J'adore !!!!
"Les ailes du silence", Jacques Higelin
http://www.youtube.com/watch?v=dbItiKO4yqk
http://www.youtube.com/watch?v=dbItiKO4yqk
:-) On va passer directement à la case "mes préférées sont", donc en voilà une:
http://youtube.com/watch/…
Avec "Excès de zèle", "tombé du ciel", et une autre.....oh je ne sais plus, ça commence par du classique, Mozart...mais là je n'ai plus le temps de rechercher.
http://youtube.com/watch/…
Avec "Excès de zèle", "tombé du ciel", et une autre.....oh je ne sais plus, ça commence par du classique, Mozart...mais là je n'ai plus le temps de rechercher.
Laisse-moi deviner : serais-tu également une fan de Dave ?
J'ai retrouvé!!! c'est "La fuite dans les idées",d'Higelin, que j'adore, mais je ne la trouve pas....
Un soir où je prenais racine
entre la cuisine et le bar
dans un état
secondaire
planté comme un conifère
devant
ma ma-
chine à frapper les mots
incapable d'en a-
ligner trois
sans me sentir aussitôt la proie
d'une effroyable incertitu-
ude
J'avais beau me gratter la tête
réembobiner la copie-cassette
où un quatuor
de pointures
ténors de l'appoggiature
marty-
-risaient
le morceau que j'avais
pompé sans le savoir
à Jean-Sé-
bastien Bach, Vivaldi, Albinoni
et peut-être aussi à Wolf-
gang Amadeus
Mozart
Bien que n'étant pas homme
à désarmer devant les aléas de la
création
Là, je me sentais comme
une chenille accablée à la pensée
de finir papillon
Lorsqu'une idée sublime
gra-
cieuse et légitime
surgie du fond de mon inconscient
s'en vint tout naturellement sonner les ma-
tines entre mes deux
tympans
Alors que je touchais au but
tendu comme une sauterelle en rut
un uppercut à la cervelle
me décrochait l'occiput
Une foule d'idées préconçues
un flot d'idées contradictoires
un paquet d'idées saugrenues
un tas d'idées sans queue ni tête
par le canal de ma mémoire
s'est emparé de mon intellect
et lui a mis le grappin dessus
Et l'idée fabuleuse
qui me paraissait digne des esprits
les plus performants
l'idée pharamineuse
dont la lumineuse clarté
allait confondre l'humanité
une
idée simple et forte
qui
m'ouvrirait les portes
de la gloire, de la notoriété
de la faculté, des lupanars
va savoir, de
l'Académie Char-
les Cros
Cette idée qui m'était venue
traumatisée par la cohue
le bla-bla des idées
creuses
laborieuses
profitant d'un é-
clair de lucidité
discrètement s'est é-
vanouie
laissant dans mon esprit délabré
cette pensée que je vous do-o-o-o-
nne à mé-
diter
A quoi bon se faire trop d'idées
si on ne peut les dominer
j'espère
que vous n'allez pas
m'abandonner
c'est toujours la première idée
qui est la bo-o-o-o-o-o
onne
- Moi j'ai une idée, que c'est super, c'est une idée que....
- Dehors!
Un soir où je prenais racine
entre la cuisine et le bar
dans un état
secondaire
planté comme un conifère
devant
ma ma-
chine à frapper les mots
incapable d'en a-
ligner trois
sans me sentir aussitôt la proie
d'une effroyable incertitu-
ude
J'avais beau me gratter la tête
réembobiner la copie-cassette
où un quatuor
de pointures
ténors de l'appoggiature
marty-
-risaient
le morceau que j'avais
pompé sans le savoir
à Jean-Sé-
bastien Bach, Vivaldi, Albinoni
et peut-être aussi à Wolf-
gang Amadeus
Mozart
Bien que n'étant pas homme
à désarmer devant les aléas de la
création
Là, je me sentais comme
une chenille accablée à la pensée
de finir papillon
Lorsqu'une idée sublime
gra-
cieuse et légitime
surgie du fond de mon inconscient
s'en vint tout naturellement sonner les ma-
tines entre mes deux
tympans
Alors que je touchais au but
tendu comme une sauterelle en rut
un uppercut à la cervelle
me décrochait l'occiput
Une foule d'idées préconçues
un flot d'idées contradictoires
un paquet d'idées saugrenues
un tas d'idées sans queue ni tête
par le canal de ma mémoire
s'est emparé de mon intellect
et lui a mis le grappin dessus
Et l'idée fabuleuse
qui me paraissait digne des esprits
les plus performants
l'idée pharamineuse
dont la lumineuse clarté
allait confondre l'humanité
une
idée simple et forte
qui
m'ouvrirait les portes
de la gloire, de la notoriété
de la faculté, des lupanars
va savoir, de
l'Académie Char-
les Cros
Cette idée qui m'était venue
traumatisée par la cohue
le bla-bla des idées
creuses
laborieuses
profitant d'un é-
clair de lucidité
discrètement s'est é-
vanouie
laissant dans mon esprit délabré
cette pensée que je vous do-o-o-o-
nne à mé-
diter
A quoi bon se faire trop d'idées
si on ne peut les dominer
j'espère
que vous n'allez pas
m'abandonner
c'est toujours la première idée
qui est la bo-o-o-o-o-o
onne
- Moi j'ai une idée, que c'est super, c'est une idée que....
- Dehors!
Laisse-moi deviner : serais-tu également une fan de Dave ?
A donf....mes préférées sont........heu.....ma préférée est Davina, non Vanina.
Sinon je suis aussi fan inconditionnelle de Patrick Fiori, Lara fabian et Céline Dion. Patrick Sébastien, on ne revient pas dessus.
Mais mon grand amour musical du moment, c'est quand même Christophe Maé. Transe assurée (voire crise de nerfs, c'est selon).
Et ne me dis pas une fois de plus "moi aussi!", parce que là, franchement, ça deviendrait complètement dingue.....
Ne dis pas de mal de Christophe Maé : il faut du courage pour chanter avec des hémorroïdes.
:-))))))))))
Je suis aussi un fan de Neil Young et de bien d'autres du même tonneau. Voici Band of Horses, pour moi un des meilleurs groupes sur scène actuellement. Ce morceau est tout simplement magnifique :
http://www.youtube.com/watch?v=1iDGgmeheaQ
http://www.youtube.com/watch?v=1iDGgmeheaQ
Des albums de prédilection concernant Neil Young ?
Pas facile de faire des choix... Mais sans aucune hésitation, mon album préféré est "Harvest". J'aime aussi énormément "Rust never sleep".
En fait, je ne saurais même pas répondre à ma question, ça dépend du moment. J'aime beaucoup "Rust never sleeps" également, son passage du folk ("Thrasher", "Ride my lama"...) au punk ou presque ("Sedan delivery", "Welfare mothers"), jusqu'à la reprise électrique finale de "Hey hey, my my" dont la version acoustique introduit l'album, ça montre bien la palette du monsieur.
Un petit Joyau de Joyet, pour illustrer la "mort de l'auteur" (une fois le don de l'oeuvre fait aux lecteurs) dont on parlait sur un autre sujet.
Que celui qui ne rit pas lève le doigt (en revanche les images ne défilent pas, je n'ai pas compris pourquoi, et c'est regrettable, parce que le jeu de scène fait partie de la chanson).
Disons que c'est une chanson version abrégée :-)
http://www.youtube.com/watch?v=bfpTlSAQtPE
Il m’arrive, durant ma vie de saltimbanque,
De me retrouver seul à l’hôtel dans mon lit
Pour dissiper l’angoisse et combler quelques manques
Jusqu’au petit matin, insomniaque, je lis
En quête, l’autre soir, d’une saine lecture
Pour m’enrichir un peu et juguler l’ennui
J’ai trouvé par hasard les Saintes Écritures
Posées négligemment sur la table de nuit
L’objet, de prime abord, pourrait paraître austère
Aucune illustration pour mettre en appétit
Le titre sur le cuir est en gros caractères
Hélas, à l’intérieur, c’est écrit tout petit
L’œuvre, à certains égards, côté rocambolesque,
Fait penser à Tintin, l’immortel vadrouilleur
Et pour venir à bout d’un travail titanesque
Comme chez Sulitzer, l’auteur était... plusieurs
Malgré crimes, larcins, trahisons, impostures
Incestes, viols, complots, batailles sans merci
Massacres, macchabées, tortures, forfaitures
Une certaine éthique habite le récit
On peut y déceler quelques invraisemblances
Mais l’intrigue est complexe, hérissée d’inventions
Et, tout bien réfléchi, ça n’a pas d’importance
C’est le lot habituel des romans de fiction
Dès qu’un drame survient, qu’un incident éclate
On peut les repérer sur le calendrier
A chaque événement correspond une date
Dans la plupart des cas, c’est un jour férié
Le lecteur est conquis dès la première page
A peine commencée, l’histoire tourne mal
Après l’intervention qui perturbe un ménage
D’éléments extérieurs, un fruit, un animal
Inévitablement pour perpétuer l’espèce
Caïn doit s’accoupler à l’un de ses parents
Si ce n’est cet instant de petite faiblesse
On ne note aucun signe immoral apparent
Neuf cent trente ans de vie, c’est une peccadille
Sûr qu’il y avait foule à son enterrement
Pour y coucher tous les membres de sa famille
Adam dût rédiger un bien long testament
Ève est belle à croquer mais peindre la Genèse
Demande un minimum d’études et de savoirs
Émules de Manet, Delacroix, Véronèse,
Effacez ce nombril que je ne saurai voir!
Tout bien vérifié, je persiste et je signe
Récemment, dans la rue, j’ai tenté quelques pas
Habillé simplement d’une feuille de vigne
Sans l’aide de la main, l’affaire ne tient pas
Vous me pardonnerez de passer sous silence
Appendices, sermons, poèmes, élégies
Et, par un raccourci, venir au fer de lance
Au passage essentiel de cette anthologie
J’ai quelques réticences à croire qu’une vierge
Puisse se retrouver sans une opération
Enceinte jusqu’aux yeux sans avoir vu la verge,
Quel imparable obstacle à la contraception!
J’imagine Joseph agitant sa varlope
Invectivant Marie devant son ventre rond
"Immaculée? Mon cul! Tu m’as trompé, salope!
Si c’est le Saint Esprit, je suis Napoléon!"
L’érotisme est partout qui nous tient en haleine
Les époux du Cantique ont des refrains galants
La belle Sulamite et Marie-Madeleine
Ont le regard brûlant et le corps ondulant
Il suffit de deux mots et voilà qu’on s’égare
La multiplication des pains m’a dérouté
Fébrile, j’attendais une bonne bagarre
Le coup du magicien est ma foi bien monté
N’étant pas, Dieu merci, de ceux qui font les pitres
En brocardant voyance et fantasmagorie
Nous laissons à l’auteur libre voix au chapitre
Évitons le procès de la sorcellerie
C’est la phase enchantée, un héros plein de charme
Pratiquant la manie et l’abracadabra
D’un geste, d’un clin d’œil vous sauve, vous désarme
L’infaillible Zorro guérit à tour de bras
Infirmes, sourds, lépreux, bègues, paralytiques
Aveugles, esprits impurs, belles-mères, impotents
Ici c’est un manchot, là un épileptique,
Et là, plus fort encore, c’est tout en même temps
La scène de la Cène est plutôt lamentable
Où l’on va démasquer le disciple infidèle
Mais on est trop nombreux quand on est treize à table
Il en est toujours un pour foutre le bordel
Je frissonne d’effroi au moment du partage
"Mangez ça, c’est mon corps; buvez ça, c’est mon sang"
Me voilà tour à tour vampire, anthropophage!
Ce morceau d’épouvante est vraiment oppressant
On soigne le détail esthétique et pratique
Tout est en harmonie, admirez cette croix
Ses lignes épurées, sa forme ergonomique
Agréable à porter, maniable de surcroît
Qu’aurait dit Jésus face à des énergumènes
Au mépris du confort et de son embarras
Lui tendant lâchement une croix de Lorraine?
"L’engin est mal foutu, je n’ai pas quatre bras!"
Sans dévoiler la fin, par ailleurs fantastique,
J’avoue que subjugué par un déferlement
De désordres violents voire apocalyptiques
J’en suis resté béat, c’est un vrai monument
J’écrirais un papier si j’étais journaliste
Je ferais volontiers de la publicité
En inscrivant l’ouvrage en tête de la liste
Des bouquins qu’on peut lire à la plage l’été
Pour l’œil inquisiteur, la critique est facile
Tout comme Saint Thomas, j’ai des doutes parfois
Mes propos ne sont pas paroles d’Évangile
Le profane est sceptique en toute bonne foi
Partout dans mes tournées, désormais, je l’emporte
C’est mieux que la télé débitant ses navets
Mon Amérique à moi, ma Bible en quelque sorte
Mon guide, mon sauveur, mon livre de chevet
Et si je vous convainc et vous sensibilise
Alors pensez à moi quand vous le dévorez
Je convie les bigots, les grenouilles d’église
A lire un exemplaire et à s’en inspirer
Oh! je vous vois venir, athées de pacotille
Avec vos gros sabots, comme des bulldozers
C’est vrai que ces gens-là bouchent leurs écoutilles
Mais tant pis, j’aime bien prêcher dans le désert
Prêcher dans le désert!
Que celui qui ne rit pas lève le doigt (en revanche les images ne défilent pas, je n'ai pas compris pourquoi, et c'est regrettable, parce que le jeu de scène fait partie de la chanson).
Disons que c'est une chanson version abrégée :-)
http://www.youtube.com/watch?v=bfpTlSAQtPE
Il m’arrive, durant ma vie de saltimbanque,
De me retrouver seul à l’hôtel dans mon lit
Pour dissiper l’angoisse et combler quelques manques
Jusqu’au petit matin, insomniaque, je lis
En quête, l’autre soir, d’une saine lecture
Pour m’enrichir un peu et juguler l’ennui
J’ai trouvé par hasard les Saintes Écritures
Posées négligemment sur la table de nuit
L’objet, de prime abord, pourrait paraître austère
Aucune illustration pour mettre en appétit
Le titre sur le cuir est en gros caractères
Hélas, à l’intérieur, c’est écrit tout petit
L’œuvre, à certains égards, côté rocambolesque,
Fait penser à Tintin, l’immortel vadrouilleur
Et pour venir à bout d’un travail titanesque
Comme chez Sulitzer, l’auteur était... plusieurs
Malgré crimes, larcins, trahisons, impostures
Incestes, viols, complots, batailles sans merci
Massacres, macchabées, tortures, forfaitures
Une certaine éthique habite le récit
On peut y déceler quelques invraisemblances
Mais l’intrigue est complexe, hérissée d’inventions
Et, tout bien réfléchi, ça n’a pas d’importance
C’est le lot habituel des romans de fiction
Dès qu’un drame survient, qu’un incident éclate
On peut les repérer sur le calendrier
A chaque événement correspond une date
Dans la plupart des cas, c’est un jour férié
Le lecteur est conquis dès la première page
A peine commencée, l’histoire tourne mal
Après l’intervention qui perturbe un ménage
D’éléments extérieurs, un fruit, un animal
Inévitablement pour perpétuer l’espèce
Caïn doit s’accoupler à l’un de ses parents
Si ce n’est cet instant de petite faiblesse
On ne note aucun signe immoral apparent
Neuf cent trente ans de vie, c’est une peccadille
Sûr qu’il y avait foule à son enterrement
Pour y coucher tous les membres de sa famille
Adam dût rédiger un bien long testament
Ève est belle à croquer mais peindre la Genèse
Demande un minimum d’études et de savoirs
Émules de Manet, Delacroix, Véronèse,
Effacez ce nombril que je ne saurai voir!
Tout bien vérifié, je persiste et je signe
Récemment, dans la rue, j’ai tenté quelques pas
Habillé simplement d’une feuille de vigne
Sans l’aide de la main, l’affaire ne tient pas
Vous me pardonnerez de passer sous silence
Appendices, sermons, poèmes, élégies
Et, par un raccourci, venir au fer de lance
Au passage essentiel de cette anthologie
J’ai quelques réticences à croire qu’une vierge
Puisse se retrouver sans une opération
Enceinte jusqu’aux yeux sans avoir vu la verge,
Quel imparable obstacle à la contraception!
J’imagine Joseph agitant sa varlope
Invectivant Marie devant son ventre rond
"Immaculée? Mon cul! Tu m’as trompé, salope!
Si c’est le Saint Esprit, je suis Napoléon!"
L’érotisme est partout qui nous tient en haleine
Les époux du Cantique ont des refrains galants
La belle Sulamite et Marie-Madeleine
Ont le regard brûlant et le corps ondulant
Il suffit de deux mots et voilà qu’on s’égare
La multiplication des pains m’a dérouté
Fébrile, j’attendais une bonne bagarre
Le coup du magicien est ma foi bien monté
N’étant pas, Dieu merci, de ceux qui font les pitres
En brocardant voyance et fantasmagorie
Nous laissons à l’auteur libre voix au chapitre
Évitons le procès de la sorcellerie
C’est la phase enchantée, un héros plein de charme
Pratiquant la manie et l’abracadabra
D’un geste, d’un clin d’œil vous sauve, vous désarme
L’infaillible Zorro guérit à tour de bras
Infirmes, sourds, lépreux, bègues, paralytiques
Aveugles, esprits impurs, belles-mères, impotents
Ici c’est un manchot, là un épileptique,
Et là, plus fort encore, c’est tout en même temps
La scène de la Cène est plutôt lamentable
Où l’on va démasquer le disciple infidèle
Mais on est trop nombreux quand on est treize à table
Il en est toujours un pour foutre le bordel
Je frissonne d’effroi au moment du partage
"Mangez ça, c’est mon corps; buvez ça, c’est mon sang"
Me voilà tour à tour vampire, anthropophage!
Ce morceau d’épouvante est vraiment oppressant
On soigne le détail esthétique et pratique
Tout est en harmonie, admirez cette croix
Ses lignes épurées, sa forme ergonomique
Agréable à porter, maniable de surcroît
Qu’aurait dit Jésus face à des énergumènes
Au mépris du confort et de son embarras
Lui tendant lâchement une croix de Lorraine?
"L’engin est mal foutu, je n’ai pas quatre bras!"
Sans dévoiler la fin, par ailleurs fantastique,
J’avoue que subjugué par un déferlement
De désordres violents voire apocalyptiques
J’en suis resté béat, c’est un vrai monument
J’écrirais un papier si j’étais journaliste
Je ferais volontiers de la publicité
En inscrivant l’ouvrage en tête de la liste
Des bouquins qu’on peut lire à la plage l’été
Pour l’œil inquisiteur, la critique est facile
Tout comme Saint Thomas, j’ai des doutes parfois
Mes propos ne sont pas paroles d’Évangile
Le profane est sceptique en toute bonne foi
Partout dans mes tournées, désormais, je l’emporte
C’est mieux que la télé débitant ses navets
Mon Amérique à moi, ma Bible en quelque sorte
Mon guide, mon sauveur, mon livre de chevet
Et si je vous convainc et vous sensibilise
Alors pensez à moi quand vous le dévorez
Je convie les bigots, les grenouilles d’église
A lire un exemplaire et à s’en inspirer
Oh! je vous vois venir, athées de pacotille
Avec vos gros sabots, comme des bulldozers
C’est vrai que ces gens-là bouchent leurs écoutilles
Mais tant pis, j’aime bien prêcher dans le désert
Prêcher dans le désert!
Alors là, tu vas pas le croire, mais Joyet...
Non, je déconne.
Non, je déconne.
Je Sais Comment
Edith Piaf
Ecoute-moi, mon ami.
Aimes-tu la liberté ?
Voudrais-tu t'enfuir d'ici ?
Aimerais-tu t'évader ?
Veux-tu revivre à la vie,
Marcher sans chaînes à tes pieds ?
Oh, réponds-moi, mon ami,
Aimerais-tu t'évader ?
Je sais comment...
Comment scier tous ces barreaux
Qui sont là en guise de rideaux.
Je sais comment...
Comment faire sauter les verrous
Entre la liberté et nous.
Je sais comment...
Comment faire tomber en poussière
Ce mur énorme d'énormes pierres.
Je sais commment...
Comment de sortir de ce cachot
Fermé comme l'est un tombeau.
Je sais comment revoir les fleurs
Sous un ciel bleu.
Je sais comment avoir le cœur
Libre et heureux...
Tu ne dis rien, mon ami,
Mais tu as au fond des yeux
Plus de rêves que d'envie
Pour voir ce coin de ciel bleu.
Tu crois que je t'ai menti,
Que je n'ai pas de secret.
Pourtant, tes yeux l'ont compris
C'est eux qui sont dans le vrai...
Je sais comment...
Comment faire tourner sur ses gonds
La porte en fer de la prison.
Je sais comment...
Comment faire voler en éclats
Les boulets qui gênent nos pas.
Je sais comment...
Comment briser de nos mains nues
Toutes ses entraves sans être vus.
Je sais comment...
Comment sortir de ce cachot
Sans risquer d'y laisser la peau.
Je sais comment revoir les fleurs
Sous un ciel bleu.
Je sais comment avoir le cœur
Libre et heureux... Dors !...
Edith Piaf
Ecoute-moi, mon ami.
Aimes-tu la liberté ?
Voudrais-tu t'enfuir d'ici ?
Aimerais-tu t'évader ?
Veux-tu revivre à la vie,
Marcher sans chaînes à tes pieds ?
Oh, réponds-moi, mon ami,
Aimerais-tu t'évader ?
Je sais comment...
Comment scier tous ces barreaux
Qui sont là en guise de rideaux.
Je sais comment...
Comment faire sauter les verrous
Entre la liberté et nous.
Je sais comment...
Comment faire tomber en poussière
Ce mur énorme d'énormes pierres.
Je sais commment...
Comment de sortir de ce cachot
Fermé comme l'est un tombeau.
Je sais comment revoir les fleurs
Sous un ciel bleu.
Je sais comment avoir le cœur
Libre et heureux...
Tu ne dis rien, mon ami,
Mais tu as au fond des yeux
Plus de rêves que d'envie
Pour voir ce coin de ciel bleu.
Tu crois que je t'ai menti,
Que je n'ai pas de secret.
Pourtant, tes yeux l'ont compris
C'est eux qui sont dans le vrai...
Je sais comment...
Comment faire tourner sur ses gonds
La porte en fer de la prison.
Je sais comment...
Comment faire voler en éclats
Les boulets qui gênent nos pas.
Je sais comment...
Comment briser de nos mains nues
Toutes ses entraves sans être vus.
Je sais comment...
Comment sortir de ce cachot
Sans risquer d'y laisser la peau.
Je sais comment revoir les fleurs
Sous un ciel bleu.
Je sais comment avoir le cœur
Libre et heureux... Dors !...
C'est beau, je ne connaissais pas... merci.
Rêvons !!! :-)
Chanson Palingénésique
Dans le dictionnaire des rimes,
J'ai volé un asphodèle,
- Dites-le moi, est-ce un crime?
Et aussi six cicindèles,
Egalement trois torcols,
De retour de Banguéla,
Perchés sur un corosol
Fumant leur panatella...
Ah! c'est gala!
Et puis, je l'avoue sans honte,
Quelques convolvulacées,
Tant prisées par les Archontes,
Douze fraîches ostracées
Sans oublier un silure
Venu de Batoulabé
Et couvert d'échauboulures,
Un caribou botulé...
Ouh! qu'il est laid!
J'arrêt'e là mes borborygmes
Fredonnés sans tralala,
Dans le dictionnaire des rimes,
Lorsque j'ai vu ces mots-là,
Qui ne servaient à personne,
Qui s'ennuyaient à périr,
J'ai voulu faire ma bonne
Action, avant d'blettir...
Chez les Cabires!
Henri tachan
Henri tachan
Dans le dictionnaire des rimes,
J'ai volé un asphodèle,
- Dites-le moi, est-ce un crime?
Et aussi six cicindèles,
Egalement trois torcols,
De retour de Banguéla,
Perchés sur un corosol
Fumant leur panatella...
Ah! c'est gala!
Et puis, je l'avoue sans honte,
Quelques convolvulacées,
Tant prisées par les Archontes,
Douze fraîches ostracées
Sans oublier un silure
Venu de Batoulabé
Et couvert d'échauboulures,
Un caribou botulé...
Ouh! qu'il est laid!
J'arrêt'e là mes borborygmes
Fredonnés sans tralala,
Dans le dictionnaire des rimes,
Lorsque j'ai vu ces mots-là,
Qui ne servaient à personne,
Qui s'ennuyaient à périr,
J'ai voulu faire ma bonne
Action, avant d'blettir...
Chez les Cabires!
Henri tachan
Henri tachan
Les Mulets
Y a des gens, depuis des millénaires,
Qui s'pos'ent des questions très ordinaires
Du genre: "To be or not to be?"
"D'où je viens? Où je vais? Qui je suis?"
"Dieu existe-t-il, oui ou non?"
"L'Homme descend-il d'une guenon?"
"Est-c'que tu m'aimes?" et tout c'qui s'ensuit,
Moi la seul'e question qui me poursuit...
C'est: "Dites-moi pourquoi les mulets,
Qui ont le trou du cul bien rond,
Dites-moi pourquoi les mulets
Font des crottes carrées?"
"Est-il né, l'Homme, méchant ou bon?"
"Est-c'la Société qui le corrompt?"
"Y a-t-il des Martiens au-d'ssus d'nos têtes?"
"Sont-elles intelligentes, les bêtes?"
A tous ces grands problèmes cruciaux,
J'reste sourd et muet, j'suis l'idiot,
Car pour moi, l'uniqu'e, la seul'e question,
Le super point d'interrogation...
C'est: "Dites-moi pourquoi les mulets,
Qui ont le trou du cul bien rond,
Dites-moi pourquoi les mulets
Font des crottes carrées?"
Quand ell'e se pointera, l'Heur'e Fatal'e,
Où les os bouff'ent la viand'e sous l'futal,
Quand mes g'noux s'ront devenus rotules,
Qu'ils prendront leurs vacances, mes globules,
Bref, quand je mourirai comme un gland,
Qu'j'arriv'rai devant Dieu, qu'est un grand
Ane bâté, un'e bourrique, un baudet,
La seul'e chos'e que j'veux lui demander...
C'est: "Dites-moi pourquoi les mulets,
Qui ont le trou du cul bien rond,
Dites-moi pourquoi les mulets
Font des crottes carrées?"
Henri Tachan
Y a des gens, depuis des millénaires,
Qui s'pos'ent des questions très ordinaires
Du genre: "To be or not to be?"
"D'où je viens? Où je vais? Qui je suis?"
"Dieu existe-t-il, oui ou non?"
"L'Homme descend-il d'une guenon?"
"Est-c'que tu m'aimes?" et tout c'qui s'ensuit,
Moi la seul'e question qui me poursuit...
C'est: "Dites-moi pourquoi les mulets,
Qui ont le trou du cul bien rond,
Dites-moi pourquoi les mulets
Font des crottes carrées?"
"Est-il né, l'Homme, méchant ou bon?"
"Est-c'la Société qui le corrompt?"
"Y a-t-il des Martiens au-d'ssus d'nos têtes?"
"Sont-elles intelligentes, les bêtes?"
A tous ces grands problèmes cruciaux,
J'reste sourd et muet, j'suis l'idiot,
Car pour moi, l'uniqu'e, la seul'e question,
Le super point d'interrogation...
C'est: "Dites-moi pourquoi les mulets,
Qui ont le trou du cul bien rond,
Dites-moi pourquoi les mulets
Font des crottes carrées?"
Quand ell'e se pointera, l'Heur'e Fatal'e,
Où les os bouff'ent la viand'e sous l'futal,
Quand mes g'noux s'ront devenus rotules,
Qu'ils prendront leurs vacances, mes globules,
Bref, quand je mourirai comme un gland,
Qu'j'arriv'rai devant Dieu, qu'est un grand
Ane bâté, un'e bourrique, un baudet,
La seul'e chos'e que j'veux lui demander...
C'est: "Dites-moi pourquoi les mulets,
Qui ont le trou du cul bien rond,
Dites-moi pourquoi les mulets
Font des crottes carrées?"
Henri Tachan
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