Myrco

avatar 11/12/2021 @ 19:24:30
LU la seconde partie "LA VILLE SUR LA MONTAGNE"

On en apprend un peu plus sur le statut de Yusuf qui sert donc de caution dans l'attente du remboursement de la dette du père, dette dont l'auteur nous a laissé entendre qu'elle risquait fort de ne jamais être soldée au vu des échecs répétés de celui-ci.
Depuis le début, il est fait souvent référence à la beauté du garçon qui a maintenant 16 ans et dont on présume qu'elle jouera un rôle important dans l'orientation de son destin.

Comme souligné dans les précédents commentaires, on apprend peu de choses sur l'intériorité du personnage principal que l'on suit dans son apprentissage de la vie en contact notamment avec ce milieu de porteurs etc...aux moeurs assez grossières et qui ne s'embarrassent guère en particulier de tabous dans l'assouvissement de leurs désirs sexuels.
A ce stade de la lecture, mon sentiment est que si Yusuf sert de fil rouge au roman en permettant de maintenir la curiosité pour la suite et de créer un certain attachement du lecteur pour le personnage,, ce dernier joue d'abord en effet un rôle d'observateur (je crois qu'on est tous d'accord là-dessus). C'est au travers de son regard qu'est donné à voir le Tanganyika de cette époque qui me paraît ici le sujet majeur et véritable de Gurnah.


Il est vrai que malgré quelques notations sur les paysages, l'auteur reste assez avare de descriptions matérielles, et se centre presqu'exclusivement sur l'humain s'intéressant surtout à l'hétérogénéité des composantes de la société ainsi qu'aux relations entre elles. évitant toutefois une "immersion documentaire" comme le soulignait Shelton. Il nous distille plutôt de ci de là des éléments par petites touches (c'est ainsi que j'ai appris en allant fouiller ailleurs que les riches familles d'Oman dont le sultan était à la tête d'un empire colonial au siècle précédent souffraient effectivement d'un gros problème de consanguinité). Cela peut entraîner une certaine frustration mais aussi susciter l'envie d'aller glaner à d'autres sources. J'ai pu être parfois un peu décontenancée de ne pas retrouver cités par exemple les dénominations des "maasaÏ" ou du "kilimandjaro" mais réflexion faite je me suis dit que celles-ci ne faisaient probablement pas partie du vocabulaire des acteurs qu'on nous présente et que Gurnah avait tenu à rester dans le "jus" de ceux-ci.


Ce que l'auteur nous fait ressortir c'est bien la mutation qui est en train de s'opérer. D'abord avec la mécanisation: désormais le rail (voir le camion) ont commencé à supplanter le portage à dos d'hommes qui seul avait cours dans ces régions. A ce sujet, je n'ai pas du tout apprécié par Denoêl le choix d'une couverture trompeuse qui joue sur la nostalgie des caravanes de chameaux qui elles traversaient l'Arabie ou le Sahara.
Mais surtout c'est la colonisation qui s'avère le moteur principal de cette mutation: une présence grandissante dont se font l'écho les récits des marchands qui sillonnent le pays. L'image qui nous en est donnée, on ne peut plus négative, est celle d'un prédateur sans scrupules, méprisant et cruel qui ment sur ses intentions en même temps que celle d'un être maléfique qui cristallise beaucoup de superstitions nourries d'une certaine naïveté mais propres à inspirer la crainte.
Au passage, pardonne-moi SJB si je n'ai pu m'empêcher de sourire en pensant à toi, notre fervent défenseur de la colonisation belge en lisant ceci:" ce sont des bons à rien, envieux et inaptes en affaires". Vous voilà rhabillés pour l'hiver!;-))

Il me semble que la scène de la cascade ,à laquelle font écho les propos qui suivent sur le paradis , nous fait entrevoir l'avenir à travers l'idée d'un paradis volé par l'européen (est-ce le paradis du titre?) qui va se l'approprier en soumettant par la peur non sans engendrer l'amertume. Hamid dira " Son bwana croit sans doute que le monde lui appartient ".

Un autre passage que j'ai bien apprécié est celui des propos du sikh sur le Coran:" Vous verrez peut-être à quel point votre Allah est intolérant et au lieu de l'adorer vous trouveriez quelque chose de mieux à faire ". Est-ce le reflet de l'opinion de l'auteur ?

Saint Jean-Baptiste 11/12/2021 @ 19:26:13
J’ai dû interrompre ma lecture parce qu’il y avait des matches de foot très importants à la TV (très beaux matches, entre parenthèses).
Mais j’ai repris avec beaucoup de plaisir et je viens de terminer le deuxième chapitre.
La lecture est toujours aussi amusante, les événements se succèdent et se racontent toujours à la manière d’un conte et s’est toujours bien raconté ; on visite le pays et on ne dira plus que le décors est mal planté.

Il me semble qu’il y a de plus en plus de conversations et je me demande si l’auteur veut faire passer ses propres idées à travers ces conversations, notamment sur les sujets religieux, mais je ne crois pas : je pense que l’auteur veut raconter des conversations telles que Yusuf les enregistre et qui font son éducation. Les adolescents en apprennent toujours beaucoup quand ils quittent leur famille, leur milieu, et découvrent un autre monde qui cultive d’autres valeurs.

J’ai beaucoup aimé ces conversations avec les échanges des idées plus ou moins préconçues sur les mœurs et coutumes des uns et des autres selon leur pays d’origine et les légendes qui se colportent sur les pays qu’on ne connaît pas.
J’ai aussi apprécié les façons dont ces gens conçoivent leur religion et comment elle conditionne leur vie.

Ces conversations paraissent un peu « téléphonées » – comme on dit dans le monde du football – mais c’est très réaliste, même si tout ça ne va pas très loin. Mais c’est voulu, me semble-t-il, nous ne sommes pas dans un quelconque traité de religion, nous sommes dans un conte à la manière africaine.

Jusqu’à présent c’est une bonne lecture et je suis sûr qu’elle nous réserve encore quelques belles surprises. Je continue… mais aussi j'attends vos commentaires.

Saint Jean-Baptiste 11/12/2021 @ 19:39:05

Au passage, pardonne-moi SJB si je n'ai pu m'empêcher de sourire en pensant à toi, notre fervent défenseur de la colonisation belge en lisant ceci:" ce sont des bons à rien, envieux et inaptes en affaires". Vous voilà rhabillés pour l'hiver!;-))
Mouê, mouê, mouê ! Mais tu sais, Myrco, les braves colons belges en vu d’autres…;-))
Tout ce qui va mal, c’est la faute aux Belges ! On a l’habitude…
;-))
Ceci dit, intéressant ton commentaire. On découvre beaucoup de choses dans une lecture en commun.

Myrco

avatar 11/12/2021 @ 20:51:29
.

-J’ai du mal à comprendre l’intention d’Aziz lorsqu’il décide de laisser Yusuf sous la responsabilité d’Hamid et Maimuna.

Par ailleurs, l’attitude du couple me semble un peu ambigüe. Ont-t-ils quelque chose à cacher?



Aziz apparaît comme un homme à plusieurs facettes, à la fois homme d'affaires impitoyable et sans scrupules sous le vernis des bonnes manières et capable de bienveillance vis à vis de Yusuf. J'ai d'abord pensé que son souci était de le protéger de la lubricité d'Abdalla en le confiant au marchand Hamid. Mais peut-être a-t-il un autre intérêt d'ordre privé ou professionnel à le faire d'autant que finalement dans ma première hypothèse il aurait pu remmener Yusuf avec lui. J'ai pensé aussi que la maîtresse était susceptible de s'intéresser de trop près au jeune homme. Il ne m'étonnerait pas d'après le comportement de Khalil, le fait qu'il soit mal à l'aise pour parler d'elle, qu'il ait dit à son ami que son départ était mieux pour lui, qu'il soit son 'esclave sexuel en l'absence d'Aziz et au su de ce dernier. Peut-être aussi a -t-il un intérêt à laisser un observateur à sa solde chez Hamid.

Quant à l'attitude du couple, je pense simplement qu'ils essaient de tirer les vers du nez de Yusuf pour savoir si les rumeurs entendues sur Aziz (Hussein n'est peut-être pas le premier à semer le doute) sont avérées et dans quelle mesure ils peuvent ou non lui faire confiance.

Saule

avatar 12/12/2021 @ 09:00:41
C'était tout juste mais j'ai pu pendre le vol, simplement il me fallait le temps de souffler un peu après ma course pour ne pas rater l'enregistrement et le décollage ! Je lis sur la liseuse, le support explique un peu que mon attachement au livre est moins fort, que je ne me sens pas transporté dans le roman comme il le mérite. Aussi le fait que je n'ai pas encore pu me consacrer vraiment à la lecture, je lis par trop petit bout.

Mais j'aime bien, je trouve que le décors est bien planté et les personnages aussi. Certaines scènes sont très visuelle, comme le gamin qui obsèrve les deux européens à la gare, le départ de la maison familiale qui est assez poignant et surtout l'arrivée chez l'oncle Aziz, comme disait Myrco le petit geste qu'à celui-ci pour signifier à Yussuf de ne pas le suivre est très édifiant.

Malgré le grand prix de Formule I (le duel Verstappen - Hamilton) et le match de foot de l'Union, je devrais avoir un peu de temps pour avancer dans ma lecture.

SpaceCadet
avatar 12/12/2021 @ 12:01:12
Voilà qui est bien, Saule! Ca fait plaisir que tu aies pu te joindre au groupe.

*
Je rebondis sur quelques-uns de vos commentaires.

Je cite Pieronnelle : ‘Il semble que ce soit les arabes qui maîtrisent le mieux ce commerce en ces temps et qu’ils n’hésitent pas à affronter les difficultés de ces voyages.’

En fait, comme la présence Arabe sur toute la côte est de l’Afrique date de plusieurs siècles alors forcément, ils sont bien implantés, leur influence (notamment linguistique) est bien marquée.

En revanche, s’agissant de ce roman en particulier, on n’a encore croisé personne qui parle Allemand ou Anglais. L’influence de la présence des Européens dans cette région en particulier, n’est pas encore marquée. Ils suscitent la peur, c’est clair, mais ils n’ont pas encore ‘pris pied’, si l’on peut dire.

Je cite de nouveau Pieronnelle : ‘j’ai beaucoup aimé la discussion et les disputes entre l’indien et lui et plus tard avec Hussein’ ; pareil pour moi, j’ai trouvé que ces joutes verbales sont bien tournées et amusantes à lire.

Merci à Myrco de mentionner les titres des chapitres, comme je lis la version anglaise, je n’ai pas la moindre idée de ce à quoi ressemble la traduction. S’agissant donc du titre du second chapitre ‘The Mountain Town’ je trouve que la traduction française n’est pas fameuse ; elle n’a pas le même sens.

Je cite Myrco : ‘…l'on suit dans son apprentissage de la vie en contact notamment avec ce milieu de porteurs etc...aux moeurs assez grossières…’ : je lis à travers cela une illustration des différences existant entre les ‘classes sociales’ à savoir entre les ‘éduqués’, dont la plupart vivent sur la côte, et ceux qui ont grandi et reçu une éducation plus traditionnelle. En d’autres mots, j’y vois une illustration des effets du ‘colonialisme’ sur la culture.

Myrco, tu évoques dans ton commentaire les ‘maasaï’ ; ça m’interpelle parce que ma déduction et mes recherches m’ont plutôt fait penser (sans grande certitude) aux ‘Chagga’. Ca n’a guère d’importance et on peut en déduire qu’en fait, c’est un choix qu’a fait l’auteur de rester dans le flou sur toute la ligne, privilégiant ainsi la création d’un portrait général, d’une vue d’ensemble à un moment particulier de l’histoire du pays.

Je cite Saint Jean-Baptiste : ‘J’ai dû interrompre ma lecture parce qu’il y avait des matches de foot très importants à la TV (très beaux matches, entre parenthèses)’ ; il est mentionné sur la page Wikipedia (anglais) dédiée au sport en Tanzanie que le football est ‘le sport’ le plus populaire en Tanzanie mais les équipes ne se sont pas encore qualifié pour la Coupe du Monde.

*
Je trouve cette seconde expérience de lecture commune sur CL fort intéressante et stimulante. Comme nous arrivons avec chacun nos expériences de vie et de lecture, ça nous permet de partager des perceptions et ressentis qui nourrissent et amènent de nouvelles réflexions.

J’ai terminé le troisième chapitre dont le titre original est ‘The journey to the interior’ et commencerai le quatrième chapitre, ‘The gates of flame’, tout-à-l’heure.

Koudoux

avatar 12/12/2021 @ 12:03:38
Terminé le second chapitre "LA VILLE SUR LA MONTAGNE".
Myrco a fait une excellente analyse… que dire de plus ?
J’apprécie toujours l’ambiance.
En ce qui concerne la raison pour laquelle Yusuf est laissé chez Hamid, est pour moi soit professionnelle « servir d’espion », soit privée « éloignement de la maîtresse et du secret qui l’entoure ».
Yusuf est très curieux, il aime apprendre et pose beaucoup de questions. Cela va-t-il le servir ou le desservir ?

Myrco

avatar 12/12/2021 @ 12:30:03
@Koudoux,
Merci Koudoux...c'est gentil;-)

Myrco

avatar 12/12/2021 @ 12:43:27
@Space Cadet


Myrco, tu évoques dans ton commentaire les ‘maasaï’ ; ça m’interpelle parce que ma déduction et mes recherches m’ont plutôt fait penser (sans grande certitude) aux ‘Chagga’. Ca n’a guère d’importance et on peut en déduire qu’en fait, c’est un choix qu’a fait l’auteur de rester dans le flou sur toute la ligne, privilégiant ainsi la création d’un portrait général, d’une vue d’ensemble à un moment particulier de l’histoire du pays..



Bien que le terme de "maasaÏ" ne soit jamais donné, leur description physique, leur fonction de guerriers et d'éleveurs le fait qu'ils aient effectivement l'habitude de prélever un peu de sang sur leur bétail pour leurs besoins alimentaires, leur habitat au nord du Kilimandjaro (pp 77 et suivantes) ne laissent planer aucun doute sur le fait qu'il s'agit bien des masaï.
Les "chagga" sont les cultivateurs réceptifs à l'évangélisation auxquels ils s'en prennent régulièrement et dont on nous parle plus loin (p80). Ca je ne le savais pas et l'ai appris en allant satisfaire ma curiosité à d'autres sources;-)

Myrco

avatar 12/12/2021 @ 12:45:05
Problème d'espace, désolée....je ne sais pas ce que j'ai fabriqué;-(

Ludmilla
avatar 12/12/2021 @ 12:46:40
Problème d'espace, désolée....je ne sais pas ce que j'ai fabriqué;-(
C'est réparé!

SpaceCadet
avatar 12/12/2021 @ 12:51:17
Problème d'espace, désolée....je ne sais pas ce que j'ai fabriqué;-(


Les anges ont passé.




Je cite Saint Jean-Baptiste : ‘J’ai dû interrompre ma lecture parce qu’il y avait des matches de foot très importants à la TV (très beaux matches, entre parenthèses)’ ; il est mentionné sur la page Wikipedia (anglais) dédiée au sport en Tanzanie que le football est ‘le sport’ le plus populaire en Tanzanie mais les équipes ne se sont pas encore qualifié pour la Coupe du Monde.



J'ai omis de mentionner qu'ils ont deux équipes les 'Young Africans' et les 'Simba'.

S'agissant de sport, j'ai tenté de trouver une description du jeu auquel Yusuf s'adonne avec les autres gamins (un peu avant la fin du premier chapitre) et qui dans mon livre est identifié par le terme 'KIPANDE'.

Quelqu'un ici sait-t-il de quoi il s'agit?

SpaceCadet
avatar 12/12/2021 @ 13:32:07
@Space Cadet


Myrco, tu évoques dans ton commentaire les ‘maasaï’ ; ça m’interpelle parce que ma déduction et mes recherches m’ont plutôt fait penser (sans grande certitude) aux ‘Chagga’. Ca n’a guère d’importance et on peut en déduire qu’en fait, c’est un choix qu’a fait l’auteur de rester dans le flou sur toute la ligne, privilégiant ainsi la création d’un portrait général, d’une vue d’ensemble à un moment particulier de l’histoire du pays..




Bien que le terme de "maasaÏ" ne soit jamais donné, leur description physique, leur fonction de guerriers et d'éleveurs le fait qu'ils aient effectivement l'habitude de prélever un peu de sang sur leur bétail pour leurs besoins alimentaires, leur habitat au nord du Kilimandjaro (pp 77 et suivantes) ne laissent planer aucun doute sur le fait qu'il s'agit bien des masaï.
Les "chagga" sont les cultivateurs réceptifs à l'évangélisation auxquels ils s'en prennent régulièrement et dont on nous parle plus loin (p80). Ca je ne le savais pas et l'ai appris en allant satisfaire ma curiosité à d'autres sources;-)


Tu as raison Myrco, j'avais confondu les deux descriptions.

SpaceCadet
avatar 12/12/2021 @ 13:33:06
Problème d'espace, désolée....je ne sais pas ce que j'ai fabriqué;-(

C'est réparé!


Problème d'espace, désolée....je ne sais pas ce que j'ai fabriqué;-(

Les anges ont passé.



Je ne pensais pas si bien dire!

Myrco

avatar 12/12/2021 @ 15:32:07
Problème d'espace, désolée....je ne sais pas ce que j'ai fabriqué;-(

C'est réparé!



Problème d'espace, désolée....je ne sais pas ce que j'ai fabriqué;-(

Les anges ont passé.




Je ne pensais pas si bien dire!


;-))
oui, sur CL nous avons toujours un ange qui veille pour réparer nos c........ !

Myrco

avatar 12/12/2021 @ 15:59:45

S'agissant de sport, j'ai tenté de trouver une description du jeu auquel Yusuf s'adonne avec les autres gamins (un peu avant la fin du premier chapitre) et qui dans mon livre est identifié par le terme 'KIPANDE'.

Quelqu'un ici sait-t-il de quoi il s'agit?

La recherche "kipande game" (le terme kipande est aussi celui de la version traduite) sur Internet renvoie à une vidéo sur Facebook " The kipander's. Its game day in the bush..." dans laquelle des gens jouent à un jeu de balle semble-t-il. Mais n'étant pas inscrite sur Facebook (et ne souhaitant pas l'être) je n'y ai pas accès pour en savoir plus.

Saint Jean-Baptiste 13/12/2021 @ 15:56:33


S'agissant de sport, j'ai tenté de trouver une description du jeu auquel Yusuf s'adonne avec les autres gamins (un peu avant la fin du premier chapitre) et qui dans mon livre est identifié par le terme 'KIPANDE'.

Quelqu'un ici sait-t-il de quoi il s'agit?

A mon avis, c’est une espèce de cricket dont on dit qu’il faut être Anglais pour bien comprendre les règles, mais que les pays qui ont été colonisés jouent un peu à leur manière.

Saint Jean-Baptiste 13/12/2021 @ 16:04:50
J’ai terminé le troisième chapitre.
(Avec du retard parce que il y avait la Formule 1 et beaucoup de commentaires à écouter et à lire sur le sujet).

Le récit continue toujours au rythme de la caravane et c’est toujours aussi amusant à lire.
L’auteur veut faire connaître le pays et ses habitants au fur et à mesure des régions traversées, mais pour les habitants, ça se complète encore à travers les conversations des voyageurs. Et c’est vraiment intéressant.
On voit comment les autochtones considèrent la présence arabe, qui n’est pas rose, et les prémices de la colonisation allemande, qui les inquiètent énormément.

J’ai souri au passage plein de pudeur – ou d’humour ? – où Yusuf s’étonne d’avoir d’étranges sensations quand il tient une jeune fille dans ses bras… - Yusuf a 17 ans ! ;-))

Koudoux

avatar 14/12/2021 @ 11:18:38
J’ai terminé le troisième chapitre "Le voyage à l'intérieur du pays"
Hamid trouve Yusuf trop curieux et se rend compte qu'il ne sait pas lire, c'est une catastrophe.
Il ira donc à l'école coranique...
Le passage des "étranges sensations" de Yusuf est effectivement amusant.
Aziz organise un nouveau voyage et prend Yusuf avec lui.
Cela va permettre à l’auteur de continuer ses descriptions de la région, des coutumes et de la vie de différentes personnes.

SpaceCadet
avatar 14/12/2021 @ 13:56:36

J’ai souri au passage plein de pudeur – ou d’humour ? – où Yusuf s’étonne d’avoir d’étranges sensations quand il tient une jeune fille dans ses bras… - Yusuf a 17 ans ! ;-))




Le passage des "étranges sensations" de Yusuf est effectivement amusant.


Dites-moi, vous référez bien à la 3e partie du 3e chapitre? L'expression employée dans le texte est-t-elle précisément 'étranges sensations'?

Pourriez-vous citer la phrase en entier, parce que dans la version anglaise, je ne vois pas de terme correspondant à cela.



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