Leura 06/06/2005 @ 14:32:02
Ha, Provis, alors je n'ai aucune chance de devenir un docteur de l'Eglise? Vite, du prozac pour me remettre !!!!!!!

Provis

avatar 06/06/2005 @ 18:48:06
Ha, Provis, alors je n'ai aucune chance de devenir un docteur de l'Eglise? Vite, du prozac pour me remettre !!!!!!!
J'étais sûr que ça t'embêterait !! :o)

Martell
avatar 07/06/2005 @ 06:36:27
Il y avait une promo du DVC version poche dans mon coin, et je suis venu près de le prendre pour me faire ma propre idée et puis le flash de ce topic m'a fait me tourner vers un autre auteur. Je venais de me dire : "non ça ne sert à rien d'ajouter ma modeste contribution à ce roman déjà démonté en long et en large et d'enrichir un système déjà bien pensu."

Voyez, ma curiosité à des limites. ;-)

Et bientôt devant la marée d'exemplaires en circulation, ce sera presque un honneur d'être de ceux qui l'ont ignoré. [mode snobisme]
Héhééé!

Leura 07/06/2005 @ 12:47:57
Eh oui, bientôt on les vendra au kilo. Triste de penser qu'on abat des arbres pour ça. Qu'en pense Idéfix?

Dirlandaise

avatar 07/06/2005 @ 15:43:05
Bonjour admirateurs enthousiastes de Dan Brown,

J'ai un petit devoir pour vous. Vous devez me trouver au moins un point positif sur Da Vinci Code et ce se doit d'être sincère... sinon c'est zéro !

;-)

Leura 07/06/2005 @ 16:15:18
Un point positif? Euh... Si je dis c'est écrit avec des mots? Ca va? Le papier est bien blanc, la couverture bien rouge? Non? Ca va pas non plus? J'ai zéro, alors?

Dirlandaise

avatar 07/06/2005 @ 16:55:31
Oui Leura,

Tu as un zéro mais en y réfléchissant bien tu pourrais peut-être trouver quelque chose...

Je te donnes une deuxième chance...

;-)

Dirlandaise

avatar 07/06/2005 @ 16:59:11
Pardon pour mes fautes:

"Ce se doit" devrait plutôt se lire "ça se doit" mais je ne suis pas certaine. Alors peut-être "cela se doit" serait mieux...

"Je te donnes" devient "Je te donne".

Toutes mes excuses !

Julius 07/06/2005 @ 17:05:16
facile ! ton fils le lit ! et ça ! ça frise l'exploit !! ;-)

Aaro-Benjamin G.

avatar 07/06/2005 @ 17:50:45
Je vois que l’argumentation se poursuit 2 mois après le message initial, un autre record pour Dan Brown, qui détient maintenant le fil le plus populaire du Forum des livres de CL avec 310 messages. Ce qui démontre à quel point le Da Vinci Code est un très grand livre de fiction contemporaine car à la fin, les livres marquants ne sont pas ceux qui font l’unanimité, mais ceux qui ont été lus massivement, décortiqués, étudiés, et avant tout qui ont alimenté la discussion entre des gens qui autrement n’aurait rien d’autre à se dire.

Leura 07/06/2005 @ 18:23:00
Bigre, un record des forums sur CL, alors?
Un exemple de livre lu massivement, décortiqué, étudié, mais sur lequel y a pas encore de forum, la Bible. C'est pourtant un grand livre, puisqu'il est à la base de notre civilisation.

Le DVC un grand livre, alors? Pourquoi, j'ai pas très bien compris? Parce qu'on en cause? Même si c'est pour dire que c'est de la daube? C'est de la grande daube, alors?

Dirlandaise

avatar 07/06/2005 @ 22:40:59
Alors si je comprends bien, sans Da Vinci Code, on n'aurait rien d'autre à se dire !! Je crois déceler une pointe de mépris dans cette affirmation... de quelqu'un qui somme toute n'a pas grand chose à dire non plus !!!!

Willyboy 07/06/2005 @ 23:39:48
Bonjour à tous.
Je viens de finir le DVC, que j'ai emprunté à un ami pour savoir ce qui pouvait déclencher une telle polémique.

Je n'ai pas trouvé.

Donc, je viens de lire TOUS les post de ce topic: Impressionnant, c'est presque du Brown.

Mais je n'ai toujours pas trouvé.

Sèrieusement, je voudrais faire quelque chose qui n'a pas beaucoup été fait sur ce post: De la critique litéraire.

En effet, entre ceux qui y croient (en Brown), ceux qui n'y croient pas (en Brown), ceux qui y croient (en Dieu), ceux qui n'y croient pas (en Dieu), gnagnagna...
Ca, c'est le "message" du livre, le contenu.
Or, le contenu du DVC (comme de "anges et demons, apparemment, que je n'ai pas lu), si tant est qu'il y en ait un, est pour le moins....discutable.

Malheureusement, rares sont ceux d'entre nous qui ont le niveau de compétence pour déméler le vrai du faux, l'info de l'intox, dans le bouquin sur tout ce qu'avance Brown (et il y en as un paquet).

Ce qui laisse les pauvres ignares que nous sommes (j'entend par là la majorité des lecteurs de Brown qui, comme moi, ne sont ni professeur d'histoire, ni théologiens confirmés, ni conservateurs de musée du Louvre, ni noble anglais désoeuvré courant après la quête du graal...), qui nous laisse, donc, à la merci de "spécialistes" qui, s'adressant à notre esprit critique pour rétablir "LA" vérité, doivent s'attendre à ce qu'ils soient eux-même jugés et critiqués sous la même lumière:

En gros cela donne:

Untel a dit (ou ecrit) que DVC est un ramassis de fadaises.
Mais pourquoi Untel tiens-t-il autant à critiquer ce livre ?
-> Untel a aussi des interets dans cette histoire ?
-> De quel ordre ? Financiers ? Il veut ramasser les miettes de la pompe à fric ? Ou alors.... Y AS T-IL VRAIMENT UN SECRET ? Et Untel est de mèche avec le vatican pour décridibiliser cette grande révélation?

Du coup: Chacun dit ce qu'il veut, pense ce qu'il veut, et reste sur ses positions, et pendant ce temps les gens achètent le livre dont personne ne parle.

"Quoi, comment ? Il a dut se planter ?Personne n'en parle ?"

Non, je ne me suis pas planté: Personne n'a parlé du livre. Du livre complet: De l'histoire, du roman, quoi.
Pas seulement tous ce fatras mystico - religio - architecturo - scientifico - historique qui parsemme le bouquin et qui, a mon sens, relèvent de la science-fiction (mais comme je le disais, on peut polémiquer tant qu'on veut là dessus) : Ca c'est le background
Le Background, qui repose sur des postulats, qui sont clairement posés au départ, comme en SF (genre dont je raffole)

Exemple: Il y a un empire, avec des chavaliers Jedi, la rebellion, la force, etc....

Vous conviendrez qu'un background ne fait pas une histoire, même si il y contribue. Ensuite, il faut un bon scénario, des personnages "profonds", etc..

Donc, dans DVC j'ai un postulat que je qualifierais d'ucrhonique, revisitant l'histoire de la chrétienté.Pourquoi pas. "Le Pendule de Foucault" a donné à tous les révisionnistes amateur un merveilleux mode d'emploi qui aurait dû s'intituler "Refais ton histoire toi même avec des sociétés secrètes sous fond mistyco-religieux". Donc ce postulat, ce background, plutôt bien réalisé si on n'est pas trop regardant sur les détails, ne m'a pas gêné: Ce n'était pas difficile d'y adhérer (pour poser une fiction, j'entend: Pas de les reprendre pour moi dans la vraie vie...) et de le trouver cohérent, voire plausible, ce qui est LA condition SINE QUA NON pour que le lectorat adhère à l'histoire.

Ce postulat posé, qu'est-ce qui reste ?

Euh.....

Ben......

Rien. Désolé, j'ai lu le livre, et je n'ai rien trouvé.
Ah, si, un film d'action de série B qui ne mérite pas qu'on en parle.

Or plein de gens disent que "ce n'est qu'un livre de divertissement, et que cela". Et avouent qu'ils ont eu du mal à décrocher. Moi aussi, je l'ai lu en 2 jours et j'ai eu du mal a en sortir. Ca prouve que le suspence est efficace, mais ca ne fait pas un bon livre.

Ce livre n'a qu'une qualité: Il est efficace, et il n'est que cela.

Je m'explique: Ceux qui sont un peu habitués a démonter les mécanismes du suspense (je conseille "Polars, mode d'emploi" ou "Je suis un écrivain", de G.Gallerne) verront que ce livre est une honte du roman policier: TOUTES les ficelles sont utilisées, et ce de manière grossières, malhabiles. La manière qu'il a de faire LA révélation à la fin de chaque chapitre, histoire de nous laisser pantois jusqu'au chapitre suivant, de mettre d'entrée le premier personnage en danger de mort, de mettre d'entrée les personnages principaux en froid avec la police, ce qui les oblige à fuir:
Tout y est: Les intrigues secondaires (de larmoyantes à simplement affligeantes - La pauvre petite fliquette orpheline fachée avec son papy qui se demande qui elle est. Bouhouhou) Les fausses pistes (Le flic, "Fache" ou je-ne-sait-plus-son-nom, porte un croix spéciale, il est catholique, pratiquant: Est-il dans le secret ? Peut-être est-lui, le "MAITRE"???)
Jusqu'au nom du méchant: Le "MAIIIITRE" . Non mais, quoi? Je rêve ? Et on me dit que cette histoire est crédible ? Avec un type super renseigné sur tout le monde qui dit s'appeler "LE MAITRE". Même chez Disnez, dans la catégorie 3 à 6 ans, les méchants n'ont plus un nom comme ça
Et le cardinal machinrosa, grand patron de l'Opus Dei, va se colletiner avec un gus pareil et lui passer son bras droit ? Là, désolé, je comprend que l'Eglise Catholique se soit fachée, et je serait tenté d'être de leur côté: Même les pires détracteurs de l'église n'ont pas esayés de faire passer les gens d'église pour des cons à ce point.

Certes, les écrivains utilisent des techniques, c'est évident, mais le talent d'un écrivain consiste justement à user de ces techniques avec parcimonie, a les ré-inventer, au besoin à les amener, mais de manière naturelle, comme si cela allait de soi, bref de "cacher les ficelles".

Là ou un ebeniste d'art vous fera un meuble poli, sculpté, agréable a l'oeil, et qui, lorsque vous y reflechirez, vous fera logtemps vous poser la question "Comment les pièces sont elles fixées ensemble ?".

Là où un menuisier vous fera un meuble fonctionnel, où vous verrez, même s'ils sont discrets, les petits taquets pour mettre les étagères.

Alors, suivant cette comparaison, Dan Brown ne serait qu'un bricoleur du dimanche qui exhibe fièrement des étagères mal découpées fixées à même le mur avec de grosses equerres métalliques.

Quelques exemples ?

LES PERSONNAGES:
Ah bon ? Il y avait des personnages ? Où ça ? Ah, non, ça, monsieur, ce ne sont pas des personnages, ce sont des pretextes à fatras:
-> Un pretexte fatras"symbolique mystique", professeur de Harvard
-> Un pretexte "Enigmes à la con" fifille à papy
-> Un pretexte "Quête du graal" lord anglais.
-> Un méchant bien stéréotypé, géant albinos, pretexte à meurtres et scènes de totrure.
-> Un flic bien stéréotypé aussi :"le taureau" (Là, j'avoue qu'après le géant Albinos, que j'avais déjà eu du mal a avaler, "le taureau" m'a bien fait rire. C'est du grotesque pure farce), du genre hargneux, pretexte à la cavale.

Enfin, bref, on vois bien que les personnages sont stéréotypés à fond: Il n'ont aucune finesse, aucune nuance, n'ont aucune personnalité: Ils ne sont absolument pas crédibles. Il ne sont là que pour remplir leur fonction et ne font que remplir leur fonction: Ils n'ont aucune "vie". Je vous défie de dire si l'héroine aime le bleu, les habits qu'elle préfère, ou mêmede citer le moindre truc quand à sa façon de penser (autrement qu'en resolvant des énigmes idiotes, j'entend) en dehors de la relation haine/amour/remord qu'elle entretenait avec son grand-pêre. Son histoire, même, de resolveuse d'énigme depuis toute petite, est débile, tellement DAN BROWN se devait d'en faire une machine à résoudre les enigmes: Du coup, elle n'est que cela.Un pretexte.

Donc, on peut penser qu'il a sacrifié les personnages pour le scénario, l'histoire. Que non !

Le scénario, ben, c'est une chasse au trésor, doublée d'un chasse à l'homme; rien de plus.
Un Western pure souch.
Enlevez le fatras idéologique, les enignme à la con, le pathétique volet psychologique ("Oh, papy, pardon". Ou "Oh, monseigneur, moi Silas, je vous aime et vous sui dévoué jusqu'à la mort) il vous reste quoi. Un couple en cavale, poursuivis par les flics, recherchant un tresor que recherchent aussi les méchants. Et il vont d'étape en étape en suivant un je de piste.

Plutôt mince, non ? Et pourtant, il n'y a que cela. Ou du moins, je n'y ai rien vu d'autre (suis peut-être passé à côté)

Ah, si pardon: La révélation presque finale, sur l'identité du MAIIIITRE, si elle a surpris quelqu'un, faites-moi signe. Moi j'ai hurlé de rire, tellement c'était amené de manière ENORME. Quand à la révélation finale, la grand-mère, là, j'avoue, j'ai été bluffé. Mais ça foutait en l'air tout le bouquin.
Pourquoi le vieux conservateur, craignant pour sa vie, au lieu d'avoir préparé à l'avance un jeu de piste délirant, n'a t'il pas fait parvenir à sa femme, cachée en ecosse, le message "Si il m'arrive quelque-chose, explique la vérité à Sophie"

Là, peut-être, réside la seule vraie enigme du livre. Ou alors je n'ai rien compris ?

Bref: Dan Brown ferait à mon sens un merveillaux scénariste de films d'action à grands succès: Super background, personnages bien stéréotypés "Gentils-méchants-traitres-....", absence de scénario, grosse pub marketing et juste ce qu'il faut de souffre pour alimenter la rumeur.....



Je ne parle pas du scénario qui, si on enlève les énignmes agassantes du papy conservateur de musée (dans la mesure ou le lecteur n'a pas les éléments pour ne serait-ce que tenter de les résoudre), le fatras pseudo mystico-machin, il nous reste:

Willyboy 08/06/2005 @ 00:43:47
Pour revenir dans le post, la manière dont a été construit ce livre (histoire, personnage) me laisse à penser que tout, dans cette histoire, a été fait pour nous servir son fatras mystico-historico-idéologico......machin.

Et le tout en douceur, entre deux scènes d'action, dans des dialogues haletants entre le "savant" et le néophite, un peu comme les discours de platon, où l'interlocuteur ne sert que de faire valoir du maitre philosophe. Mais dans DVC, le lecteur passe avidement sur les dialogues sans s'y arrêter, sans reflechir de manière critique, dans l'attente de la fin d'un suspence; de la decouverte d'une enigme, d'una arrivée impromptue, d'une révélation, ...

Ce qui aide d'autant plus à avaler des couleuvres !

Même l'assertion de la première page, avertissant le lecteur, me fait penser à un texte de propagande. Le "Avéré" ne s'applique qu'à la dernière phrase, pas à l'opus dei ni à la société secrète de sion, mais il laisse a penser qu'il s'applique à l'ensemble: La réthorique de ce livre est très très bien affutée, trop pour que les lacunes scénaristiques ou sur les personnages, ou les dialogues puissent être de simples "impasses".

Donc, je ne crois pas que DVC ne soit "qu'un policier sans plus" qu'il faut lire comme un simple divertissement.
Ce livre est visiblement fait pour délivrer un message.

Or, la vrai question est: "Quel est l'interet de porter un tel message". Idéologie réèlle ? Ou tout simplement, DVC est il une machine extrèmement bien huilée destinée uniquement à soulever la polémique ? Sachant que de nos jours, le coktail polémique+théorie du complot+religion risquait à coup sûr de faire un carton?

Je penche malheureusement sur le seconde solution:

Bref, à mon sens, DVC est une extraordinaire produit marketing, sans aucune valeur littéraire (voir post precedent) ni valeur informative (tant les informations qui y sont présentes sont visiblement fausses, ou tout au moins controversées). DVC est à la littérature ce que la Star'Ac est à la musique, ou Star Wars au cinéma: Une pompe à fric.

Total: 17 millions d'exemplaire.

Pour conclure, je dirais que, quite à se taper un best seller avec un background fantaisiste autant lire Harry Potter, qui est 10000 fois meilleur car:
- C'est écris simplement: C'est normal, c'est de la littérature pour ados.
- Des magiciens à Londre: J'y crois aussi volontier que des lords anglais qui se font appeler "Le Maître" (Désolé, mais là, j'ai bloqué) et qui font de la contrebande de roquefort.
- Un enquête policière: Là, c'est du bien construit et du solide. On aime, ou on n'aime pas, mais on est bluffé à chaque fois. Ce qui est d'autant plus rageant que J.K.Rowling - contrairement à D.Brown qui ne souhaite que nous montrer combien ses personnages sont intelligents (et donc ont raison quand ils disent quelque chose, fut-ce pour faire du révisionnisme religieux) - donne toujours au lecteur tous les éléments pour lui permettre de résoudre seul l'enigme.
- Des personnages, d'abord simples et "stéréotypés" également, mais qui s'enrichissent au fur et à mesure, de manière cohérente, montrant ainsi une construction d'une précision maniaque.

Bref, au lieu de se "moquer" de Harry potter dans son livre (chapitre sur le Best Seller Mondial), Brown aurait peut-être mieux fait de s'en inspirer...............

Leura 08/06/2005 @ 09:34:34
Excellente critique Willyboy, c'est dommage que tu ne l'aies pas enregistrée comme critique éclair. C'est vrai que sur le plan narratif, le DVC est une connerie de force 10 sur l'échelle de Richter. Désolé, Dirlandaise, mais j'ai toujours zéro. ;-)
Au départ, ce fuseau était consacré à "Anges et démons" et bizarrement, on y parle beaucoup plus du Da Vinci Code, peut-être parce que plus de gens l'ont lu? Le succès de Brown s'essouffle alors?

"Anges et démons" est encore plus nul que le DVC, et sachant que le DVC lui est postérieur, on peut espérer que d'ici cinquante à soixante ans, en s'appliquant bien, le petit Dan arrivera à faire un roman correct.

Gilou
avatar 08/06/2005 @ 10:41:35
Bravo Willyboy pour cet excellent développement du DVC.
Même conclusion que la mienne, DVC est un simple jeu de pistes et un bon scénario pour un film Made USA. Point barre.

Durand 08/06/2005 @ 12:32:04
Bravo Williboy pour cette critique. Il est vrai que le forcing a été fait dans ce forum sur les erreurs du livre. Une analyse littéraire ne fait donc pas de mal non plus!

PS : merci pour les references "polars mode d'emploi" et "je suis un écrivain". Je vais de ce pas me les procurer!

Aaro-Benjamin G.

avatar 08/06/2005 @ 13:15:27
Willyboy,

Donc si je comprends bien votre conclusion qui fait l’éloge de Harry Potter au détriment du DVC, la fiction se doit d’être gentille, irréaliste et surtout ne pas bousculer les gens avec des hypothèses qui remettent en question certains aspects des institutions de notre société ?

Aaro-Benjamin G.

avatar 08/06/2005 @ 13:15:42
Leura,

Je m’explique mal pourquoi vous semblez profondément détester le DVC. Pourtant dans votre critique, vous aviez donné 3 étoiles en disant qu’il s’agissait d’ « un bon moment de lecture » Soudainement, c’est un roman sans points positifs, « Un livre insignifiant » Par définition, une chose insignifiante est sans importance, sans intérêt, ne mérite pas que l’on s’y attarde. Mais, vous prenez un malin plaisir à la disséquer depuis 2 mois ?

Vous aviez accordé une demi-étoile à « Ramsès » de Christian Jacq, un autre roman populaire aux affirmations historiques discutables. Pourquoi « Ramsès » ne fait pas l’objet d’une dénonciation en règle ?

Leura 08/06/2005 @ 13:30:55
Quand j'ai fait ma critique éclair du DVC, je venais de le lire et je l'avais dévoré, parce que comme je l'ai écrit plus haut, le suspens est accrocheur. J'étais néanmoins sceptique sur certaines choses et je n'avais pas encore eu le temps de creuser et de me documenter. C'est pourquoi j'ai mis 3 étoiles que je regrette. Si c'était à refaire, j'en mettrais une demi. C'est vrai que le livre est insignifiant, mais quand on lit plus haut que Mahont de Fichesdelecture y a appris plein de choses, il y a de quoi avoir envie de mettre les pendules à l'heure. En ce qui concerne Christian Jacq, bien que ce ne soit pas ici le sujet du débat, je vais tâcher de m'expliquer succintement. Jacq est un grand écrivain, un érudit, qui a écrit des livres formidables avant de faire du super-commercial mal foutu. Il y a des erreurs historiques monstrueuses dans Ramsès auxquelles j'ai fait allusion dans ma critique à l'époque. Je ne comprends pas ces erreurs venant d'un écrivain aussi doué, qui a prouvé maintes fois son intelligence et sa culture. A la limite, je pardonnerais plus facilement à Jacq qu'à Brown qui lui n'a rien prouvé auparavant. D'autant plus que Jacq ne tente pas de faire passer les idées d'un néo-nazi.

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