Débézed

avatar 19/01/2009 @ 14:39:56

Pourquoi avons nous besoin des héros à encenser,et,ou, de criminels à crucifier?

Quel est ta réponse ?


Bien que la qusetion ne s'adresse pas à moi, ma réponse: nous avons besoin de héros parce que ça aide à vivre (l'identification) et de criminels parce que ça aide à survivre (il y a pire que moi! enfin peut-être...)

Je lis que ce commandant de bord n'a à ce jour donné aucune interview ce qui enrage les médias. Ne serait-ce que ceci, si c'est vérifié, en fait un héros en ce qu'il résiste à la pression médiatique.

Je ne crois qu'on puisse vivre sans admiration ou alors la vie vaut-elle la peine d'être vécue?


Sage Jlc, presqu'autant que ce commandant de bord qui a compris toute la perversité des médias !

Dirlandaise

avatar 19/01/2009 @ 15:38:05
Je commence un livre de Moya... bonheur suprême en perspective !

Excuse mon ignorance,tu veux juste me dire à quoi il carbure?
slim


Slim, il s'agit d'Horacio Castellanos Moya, un journaliste écrivain salvadorien que j'ai découvert récemment. En plein mon style d'écrivain, dur, provocateur, bref... fabuleux.

Je me répète mais son univers me fascine. Ses personnages sont paumés, rongés par l'alcool et souvent dépressifs, aux prises avec des problèmes de toutes sortes... Je me régale à le lire !


J'ai lu assez récemment "L'homme en arme" j'ai trouvé ça assez moyen, pas mal mais sans plus.


Moyen Moya... À mon avis, n'a pas encore donné la pleine mesure de ce qu'il est capable de faire. S'il pouvait seulement mettre son talent au service d'une cause politique ou sociale vraiment engagée et revendicatrice, s'il pouvait aller plus loin que les polars (excellents) qu'il écrit probablement dans un but alimentaire et racoleur, mais mettre son immense talent, sa plume diabolique, sa verve et sa fougue, son cynisme, sa violence, sa rage au service d'une cause, bien alors là DBZ, je pourrais m'incliner encore plus devant lui, lui baiser les mains, lui laver les pieds et les essuyer de ma chevelure, oui DBZ, parfaitement, je pourrais aussi pleurer de joie en le lisant, le bénir, l'encenser, DBZ, oui l'encenser encore et encore DBZ jusqu'à ce plus personne ne puisse me supporter mais quand on aime, il faut en payer le prix et je serais prête à le payer ce prix pour lui Moya, Moya..., t'as compris DBZ ?

Et voilà que je me mets à écrire comme lui... ;-)

Dirlandaise

avatar 20/01/2009 @ 01:01:31
J'espère ne pas t'avoir effrayé avec ma réponse DBZ.

Je tentais d'imiter le style de Moya dans "Le dégoût". ;-)

Slimnature
20/01/2009 @ 10:08:45
Je commence un livre de Moya... bonheur suprême en perspective !

Excuse mon ignorance,tu veux juste me dire à quoi il carbure?
slim


Slim, il s'agit d'Horacio Castellanos Moya, un journaliste écrivain salvadorien que j'ai découvert récemment. En plein mon style d'écrivain, dur, provocateur, bref... fabuleux.

Je me répète mais son univers me fascine. Ses personnages sont paumés, rongés par l'alcool et souvent dépressifs, aux prises avec des problèmes de toutes sortes... Je me régale à le lire !


J'ai lu assez récemment "L'homme en arme" j'ai trouvé ça assez moyen, pas mal mais sans plus.


Moyen Moya... À mon avis, n'a pas encore donné la pleine mesure de ce qu'il est capable de faire. S'il pouvait seulement mettre son talent au service d'une cause politique ou sociale vraiment engagée et revendicatrice, s'il pouvait aller plus loin que les polars (excellents) qu'il écrit probablement dans un but alimentaire et racoleur, mais mettre son immense talent, sa plume diabolique, sa verve et sa fougue, son cynisme, sa violence, sa rage au service d'une cause, bien alors là DBZ, je pourrais m'incliner encore plus devant lui, lui baiser les mains, lui laver les pieds et les essuyer de ma chevelure, oui DBZ, parfaitement, je pourrais aussi pleurer de joie en le lisant, le bénir, l'encenser, DBZ, oui l'encenser encore et encore DBZ jusqu'à ce plus personne ne puisse me supporter mais quand on aime, il faut en payer le prix et je serais prête à le payer ce prix pour lui Moya, Moya..., t'as compris DBZ ?

Et voilà que je me mets à écrire comme lui... ;-)

Ecrire comme un auteur qui nous inspire n'est une chose,pas grave, ni méritoire, car ce ne serait que du copier/collé,grave?
Non,car rien n'est grave en soi,ce qui serait grave ,c'est de se dire que c'est grave,enfin, tu vois, peut être fade, car ça manque(rait) de créativité.
Le copier/collé finalement est une sorte de fléau social futile et inutile,inutile à l'évolution de l'espèce,mais non à se poser des questions,la preuve.
Le copier/collé empêche d'evoluer,par le fait qu'il nous empêche de réfléchir et puiser dans nos ressources,oui,tout au fond de nos tripes,et utiliser notre raison pour réfléchir.
Peu importe si un auteur nous inspire et si il existe une connotation avec l'un ou l'autre,car,ne dit on pas que tout a été dit?
Cependant,ce qui sort de nos tripes,d'une part nous appartiens,puis, qui est bien plus important qu'un simple titre de propriété,c'est le fait d'avoir utilisé la raison dans une exercice de style,de même que un athlète utilise se muscles pour rendre le corps plus fonctionnel, non seulement pour des performances sportive,mais pour l'usage de tous les jours.
La créativité, contrairement au, copier/collé,a plus de valeur,non pas marchande,ni de valeur personnelle,mais dans le sens de l'entraînement de l'esprit, pour du profitable et de l'utilisable.
Maintenant,le style d'écriture, lui n'est gratuit, même si il s'agit du copier/collé,car il induit des émotions et si les émotions sont excessives,c'est là qu'il faudrait se poser des questions.
slim
PS. l'excessif est une orgie émotionnelle.

Slimnature
20/01/2009 @ 10:50:30

Pourquoi avons nous besoin des héros à encenser,et,ou, de criminels à crucifier?

Quel est ta réponse ?


Bien que la qusetion ne s'adresse pas à moi, ma réponse: nous avons besoin de héros parce que ça aide à vivre (l'identification) et de criminels parce que ça aide à survivre (il y a pire que moi! enfin peut-être...)

Je lis que ce commandant de bord n'a à ce jour donné aucune interview ce qui enrage les médias. Ne serait-ce que ceci, si c'est vérifié, en fait un héros en ce qu'il résiste à la pression médiatique.

Je ne crois qu'on puisse vivre sans admiration ou alors la vie vaut-elle la peine d'être vécue?

C'est probablement ce que les millions d'allemands se disaient ,pour justifier l'attachement à leur héros.
Car au vu de la diligence de leurs actes, envers leur héros,que nous ne nommerons pas, par pudeur,ils ont prouvé au monde que lorsque on a un héros,on fait tout ce qu'il dit de faire,aveuglement,et tous les actes peuvent se justifier,même les injustifiables,l'admiration,du héros, nous empechant de realiser la realité.
Ceci étant, nous avons besoin de héros,parce nous sommes incapables,pas par stupidité,mais par ignorance, parce que on nous l'a pas appris, comment utiliser nos propres valeurs, qui sont en nous.
Alors,on s'en créé à l'extérieur,de l'extérieur,faute de savoir,mais aussi,faute de savoir le risque de suivre aveuglement les héros qui deviens une référence.
Serait ce la solution de facilité?
slim

Dirlandaise

avatar 20/01/2009 @ 12:44:47
Je commence un livre de Moya... bonheur suprême en perspective !

Excuse mon ignorance,tu veux juste me dire à quoi il carbure?
slim


Slim, il s'agit d'Horacio Castellanos Moya, un journaliste écrivain salvadorien que j'ai découvert récemment. En plein mon style d'écrivain, dur, provocateur, bref... fabuleux.

Je me répète mais son univers me fascine. Ses personnages sont paumés, rongés par l'alcool et souvent dépressifs, aux prises avec des problèmes de toutes sortes... Je me régale à le lire !


J'ai lu assez récemment "L'homme en arme" j'ai trouvé ça assez moyen, pas mal mais sans plus.


Moyen Moya... À mon avis, n'a pas encore donné la pleine mesure de ce qu'il est capable de faire. S'il pouvait seulement mettre son talent au service d'une cause politique ou sociale vraiment engagée et revendicatrice, s'il pouvait aller plus loin que les polars (excellents) qu'il écrit probablement dans un but alimentaire et racoleur, mais mettre son immense talent, sa plume diabolique, sa verve et sa fougue, son cynisme, sa violence, sa rage au service d'une cause, bien alors là DBZ, je pourrais m'incliner encore plus devant lui, lui baiser les mains, lui laver les pieds et les essuyer de ma chevelure, oui DBZ, parfaitement, je pourrais aussi pleurer de joie en le lisant, le bénir, l'encenser, DBZ, oui l'encenser encore et encore DBZ jusqu'à ce plus personne ne puisse me supporter mais quand on aime, il faut en payer le prix et je serais prête à le payer ce prix pour lui Moya, Moya..., t'as compris DBZ ?

Et voilà que je me mets à écrire comme lui... ;-)

Ecrire comme un auteur qui nous inspire n'est une chose,pas grave, ni méritoire, car ce ne serait que du copier/collé,grave?
Non,car rien n'est grave en soi,ce qui serait grave ,c'est de se dire que c'est grave,enfin, tu vois, peut être fade, car ça manque(rait) de créativité.
Le copier/collé finalement est une sorte de fléau social futile et inutile,inutile à l'évolution de l'espèce,mais non à se poser des questions,la preuve.
Le copier/collé empêche d'evoluer,par le fait qu'il nous empêche de réfléchir et puiser dans nos ressources,oui,tout au fond de nos tripes,et utiliser notre raison pour réfléchir.
Peu importe si un auteur nous inspire et si il existe une connotation avec l'un ou l'autre,car,ne dit on pas que tout a été dit?
Cependant,ce qui sort de nos tripes,d'une part nous appartiens,puis, qui est bien plus important qu'un simple titre de propriété,c'est le fait d'avoir utilisé la raison dans une exercice de style,de même que un athlète utilise se muscles pour rendre le corps plus fonctionnel, non seulement pour des performances sportive,mais pour l'usage de tous les jours.
La créativité, contrairement au, copier/collé,a plus de valeur,non pas marchande,ni de valeur personnelle,mais dans le sens de l'entraînement de l'esprit, pour du profitable et de l'utilisable.
Maintenant,le style d'écriture, lui n'est gratuit, même si il s'agit du copier/collé,car il induit des émotions et si les émotions sont excessives,c'est là qu'il faudrait se poser des questions.
slim
PS. l'excessif est une orgie émotionnelle.


Slim, on peut emprunter ou tenter d'imiter le style d'un auteur mais tout en exprimant des idées qui nous sont personnelles et qui sortent du plus profond de notre être. On ne peut pas parler à ce moment de copier/coller. Qu'en penses-tu ?

Dirlandaise

avatar 20/01/2009 @ 12:47:20
"L'excessif est une orgie émotionnelle".

Intéressant ça...

Débézed

avatar 20/01/2009 @ 14:10:21
J'espère ne pas t'avoir effrayé avec ma réponse DBZ.

Je tentais d'imiter le style de Moya dans "Le dégoût". ;-)


Même pas peur !

Slimnature
20/01/2009 @ 19:45:53
Je commence un livre de Moya... bonheur suprême en perspective !

Excuse mon ignorance,tu veux juste me dire à quoi il carbure?
slim


Slim, il s'agit d'Horacio Castellanos Moya, un journaliste écrivain salvadorien que j'ai découvert récemment. En plein mon style d'écrivain, dur, provocateur, bref... fabuleux.

Je me répète mais son univers me fascine. Ses personnages sont paumés, rongés par l'alcool et souvent dépressifs, aux prises avec des problèmes de toutes sortes... Je me régale à le lire !


J'ai lu assez récemment "L'homme en arme" j'ai trouvé ça assez moyen, pas mal mais sans plus.


Moyen Moya... À mon avis, n'a pas encore donné la pleine mesure de ce qu'il est capable de faire. S'il pouvait seulement mettre son talent au service d'une cause politique ou sociale vraiment engagée et revendicatrice, s'il pouvait aller plus loin que les polars (excellents) qu'il écrit probablement dans un but alimentaire et racoleur, mais mettre son immense talent, sa plume diabolique, sa verve et sa fougue, son cynisme, sa violence, sa rage au service d'une cause, bien alors là DBZ, je pourrais m'incliner encore plus devant lui, lui baiser les mains, lui laver les pieds et les essuyer de ma chevelure, oui DBZ, parfaitement, je pourrais aussi pleurer de joie en le lisant, le bénir, l'encenser, DBZ, oui l'encenser encore et encore DBZ jusqu'à ce plus personne ne puisse me supporter mais quand on aime, il faut en payer le prix et je serais prête à le payer ce prix pour lui Moya, Moya..., t'as compris DBZ ?

Et voilà que je me mets à écrire comme lui... ;-)

Ecrire comme un auteur qui nous inspire n'est une chose,pas grave, ni méritoire, car ce ne serait que du copier/collé,grave?
Non,car rien n'est grave en soi,ce qui serait grave ,c'est de se dire que c'est grave,enfin, tu vois, peut être fade, car ça manque(rait) de créativité.
Le copier/collé finalement est une sorte de fléau social futile et inutile,inutile à l'évolution de l'espèce,mais non à se poser des questions,la preuve.
Le copier/collé empêche d'evoluer,par le fait qu'il nous empêche de réfléchir et puiser dans nos ressources,oui,tout au fond de nos tripes,et utiliser notre raison pour réfléchir.
Peu importe si un auteur nous inspire et si il existe une connotation avec l'un ou l'autre,car,ne dit on pas que tout a été dit?
Cependant,ce qui sort de nos tripes,d'une part nous appartiens,puis, qui est bien plus important qu'un simple titre de propriété,c'est le fait d'avoir utilisé la raison dans une exercice de style,de même que un athlète utilise se muscles pour rendre le corps plus fonctionnel, non seulement pour des performances sportive,mais pour l'usage de tous les jours.
La créativité, contrairement au, copier/collé,a plus de valeur,non pas marchande,ni de valeur personnelle,mais dans le sens de l'entraînement de l'esprit, pour du profitable et de l'utilisable.
Maintenant,le style d'écriture, lui n'est gratuit, même si il s'agit du copier/collé,car il induit des émotions et si les émotions sont excessives,c'est là qu'il faudrait se poser des questions.
slim
PS. l'excessif est une orgie émotionnelle.


Slim, on peut emprunter ou tenter d'imiter le style d'un auteur mais tout en exprimant des idées qui nous sont personnelles et qui sortent du plus profond de notre être. On ne peut pas parler à ce moment de copier/coller. Qu'en penses-tu ?

Certes,dans ce cas tu t'es appropriée du concept,et ce n'est plus du copier/collé.
slim

CptNemo

avatar 21/01/2009 @ 00:22:29
je lis le très bon "Le club des policiers Yiddish" de Chabon. Exellent mais quand même pas aussi génial que "Les aventures extraordinaires de Clay et Kavalier" (un livre tout a fait génial et pas assez lu)

Prince jean 21/01/2009 @ 01:21:20
les mémoires d' Hadrien

Donatien
avatar 23/01/2009 @ 11:42:54
"L'écriture à l'écoute" de Henry Bauchau.

Essais sur ses inspirations et explorations de l'inconscient.

Avada

avatar 23/01/2009 @ 16:45:25
"La Reine Margot" de Dumas.

Dirlandaise

avatar 24/01/2009 @ 04:30:52
Deux livres d'Horacio Castellanos Moya sur le menu... miammmm !

Ensuite, soit "La trilogie New-Yorkaise" d'Auster ou bien "Les frères Karamazov".

Débézed

avatar 25/01/2009 @ 21:52:06
Quel appétit Dirlandaise ! Pour moi ce sera seulement "Alice est montée sur la table" de Jonatham Letehm !

Math_h

avatar 25/01/2009 @ 22:27:33
Deux livres d'Horacio Castellanos Moya sur le menu... miammmm !

Ensuite, soit "La trilogie New-Yorkaise" d'Auster ou bien "Les frères Karamazov".


J'ai fini la trilogie NY y a quelques jours c'est fantastique! :)

Moi je sais pas encore quel sera mon 4eme bouquin de l'an 2009, j'ai une telle pile sur ma table de nuit que je sais plus quoi choisir!

Dirlandaise

avatar 26/01/2009 @ 01:40:04
Deux livres d'Horacio Castellanos Moya sur le menu... miammmm !

Ensuite, soit "La trilogie New-Yorkaise" d'Auster ou bien "Les frères Karamazov".


J'ai fini la trilogie NY y a quelques jours c'est fantastique! :)

Moi je sais pas encore quel sera mon 4eme bouquin de l'an 2009, j'ai une telle pile sur ma table de nuit que je sais plus quoi choisir!


Oui, la trilogie me fait de l'oeil depuis un certain temps. Je la prends, je la caresse, l'ouvre, la referme, lis quelques lignes... Je suis certaine de ne pas être déçue avec Auster !

J'ai hâte de voir quel sera ton prochain choix Math... ;-)

Dirlandaise

avatar 26/01/2009 @ 03:13:14
Quel appétit Dirlandaise ! Pour moi ce sera seulement "Alice est montée sur la table" de Jonatham Letehm !


Connais pas mais le titre est original ! ;-)

Cafeine

avatar 27/01/2009 @ 15:28:59
Je viens de finir tortilla flat de Steinbeck, décidement c'est chaque fois la même chose avec Steinbeck, on s'attache à ses personnages malgré tous leurs travers. Alors on les suit, cette fois-ci, parfois le sourire aux lèvres. On se prend à envier cette amitié faite d'amour et de foi.

Du coup, à peine fermé, le livre suivant m'est apparu comme une évidence : les clochards célestes de Kerouac...

La suite me dira si c'était bien celui-là.

Virgile

avatar 27/01/2009 @ 15:56:39
Je suis en train de relire tous mes bouquins de lovecraft que j'avais prêté et que je viens de récupérer après plusieurs années, c'est toujours un plaisir! :o)

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