rien de costume,
J'en demande pardon par avance à Jésus,
Si l'ombre de ma croix s'y couche un peu dessus
Pour un petit bonheur posthume.
Pauvres rois, pharaons ! Pauvre Napoléon !
Pauvres grands disparus gisant au Panthéon !
Pauvres cendres de conséquence !
Vous envierez un peu l'éternel estivant,
Qui fait du pédalo sur la vague en rêvant,
Qui passe sa mort en vacances
http://www.youtube.com/watch?v=6uXei215978
Georges Brassens, le maitre ...
dans "Supplique pour être enterré à la plage de Sète"
La camarde, qui ne m'a jamais pardonné
D'avoir semé des fleurs dans les trous de son nez,
Me poursuit d'un zèle imbécile.
Alors, cerné de près par les enterrements,
J'ai cru bon de remettre à jour mon testament,
De me payer un codicille.
Trempe, dans l'encre bleue du golfe du Lion,
Trempe, trempe ta plume, ô mon vieux tabellion,
Et, de ta plus belle écriture,
Note ce qu'il faudrait qu'il advînt de mon corps,
Lorsque mon âme et lui ne seront plus d'accord
Que sur un seul point : la rupture.
Quand mon âme aura pris son vol à l'horizon
Vers celles de Gavroche et de Mimi Pinson,
Celles des titis, des grisettes,
Que vers le sol natal mon corps soit ramené
Dans un sleeping du "Paris-Méditerranée",
Terminus en gare de Sète.
Mon caveau de famille, hélas ! n'est pas tout neuf.
Vulgairement parlant, il est plein comme un œuf,
Et, d'ici que quelqu'un n'en sorte,
Il risque de se faire tard et je ne peux
Dire à ces braves gens : "Poussez-vous donc un peu !"
Place aux jeunes en quelque sorte.
Juste au bord de la mer, à deux pas des flots bleus,
Creusez, si c'est possible, un petit trou moelleux,
Une bonne petite niche,
Auprès de mes amis d'enfance, les dauphins,
Le long de cette grève où le sable est si fin,
Sur la plage de la Corniche.
C'est une plage où, même à ses moments furieux,
Neptune ne se prend jamais trop au sérieux,
Où, quand un bateau fait naufrage,
Le capitaine crie : "Je suis le maître à bord !
Sauve qui peut ! Le vin et le pastis d'abord !
Chacun sa bonbonne et courage !"
Et c'est là que, jadis, à quinze ans révolus,
À l'âge où s'amuser tout seul ne suffit plus,
Je connus la prime amourette.
Auprès d'une sirène, une femme-poisson,
Je reçus de l'amour la première leçon,
Avalai la première arête.
Référence gardée envers Paul Valéry
Moi, l'humble troubadour, sur lui je renchéris,
Le bon maître me le pardonne,
Et qu'au moins, si ses vers valent mieux que les miens,
Mon cimetière soit plus marin que le sien,
Et n'en déplaise aux autochtones.
Cette tombe en sandwich, entre le ciel et l'eau,
Ne donnera pas une ombre triste au tableau,
Mais un charme indéfinissable.
Les baigneuses s'en serviront de paravent
Pour changer de tenue, et les petits enfants
Diront : "Chouette ! un château de sable !"
Est-ce trop demander… ! Sur mon petit lopin,
Plantez, je vous en prie, une espèce de pin,
Pin parasol, de préférence,
Qui saura prémunir contre l'insolation
Les bons amis venus faire sur ma concession
D'affectueuses révérences.
Tantôt venant d'Espagne et tantôt d'Italie,
Tout chargés de parfums, de musiques jolies,
Le mistral et la tramontane
Sur mon dernier sommeil verseront les échos,
De villanelle un jour, un jour de fandango,
De tarentelle, de sardane…
Et quand, prenant ma butte en guise d'oreiller,
Une ondine viendra gentiment sommeiller
Avec moins que rien de costume,
J'en demande pardon par avance à Jésus,
Si l'ombre de ma croix s'y couche un peu dessus
Pour un petit bonheur posthume.
Pauvres rois, pharaons ! Pauvre Napoléon !
Pauvres grands disparus gisant au Panthéon !
Pauvres cendres de conséquence !
Vous envierez un peu l'éternel estivant,
Qui fait du pédalo sur la vague en rêvant,
Qui passe sa mort en vacances
http://www.youtube.com/watch?v=6uXei215978
Georges Brassens, le maitre ...
Voici Vivre la vie :
http://www.youtube.com/watch?v=O1y-KpzfqkQ
http://www.youtube.com/watch?v=O1y-KpzfqkQ
Voici Sur un prélude de Bach, par Maurane :
http://www.youtube.com/watch?v=LadJeS310kc
http://www.youtube.com/watch?v=LadJeS310kc
Voici Sur un prélude de Bach, par Maurane :
http://www.youtube.com/watch?v=LadJeS310kc
Elle raconte ici l'histoire sa rencontre avec JC Vannier et de cette chanson http://www.youtube.com/watch?v=YtgoDvi-ZAs
Voici Sur un prélude de Bach, par Maurane :
http://www.youtube.com/watch?v=LadJeS310kc
Tiens, nos oreilles se croisent... :-)
La complainte du gardien de prison, de Luke
dans "D'autre part"
J’éteins la lumière pour tout le monde Sauf pour moi pour ma ronde Je connais tous les pensionnaires Même le fantôme de femmes meurtrières Mais dès que les portes se referment C’est bien moi que l’on enferme Je me fous du qu’en-dira-t-on C’est la complainte du gardien de prison La vie des autres exaspère C’est pour ça que l’on incarcère Une fois que tout est bien jugé C’est moi qui m’occupe de cette humanité Je n’en dis rien à mon fils Qui de la vertu ou du vice Car je n’en sais plus rien au fond C’est la complainte du gardien de prison Je regarde le monde à l’envers Me regarder de travers Juste comme les autres Depuis quelques nuits dans le couloir Une femme brille dans le noir Le visage aussi beau qu’un écrin Coupé elle le tient entre ses mains Elle vient nous délivrer ce message A chaque nuit d’orage Elle vient nous demander pardon C’est la complainte du gardien de prison
http://www.youtube.com/watch?v=CKwaETrWVx8
Il y a quelque chose de très touchant chez Luke. Un mélange de naïveté, de sincérité et de force. Et sur scène ils emportent l'adhésion.
dans "D'autre part"
J’éteins la lumière pour tout le monde Sauf pour moi pour ma ronde Je connais tous les pensionnaires Même le fantôme de femmes meurtrières Mais dès que les portes se referment C’est bien moi que l’on enferme Je me fous du qu’en-dira-t-on C’est la complainte du gardien de prison La vie des autres exaspère C’est pour ça que l’on incarcère Une fois que tout est bien jugé C’est moi qui m’occupe de cette humanité Je n’en dis rien à mon fils Qui de la vertu ou du vice Car je n’en sais plus rien au fond C’est la complainte du gardien de prison Je regarde le monde à l’envers Me regarder de travers Juste comme les autres Depuis quelques nuits dans le couloir Une femme brille dans le noir Le visage aussi beau qu’un écrin Coupé elle le tient entre ses mains Elle vient nous délivrer ce message A chaque nuit d’orage Elle vient nous demander pardon C’est la complainte du gardien de prison
http://www.youtube.com/watch?v=CKwaETrWVx8
Il y a quelque chose de très touchant chez Luke. Un mélange de naïveté, de sincérité et de force. Et sur scène ils emportent l'adhésion.
C'est le parfum de la Garonne qui fait toute la différence Tistou!
Cela étant, perso, je trouve la musique pas mal mais le chanteur il fausse avec une telle insistance que ça finit par m'écorcher les oreilles.
Cela étant, perso, je trouve la musique pas mal mais le chanteur il fausse avec une telle insistance que ça finit par m'écorcher les oreilles.
"il fausse" ... 'il chante faux' serait plus approprié.
C'est le parfum de la Garonne qui fait toute la différence Tistou!
Cela étant, perso, je trouve la musique pas mal mais le chanteur il fausse avec une telle insistance que ça finit par m'écorcher les oreilles.
La Garonne, oui ...
Il est vrai qu'on ne ressent pas la "qualité technique" de la prestation selon qu'on la vit en direct ou qu'on la regarde-écoute captée sur un support. Alors la même en version studio :
http://www.youtube.com/watch?v=RilYimVmaTw
Mais rien ne vaut d'aller vivre la musique en direct !
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