Le liseur de Schlink
très bon livre !
"Moi, j'ai trouvé ce bouquin extraordinaire !"
C'est ton enthousiasme Débézed qui m'a donné envie de le lire.
Au début de ma lecture, je ne comprenais pas pourquoi les critiques étaient si positives. Mais à partir du milieu du roman et surtout dans la dernière partie, j'ai compris pourquoi il suscitait tant d'enthousiasme.
Dans ce roman, j'ai ressenti plus que dans n'importe quel livre, la situation de l'être humain dans un régime totalitaire. J'ai été frappée, même si c'est qqch de connu, de voir comment il est possible pour un Etat de parvenir à TOUT contrôler. Mais c'est aussi un livre qui donne du courage non seulement à cause l'exemple de certains personnages mais aussi à cause du dégoût que suscite l'attitude de beaucoup d'autres : (((.
Et puis vous avez remarqué ? Beaucoup de femmes se montrent bien plus courageuses que les hommes ;-)...
Un bémol : la traduction. On croirait parfois lire de l'Allemand !
C'est ton enthousiasme Débézed qui m'a donné envie de le lire.
Au début de ma lecture, je ne comprenais pas pourquoi les critiques étaient si positives. Mais à partir du milieu du roman et surtout dans la dernière partie, j'ai compris pourquoi il suscitait tant d'enthousiasme.
Dans ce roman, j'ai ressenti plus que dans n'importe quel livre, la situation de l'être humain dans un régime totalitaire. J'ai été frappée, même si c'est qqch de connu, de voir comment il est possible pour un Etat de parvenir à TOUT contrôler. Mais c'est aussi un livre qui donne du courage non seulement à cause l'exemple de certains personnages mais aussi à cause du dégoût que suscite l'attitude de beaucoup d'autres : (((.
Et puis vous avez remarqué ? Beaucoup de femmes se montrent bien plus courageuses que les hommes ;-)...
Un bémol : la traduction. On croirait parfois lire de l'Allemand !
@Avada : je crois ne pas avoir rencontré quelqu'un qui n'ait aprrécié "Le liseur" de Schlink.
@Jlc : je n'ai guère compris les réserves des CLiens sur "L'état des lieux". Il me semble que Ford aurait pu faire plus court de 100 pages environ, car il se répète souvent. Mais j'ai trouvé ce roman très riche, encore meilleur que les précédents de la "trilogie". Peut-être faut-il avoir la soixantaine pour comprendre ce bilan de vie.
Je viens de terminer "La vie en sourdine" de David Lodge. Rien à voir avec le Lodge de "Changing Places" etc. Lodge parle de la surdité de façon assez poignante, même s'il s'en moque de temps en temps. Il précise que ce côté de l'histoire est autobiographique.
Je me demande si les critiques du magazine "Lire" ont lu le livre...car ils l'ont élu parmi les 20 meilleurs livres de 2008, mais dans la catégorie Humour. Or, ce roman n'a rien d'humoristique. Il décrit la situation difficile de l'homme retraité au foyer, ses relations avec son père de 89 ans et avec ses enfants. C'est aussi un bilan de vie à 65 ans. Beaucoup d'amertume mais aussi de tendresse, ce qui se rencontre assez peu souvent chez Lodge.
@Jlc : je n'ai guère compris les réserves des CLiens sur "L'état des lieux". Il me semble que Ford aurait pu faire plus court de 100 pages environ, car il se répète souvent. Mais j'ai trouvé ce roman très riche, encore meilleur que les précédents de la "trilogie". Peut-être faut-il avoir la soixantaine pour comprendre ce bilan de vie.
Je viens de terminer "La vie en sourdine" de David Lodge. Rien à voir avec le Lodge de "Changing Places" etc. Lodge parle de la surdité de façon assez poignante, même s'il s'en moque de temps en temps. Il précise que ce côté de l'histoire est autobiographique.
Je me demande si les critiques du magazine "Lire" ont lu le livre...car ils l'ont élu parmi les 20 meilleurs livres de 2008, mais dans la catégorie Humour. Or, ce roman n'a rien d'humoristique. Il décrit la situation difficile de l'homme retraité au foyer, ses relations avec son père de 89 ans et avec ses enfants. C'est aussi un bilan de vie à 65 ans. Beaucoup d'amertume mais aussi de tendresse, ce qui se rencontre assez peu souvent chez Lodge.
"@Avada : je crois ne pas avoir rencontré quelqu'un qui n'ait aprrécié "Le liseur" de Schlink."
En fait je parlais de "Seul dans Berlin" : ))). Je n'avais pas vu les messages plus hauts.
Mais je suis d'accord avec toi : je n'ai jamais rencontré qqun qui n'aimait pas le liseur et tout ceux à qui j'en ai conseillé la lecture ont adoré.
En fait je parlais de "Seul dans Berlin" : ))). Je n'avais pas vu les messages plus hauts.
Mais je suis d'accord avec toi : je n'ai jamais rencontré qqun qui n'aimait pas le liseur et tout ceux à qui j'en ai conseillé la lecture ont adoré.
"Moi, j'ai trouvé ce bouquin extraordinaire !"
C'est ton enthousiasme Débézed qui m'a donné envie de le lire.
Au début de ma lecture, je ne comprenais pas pourquoi les critiques étaient si positives. Mais à partir du milieu du roman et surtout dans la dernière partie, j'ai compris pourquoi il suscitait tant d'enthousiasme.
Dans ce roman, j'ai ressenti plus que dans n'importe quel livre, la situation de l'être humain dans un régime totalitaire. J'ai été frappée, même si c'est qqch de connu, de voir comment il est possible pour un Etat de parvenir à TOUT contrôler. Mais c'est aussi un livre qui donne du courage non seulement à cause l'exemple de certains personnages mais aussi à cause du dégoût que suscite l'attitude de beaucoup d'autres : (((.
Et puis vous avez remarqué ? Beaucoup de femmes se montrent bien plus courageuses que les hommes ;-)...
Un bémol : la traduction. On croirait parfois lire de l'Allemand !
C'est ça ! il faut avoir un brin de persévérance pour l'apprécier mais après impossible de s'en décrocher, on est à l'intérieur du régime totalitaire, épié de toute part, tout acte, toute parole s'avèrent lourds de sens.
Et cette quasi impossibilité de se fédérer, de pouvoir résister à plusieurs, ce qui paraitrait être le plus gros écueil qu'ai rencontré les résistants allemands.
veuillez liez "aient"...
"Moi, j'ai trouvé ce bouquin extraordinaire !"
C'est ton enthousiasme Débézed qui m'a donné envie de le lire.
Au début de ma lecture, je ne comprenais pas pourquoi les critiques étaient si positives. Mais à partir du milieu du roman et surtout dans la dernière partie, j'ai compris pourquoi il suscitait tant d'enthousiasme.
Dans ce roman, j'ai ressenti plus que dans n'importe quel livre, la situation de l'être humain dans un régime totalitaire. J'ai été frappée, même si c'est qqch de connu, de voir comment il est possible pour un Etat de parvenir à TOUT contrôler. Mais c'est aussi un livre qui donne du courage non seulement à cause l'exemple de certains personnages mais aussi à cause du dégoût que suscite l'attitude de beaucoup d'autres : (((.
Et puis vous avez remarqué ? Beaucoup de femmes se montrent bien plus courageuses que les hommes ;-)...
Un bémol : la traduction. On croirait parfois lire de l'Allemand !
Comme toi ce qui m'a le plus frappé c'est le passage de cette banalité lénifiante à une tension progressive qui monte jusqu'au paroxisme ! Et dire qu'en 1947, on pouvait déjà lire ce livre et qu'on se pose encore tellement de questions à ce sujet aujourd'hui ! Mais il est sûr que les femmes sont plus douées que les hommes pour le sacrifice !
Il y a aussi une très grande lucidité dans ce livre notamment dans des passages clés comme celui qui où l'inspecteur de police se confie. Je ne veux pas en dire plus ici, laissons les autres se faire une opinion !
Et "Le liseur" est un bon livre effectivement ! Pour moi du moins comme pour Aria !
Et "Le liseur" est un bon livre effectivement ! Pour moi du moins comme pour Aria !
Moi aussi DBZ j'ai bien apprécié ce livre ! Comment peut-on rester de marbre devant une histoire aussi émouvante et triste que celle relatée dans "Le liseur" ?
Je n'ai pas encore vu le film mais cela ne saurait tarder. Enfin, j'espère si je peux lâcher mes jeux vidéos. ;-)
Après une intense phase européiste, assumée, je reviens à ma lecture de l'Histoire des Espagnols, là où je l'avais laissée.
j'ai lu: Mon Quotidien.
Voyons un peu de réalité.
Est ce que le pilote de l'Hudson est un héros ou un inconscient?
Ce pilote a sauvé sa vie, par instinct de conservation ou par peur de la souffrance que la mort aurait pu lui occasionner?
Comme toujours et dans toutes les occasions, l'être humain, cherche avant tout ,ce qui lui est avantageux,ça c'est un fait acquis.
Maintenant, involontairement, accidentellement, par conséquence,ou par ricochet,il a aussi empêché la mort d'un certain nombre de personnes,lesquels s'empressent, tous, de le remercier,convaincus qu'ils sont,indiscutablement, que le pilote a commis une oeuvre de bien,sine quoi non.
Tout le monde,est convaincu du bien fondé de l'acte de ce pilote,nous, nombre non royal, aussi,ou presque.
Les autorités lui font un accueil digne des meilleurs des hommes,les passagers vont le remercier jusqu'à la fin de leurs jours et la société se dit qu'il devrait y en avoir beaucoup plus de hommes de sa trempe.
Nous savons tous,à chaud, de quoi notre société se nourrit.
Et à froid?
À froid, nous pourrions nous poser des questions:
1- ce pilote,avait il le choix de faire autrement?
2- sommes nous conscients, qu'il n'a,avant tout, que cherché à sauver sa peau?
3- saurons nous jamais, si il aurait été confronté au choix de sauver sa peau ou celle des passagers,qu'il aurait opté pour le nombre des vies?
4- pouvons nous affirmer, que la vie soit vraiment le meilleur choix pour tous les passagers?
5-qui pourrait nous prouver, que parmi les passagers ne se trouve pas un futur Hitler,ou futur pousseur de bouton de bombe H, un bourreau d'enfants,un raciste pur et dur ou un futur pilote d'avion moins expert qui va diriger,l'avion en détresse,au lieu de l'Hudson,vers le centre de NY?
Est il vraiment indispensable de faire d'un être humain, un héros, alors que nous ne connaissons pas les avenants et les aboutissants de son acte?
Tout ça est hypothétique,certes,mais l'acte du pilote ne l'est pas,alors au lieu d'en faire un héros,hypothétique,tant que nous ne connaîtrons pas les conséquences réelles de son acte,faisons de lui un être humain, simple, qui a occasionné un acte inhabituel complexe,celui d'amarrer un avion dans l'eau au lieu du bitume, et rendons grâce à sa maestria technique, ni plus ni moins, de même que nous pourrions le faire, pour un chauffeur d'automobile ,qui arrête sa voiture devant un passage à piétons,pour ne pas les écrabouiller,sans se demander, encore une fois, si ce fut la meilleure des solutions,pour tous les piétons.
slim
PS. je suis d'accord avec vous,l'orthographie,ne feras jamais de moi un héros.
Voyons un peu de réalité.
Est ce que le pilote de l'Hudson est un héros ou un inconscient?
Ce pilote a sauvé sa vie, par instinct de conservation ou par peur de la souffrance que la mort aurait pu lui occasionner?
Comme toujours et dans toutes les occasions, l'être humain, cherche avant tout ,ce qui lui est avantageux,ça c'est un fait acquis.
Maintenant, involontairement, accidentellement, par conséquence,ou par ricochet,il a aussi empêché la mort d'un certain nombre de personnes,lesquels s'empressent, tous, de le remercier,convaincus qu'ils sont,indiscutablement, que le pilote a commis une oeuvre de bien,sine quoi non.
Tout le monde,est convaincu du bien fondé de l'acte de ce pilote,nous, nombre non royal, aussi,ou presque.
Les autorités lui font un accueil digne des meilleurs des hommes,les passagers vont le remercier jusqu'à la fin de leurs jours et la société se dit qu'il devrait y en avoir beaucoup plus de hommes de sa trempe.
Nous savons tous,à chaud, de quoi notre société se nourrit.
Et à froid?
À froid, nous pourrions nous poser des questions:
1- ce pilote,avait il le choix de faire autrement?
2- sommes nous conscients, qu'il n'a,avant tout, que cherché à sauver sa peau?
3- saurons nous jamais, si il aurait été confronté au choix de sauver sa peau ou celle des passagers,qu'il aurait opté pour le nombre des vies?
4- pouvons nous affirmer, que la vie soit vraiment le meilleur choix pour tous les passagers?
5-qui pourrait nous prouver, que parmi les passagers ne se trouve pas un futur Hitler,ou futur pousseur de bouton de bombe H, un bourreau d'enfants,un raciste pur et dur ou un futur pilote d'avion moins expert qui va diriger,l'avion en détresse,au lieu de l'Hudson,vers le centre de NY?
Est il vraiment indispensable de faire d'un être humain, un héros, alors que nous ne connaissons pas les avenants et les aboutissants de son acte?
Tout ça est hypothétique,certes,mais l'acte du pilote ne l'est pas,alors au lieu d'en faire un héros,hypothétique,tant que nous ne connaîtrons pas les conséquences réelles de son acte,faisons de lui un être humain, simple, qui a occasionné un acte inhabituel complexe,celui d'amarrer un avion dans l'eau au lieu du bitume, et rendons grâce à sa maestria technique, ni plus ni moins, de même que nous pourrions le faire, pour un chauffeur d'automobile ,qui arrête sa voiture devant un passage à piétons,pour ne pas les écrabouiller,sans se demander, encore une fois, si ce fut la meilleure des solutions,pour tous les piétons.
slim
PS. je suis d'accord avec vous,l'orthographie,ne feras jamais de moi un héros.
C'est marrant parce qu'on peut rapprocher cette discussion de "Seul dans Berlin".
J'avoue ne pas chercher à savoir si le pilote est un héros ou non. Par contre je le vois comme quelqu'un, qui, au-delà de la volonté de sauver sa peau, préférait mourir (il est sorti le dernier de l'appareil)plutôt que d'avoir sur la conscience la mort des passagers et de l'équipage de son avion.
On peut faire un parallèle avec la réplique d'un personnage de "Seul dans Berlin". Quand on lui demande à quoi aura servi leur résitance, il répond : " à nous sentir purs jusqu'à notre mort".
C'est très biblique, mais qu'on soit croyant ou non, c'est une raison suffisante (et d'une certaine manière égoiste) de se dépasser ou de se mettre en danger pour les autres.
J'avoue ne pas chercher à savoir si le pilote est un héros ou non. Par contre je le vois comme quelqu'un, qui, au-delà de la volonté de sauver sa peau, préférait mourir (il est sorti le dernier de l'appareil)plutôt que d'avoir sur la conscience la mort des passagers et de l'équipage de son avion.
On peut faire un parallèle avec la réplique d'un personnage de "Seul dans Berlin". Quand on lui demande à quoi aura servi leur résitance, il répond : " à nous sentir purs jusqu'à notre mort".
C'est très biblique, mais qu'on soit croyant ou non, c'est une raison suffisante (et d'une certaine manière égoiste) de se dépasser ou de se mettre en danger pour les autres.
Je suis tout à fait d'accord avec toi, Avada et avec ta réflexion sur le héros de Seul dans Berlin.
Sauf sur un point : pour moi il n'y a rien d'égoïste dans son comportement.
D'autant plus que tu fais appel à une vision biblique des choses.
Alors, moi je fais référence à un des plus beaux textes de la bible ; celui où Yahvé veut détruire Sodome. (Genèse 18, 17-33) Abraham lui demande d'épargner la ville s'il y a 50 justes, puis 45, puis 30 et ainsi de suite... et finalement, s'il y a 10 justes dans la ville...
Évidemment ce sont des récits mythiques mais je suis persuadé que s'il y a eu dix types bien dans Berlin, c'est eux qui ont sauvé toute l'Allemagne...
Ça n'a rien de rationnel, mais je le pense vraiment.
Sauf sur un point : pour moi il n'y a rien d'égoïste dans son comportement.
D'autant plus que tu fais appel à une vision biblique des choses.
Alors, moi je fais référence à un des plus beaux textes de la bible ; celui où Yahvé veut détruire Sodome. (Genèse 18, 17-33) Abraham lui demande d'épargner la ville s'il y a 50 justes, puis 45, puis 30 et ainsi de suite... et finalement, s'il y a 10 justes dans la ville...
Évidemment ce sont des récits mythiques mais je suis persuadé que s'il y a eu dix types bien dans Berlin, c'est eux qui ont sauvé toute l'Allemagne...
Ça n'a rien de rationnel, mais je le pense vraiment.
Tu as raison. J'ai dit "égoiste" parce que même quand on veut aider les autres, on se fait aussi plaisir à soi-même... Mais en réalité, bien sûr, qqun qui aide les autres est beaucoup moins égoiste, que qqun qui ne cherche que son petit confort immédiat sans regarder autour de lui.
Ce que je voulais illustrer par dessus "le héros",c'est ce côté excessif,dans ce cas di figure, c'est quelqu'un qui fait du bien,mais le côté excessif existe aussi pour les criminels, qu'on peut avoir.
Si j'essaye de relativiser "le héros", ce serait plutôt pour débattre sur le besoin d'excessif qui nous habite,car je me dis que l'excessif,qui est l'opposé de serein, est une forme d'ivresse qui nous pousse d'un sens à un autre.
Cette forme d'ivresse excessive est un style de vie que nous retrouvons dans les héros et les criminels,qui n'existent pas vraiment mais que nous inventons comme d'un besoin de l'excessif.
L'état amoureux est aussi de l'excessif,mais jamais nous allons dénoncer cet état,pourtant ça peut faire des dégâts,les héros,on en a besoin et nous nous créons,ou on nous en crée,mais peut être,avons nous besoins aussi des criminels,inconsciemment, car ils sont aussi riches en émotions,les conflits socio-affectifs,politique,social, professionnel,jusqu'au conflits internationaux, tout en les dénonçant,ils nourrissent nos besoins émotifs.
Les notions du plus et du moins,du fort et du faible,sont aussi des notions excessives,et nous nous en créons,le nationalisme,les victoires sportives,ces sont toutes des valeurs qu'on nous apprend,comme étant des valeurs vraies,et qui nourrissent nos émotions.
Seulement je me demandais,serait ce la seule nourriture affective de qualité?
slim
Si j'essaye de relativiser "le héros", ce serait plutôt pour débattre sur le besoin d'excessif qui nous habite,car je me dis que l'excessif,qui est l'opposé de serein, est une forme d'ivresse qui nous pousse d'un sens à un autre.
Cette forme d'ivresse excessive est un style de vie que nous retrouvons dans les héros et les criminels,qui n'existent pas vraiment mais que nous inventons comme d'un besoin de l'excessif.
L'état amoureux est aussi de l'excessif,mais jamais nous allons dénoncer cet état,pourtant ça peut faire des dégâts,les héros,on en a besoin et nous nous créons,ou on nous en crée,mais peut être,avons nous besoins aussi des criminels,inconsciemment, car ils sont aussi riches en émotions,les conflits socio-affectifs,politique,social, professionnel,jusqu'au conflits internationaux, tout en les dénonçant,ils nourrissent nos besoins émotifs.
Les notions du plus et du moins,du fort et du faible,sont aussi des notions excessives,et nous nous en créons,le nationalisme,les victoires sportives,ces sont toutes des valeurs qu'on nous apprend,comme étant des valeurs vraies,et qui nourrissent nos émotions.
Seulement je me demandais,serait ce la seule nourriture affective de qualité?
slim
Bien sûr qu'il nous faut des héros et des monstres, et qu'ils sont souvent créés artificiellement par les médias, parce que ça suscite nos émotions, et ça fait vendre et blablabla...
Mais pourquoi gâcher notre plaisir ? D'abord, voilà pour une fois, une bonne nouvelle.
Et puis ce pilote a sauvé sa peau en sauvant celle des autres, bien sûr, mais ce qu'on admire c'est son sang froid, son intelligence, sa compétence. Il a montré qu'il avait le sens des responsabilités et le sens des autres.
À notre époque du "chacun pour soi" ce n'est pas si mal.
On a les héros qu'on peut !
Les Américains se donnent des héros qui sont à leur hauteur...
D'autres se donnent pour héros des gars qui lancent leurs chaussures à la tête de leurs invités... (c'est plus marrant, mais...) Mais soit !
Dans ton post précédent, ta question 5 m'inquiète !
Et alors ? Il y aurait un Hitler dans l'avion ? Et même 10 et même 150 ?
Qu'est-ce que ça aurait changé ?
(Du moins, maintenant, en temps de paix. En temps de guerre, toutes les règles sont chamboulées.)
Il y aurait eu dans cet avion, l'homme décidé à pousser sur le bouton de la bombe atomique, ou le plus grand des pédophiles, ou le plus grand des malfaiteurs, qu'est-ce que ça aurait changé ?
Mais pourquoi gâcher notre plaisir ? D'abord, voilà pour une fois, une bonne nouvelle.
Et puis ce pilote a sauvé sa peau en sauvant celle des autres, bien sûr, mais ce qu'on admire c'est son sang froid, son intelligence, sa compétence. Il a montré qu'il avait le sens des responsabilités et le sens des autres.
À notre époque du "chacun pour soi" ce n'est pas si mal.
On a les héros qu'on peut !
Les Américains se donnent des héros qui sont à leur hauteur...
D'autres se donnent pour héros des gars qui lancent leurs chaussures à la tête de leurs invités... (c'est plus marrant, mais...) Mais soit !
Dans ton post précédent, ta question 5 m'inquiète !
Et alors ? Il y aurait un Hitler dans l'avion ? Et même 10 et même 150 ?
Qu'est-ce que ça aurait changé ?
(Du moins, maintenant, en temps de paix. En temps de guerre, toutes les règles sont chamboulées.)
Il y aurait eu dans cet avion, l'homme décidé à pousser sur le bouton de la bombe atomique, ou le plus grand des pédophiles, ou le plus grand des malfaiteurs, qu'est-ce que ça aurait changé ?
Bien sûr qu'il nous faut des héros et des monstres, et qu'ils sont souvent créés artificiellement par les médias, parce que ça suscite nos émotions, et ça fait vendre et blablabla...
Mais pourquoi gâcher notre plaisir ? D'abord, voilà pour une fois, une bonne nouvelle.
Et puis ce pilote a sauvé sa peau en sauvant celle des autres, bien sûr, mais ce qu'on admire c'est son sang froid, son intelligence, sa compétence. Il a montré qu'il avait le sens des responsabilités et le sens des autres.
À notre époque du "chacun pour soi" ce n'est pas si mal.
On a les héros qu'on peut !
Les Américains se donnent des héros qui sont à leur hauteur...
D'autres se donnent pour héros des gars qui lancent leurs chaussures à la tête de leurs invités... (c'est plus marrant, mais...) Mais soit !
Dans ton post précédent, ta question 5 m'inquiète !
Et alors ? Il y aurait un Hitler dans l'avion ? Et même 10 et même 150 ?
Qu'est-ce que ça aurait changé ?
(Du moins, maintenant, en temps de paix. En temps de guerre, toutes les règles sont chamboulées.)
Il y aurait eu dans cet avion, l'homme décidé à pousser sur le bouton de la bombe atomique, ou le plus grand des pédophiles, ou le plus grand des malfaiteurs, qu'est-ce que ça aurait changé ?
Rien,t'as raison,un héros,vaut bien 150 Hitler,une bombe H, etune émotions de plus.
slim
;-)
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