J'aurais besoin de savoir en quelle année du primaire et du secondaire en Suisse, Belgique, Québec voir d'autres pays en histoire est étudiée la Première Guerre mondiale?
Merci pour votre aide.
En France c'est la 5e année de l'élémentaire (qui suit la maternelle) , la quatrième année du secondaire et il semblerait la sixième année du secondaire encore.
Merci pour votre aide.
En France c'est la 5e année de l'élémentaire (qui suit la maternelle) , la quatrième année du secondaire et il semblerait la sixième année du secondaire encore.
Je ne sais pas dans quelle mesure c'est "inscrit dans le programme", mais en Belgique (qui fut occupée presque intégralement), chaque 11 novembre est l'occasion en primaire (les 6-12 ans), de recherches, d'interrogations, de cours... sur cette période. En tant que stagiaire, j'ai eu l'occasion de faire une séquence sur le sujet pour des 3ème primaires.
Étude de l'Histoire ? Au Québec, c'est chiche comme programme. On enseigne à peine l'histoire du Québec. En dernière année du secondaire, les élèves intéressés au sujet peuvent toujours choisir un cours optionnel dans les écoles qui l'offrent pour apprendre l'Histoire générale. Pauvreté sur toute la ligne ! Dans mon temps (1950), comme on dit au Québec, le sujet était abordé vers la fin des années d'études au lycée que l'on appelait chez nous, à l'époque, des collèges classiques. À la campagne, les études chez les enfants se terminaient avec le primaire. Ils travaillaient sur la ferme de leurs parents qui étaient presque en totalité des agriculteurs. La situation a changé, mais la côte est pénible à remonter. L'enseignement de l'Histoire se heurte à des débats sans fin auxquels nos politiciens sont plutôt insensibles. Heureusement, dans les universités, on offre des cours de qualité donnés par des professeurs très compétents.
Merci pour les réponses. La Suisse ou au moins 1 de ses cantons francophones peut-elle se manifester?
De mon temps, si je me souviens bien, en primaire on apprenait les rudiments de l'Histoire de Belgique. En secondaire (12-18 ans) on apprenait d'abord l'Histoire de Rome puis notre Histoire depuis Clovis mais d'un point de vue très belge.
L'excellent historien Henri Pirenne avait reçu l'ordre du Roi Léopold II de rédiger des manuels d'histoire qui développeraient le sentiment patriotique des petits potaches belges. Ce qui, entre parenthèses, est la règle dans tous les pays.
Alors, on voyait surtout les Ducs de Bourgogne, Charles-Quint, Albert et Isabelle et Joseph II, plutôt que les Bourbon. Mais je crois me rappeler que le programme s'arrêtait à la Révolution Française ou, peut-être au Traité de Versailles, mais en tous cas pas plus loin.
Donc, de mon temps en Belgique, la Grande guerre, connaît pas ! Sauf, comme dit bien Minoritaire, que le 11 novembre on expliquait ce qui s'était passé.
L'excellent historien Henri Pirenne avait reçu l'ordre du Roi Léopold II de rédiger des manuels d'histoire qui développeraient le sentiment patriotique des petits potaches belges. Ce qui, entre parenthèses, est la règle dans tous les pays.
Alors, on voyait surtout les Ducs de Bourgogne, Charles-Quint, Albert et Isabelle et Joseph II, plutôt que les Bourbon. Mais je crois me rappeler que le programme s'arrêtait à la Révolution Française ou, peut-être au Traité de Versailles, mais en tous cas pas plus loin.
Donc, de mon temps en Belgique, la Grande guerre, connaît pas ! Sauf, comme dit bien Minoritaire, que le 11 novembre on expliquait ce qui s'était passé.
De mon temps c'était comme ça aussi : on commençait avec la pré-histoire en première (12 ans) et on terminait en dernière année (18 ans) vers le milieu du 19ème siècle, juste avant la révolution industrielle (on nous parlait un peu de John Cokerill en primaire, vu que c'était notre histoire locale, il me semble).
Par contre à l'unif j'avais eu un très bon cours d'histoire qui couvrait la révolution industrielle aussi.
Je crois que pour la grande guerre et la seconde guerre, c'était censé être connu et on parlait à d'autres occasions (armistice, documentaires, etc.)
Par contre à l'unif j'avais eu un très bon cours d'histoire qui couvrait la révolution industrielle aussi.
Je crois que pour la grande guerre et la seconde guerre, c'était censé être connu et on parlait à d'autres occasions (armistice, documentaires, etc.)
Comme il n'y a pas d'âge pour découvrir et comprendre la 1ère guerre mondiale, voici encore quelques idées de lecture sur le blog de CL :
http://www.critiqueslibres.com/blog/?p=3029
http://www.critiqueslibres.com/blog/?p=3029
Merci pour les réponses. La Suisse ou au moins 1 de ses cantons francophones peut-elle se manifester?
Je suis toujours étonné de la quasi absence de Suisses francophones sur le site ...
Merci pour les réponses. La Suisse ou au moins 1 de ses cantons francophones peut-elle se manifester?'Faut dire aussi qu'ils ne sont pas trop concernés par les guerres mondiales...
Je suis toujours étonné de la quasi absence de Suisses francophones sur le site ...
Merci pour les réponses. La Suisse ou au moins 1 de ses cantons francophones peut-elle se manifester?
Je suis toujours étonné de la quasi absence de Suisses francophones sur le site ...
'Faut dire aussi qu'ils ne sont pas trop concernés par les guerres mondiales...
Oui ... Je voulais dire ; de manière générale ...
Eux, non, mais leurs phynances oui : Soit un lot de matières réputées stratégiques destinées à l'Allemagne, entre 1914 et 1918. Le pays vendeur rédige un document (contrat, B/L et tout le tintouin) établi pour un acheteur suisse. La camelote débarque à Marseille (ou Bordeaux, Nantes, etc.) et est acheminée par les chemins de fer français vers Bâle (ou Genève, etc.). Elle est "revendue" en Suisse à un intermédiaire moldo-poldève connu ou non mais ayant patente, registre et le reste, lequel la "revend" à un opérateur allemand : on change les papiers du convoi et la came file vers le Reich. On finira par coincer les Fridolins peu à peu via les intermédiaires (financièrement, les Alliés deviendront plus juteux). A lire, la thèse-pavé de Paul-Henri Soutou sur les causes économiques de 14-18. Je n'ai pas de références précises mais (Ziegler, peut-être ?) je me dis qu'en 39-45 ces chers Helvètes ne devaient pas être trop blancs non plus...
'Faut dire aussi qu'ils ne sont pas trop concernés par les guerres mondiales...
La Première guerre mondiale a clivé les opinions publiques entre cantons alémaniques et cantons romands.
La question jurassienne (partie francophone du canton de Berne) apparaît à cette époque.
La question jurassienne (partie francophone du canton de Berne) apparaît à cette époque.
Je viens du Québec, on nous a parlé de la deuxième guerre mondiale, mais pas de la première.
On n'enseigne malheureusement pas l'Histoire au Québec sauf l'Histoire du Canada. Certaines écoles offrent seulement en option un deuxième cours d'Histoire. Il faut fréquenter l'université pour connaître l'Histoire du monde. Dans mon temps, les années 1950, nous avions des cours d'Histoire générale obligatoires. Et je me souviens très bien que l'examen de fin d'année portait justement sur la Première Guerre mondiale. Les Québécois, nés après 1969, année d'un nouveau programme axé sur l'apprentissage des connaissances limitées au quotidien des élèves, apprennent une foule de choses en options qui n'entourent que leurs intérêts particuliers : musique, sports, etc. Les cours obligatoires couvrent l'enseignement du français et de l'anglais, les mathématiques, l'éducation sportive, la géographie (1 seul cours pour toute la durée des études), l'Histoire du Canada (1 seul cours pour toute la durée des études), l'économie (1 seul cours pour toute la durée des études). Les élèves complètent leur horaire avec des cours optionnels qui ne sont pas les mêmes pour toutes les écoles. Au lycée (cégep), littérature et philosophie sont obligatoires. Ceux qui le fréquentent se préparent pour aller à l'université ou pour apprendre un métier (infirmier, mécanicien, informaticien, journaliste, comédien...)
Merci beaucoup pour le message précédent.
1 seul cours est-il à comprendre 1 cours (disons de 45 mn) pendant 1 année scolaire.
Dans l'histoire du CANADA, avec justement plus que des nuances dans les opinions publiques face au conflit entre le Québec et ailleurs au Canada, la Première Guerre mondiale devrait avoir sa place.
1 seul cours est-il à comprendre 1 cours (disons de 45 mn) pendant 1 année scolaire.
Dans l'histoire du CANADA, avec justement plus que des nuances dans les opinions publiques face au conflit entre le Québec et ailleurs au Canada, la Première Guerre mondiale devrait avoir sa place.
Un cours qui s'étend sur toute l'année scolaire à raison de quatre périodes d'une heure et quart sur neuf jours d'école. L'année scolaire dure 180 jours, ce qui donne 80 périodes de cours.
Merci bien pour la réponse qui précède
"Le Musée de l’Hôtel-Dieu de Porrentruy voit les choses en grand pour célébrer la Grande Guerre. Dans le cadre des commémorations du centenaire de la Première Guerre mondiale, l’institution bruntrutaine organise une exposition. Elle se tient dès samedi et dure jusqu’au 15 mars. La date du vernissage, samedi à 11h, correspond jour pour jour au centenaire de l’assassinat de l’archiduc François-Ferdinand d’Autriche à Sarajevo. L’exposition met en lumière la vie des Jurassiens pendant le conflit. Même si la guerre n’a pas fait rage dans nos contrées, elle a eu des conséquences, surtout dans les zones-frontières comme en Ajoie. L’aspect militaire est bien présent dans les locaux de l’Hôtel-Dieu avec des débris de bombes, des armes ou encore des uniformes. Mais la vie des civils est aussi relatée. Les femmes et les enfants ont également soufferts lors du conflit. De nombreuses affiches mettent en avant les familles séparées par la guerre".
http://rfj.ch/rfj/Actualites/…
http://rfj.ch/rfj/Actualites/…
"L’Ajoie est une des régions de Suisse les plus marquées par la Première Guerre mondiale. Cent ans après le début des combats, un sentier didactique rappelle cette page de l’histoire jurassienne".
"C’est une page de l’histoire toute particulière, spécialement pour la région de l’Ajoie. La première mesure de la mobilisation, le 3 août 1914, a consisté à stationner 60 000 hommes entre les villes de Bâle et Delémont, dont environ 5000 pour la seule région de Porrentruy. Si l’on a déployé autant d’hommes à cet endroit, c’est que le commandement craignait une opération militaire de la France ou de l’Allemagne à travers cette partie du territoire suisse pour surprendre son ennemi en l’attaquant par-derrière".
http://migrosmagazine.ch/societe/reportage/…
"C’est une page de l’histoire toute particulière, spécialement pour la région de l’Ajoie. La première mesure de la mobilisation, le 3 août 1914, a consisté à stationner 60 000 hommes entre les villes de Bâle et Delémont, dont environ 5000 pour la seule région de Porrentruy. Si l’on a déployé autant d’hommes à cet endroit, c’est que le commandement craignait une opération militaire de la France ou de l’Allemagne à travers cette partie du territoire suisse pour surprendre son ennemi en l’attaquant par-derrière".
http://migrosmagazine.ch/societe/reportage/…
"Première Guerre mondiale: la Suisse tiraillée entre France et Allemagne"
à écouter
http://rts.ch/audio/la-1ere/…
à écouter
http://rts.ch/audio/la-1ere/…
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