La relique de Jean-Louis Marteil
Catégorie(s) : Littérature => Romans historiques
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A lire Absolument
L'histoire se situe au XIIème siècle, un jeune garcon de quinze ans, Abdon, est le souffre douleur du fief où il habite. Le village est rasé par les barbares mais Adbon parvient à s'enfuir.
Il est alors recueilli par deux moines qui vont le faire entrer dans les Ordres.
Les années passent, Abdon fait partie intégrante de la communauté mais exaspère beaucoup de monde, surtout l'abbé, à cause de sa maladresse.
Afin de pouvoir l'éloigner de l'abbaye un moment, l'abbé va donc l'envoyer en mission afin de récupérer une soi-disant relique. Il sera accompagné par Bernard, son acolyte, et un Frère.
La suite est un enchainement de quête, de gag,...
Ce livre vous tiendra en haleine jusqu'à la dernière page. On y trouve de l'humour, de l'histoire, du policier,...
Les éditions
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La relique [Texte imprimé], roman Jean-Louis Marteil
de Marteil, Jean-Louis
l'Hydre éd. / ROMAN
ISBN : 9782913703285 ; 13 EUR ; 01/04/2010 ; 184 p. ; Broché
Les livres liés
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- L'os de frère Jean
- Le vol de l'aigle
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Les critiques éclairs (3)
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Grosse déception
Critique de Ludmilla (Chaville, Inscrite le 21 octobre 2007, 69 ans) - 28 mars 2016
Seul côté positif : la belle qualité de l’objet livre.
Après un début pas trop mauvais (1 page sur un affrontement entre écureuil et mulots pour une noix), on poursuit sur le village, et là … Le « seigneur du lieu », « Le mâle […] se tourna vers la jeune femme avec cet air satisfait qu’avait dû lui enseigner un sanglier en rut ». On va ensuite découvrir un des personnages principaux (j’avais commencé à écrire « héros » mais franchement, non..), un adolescent qui va nourrir les cochons, la peur au ventre. J’ai eu l’impression que l’auteur se délectait de la cruauté des villageois qui se moquent tous de lui.
J’ai rapidement trouvé cette lecture pénible, entre autres à cause du style :
« Les cimiers aux formes torturées déchirèrent le rideau de poussière, secoués par le roulis régulier et violent du galop des chevaux. Les cavaliers arrivaient, sauvages, c’était une horde terrifiante qui dévorait la forêt, la réduisaient en poussière d’or et d’argent aspirée par le haut par le soleil effrayé ». Etc, etc …
Si au moins l’histoire en avait valu la peine… Je n’ai même pas réussi à atteindre 50 pages sans commencer à lire en diagonale
Pas un livre pour moi, de toute évidence.
Hilarant et triste !
Critique de DE GOUGE (Nantes, Inscrite le 30 septembre 2011, 68 ans) - 19 novembre 2011
Comment se débarrasser d'un importun et se refaire une gloire ?
C'est jouer (sans trop y croire mais quand même) la carte du vol, il n'y a pas d'autre mot, d'une relique glorieuse, censée ramener le fidèle et surtout les gros sous !
Etonnante époque : la violence est quotidienne et la survie d'un monastère n'est pas basée sur la solidarité mais sur le vol pur et simple, chez des confrères, d' un symbole (qui vaut ...ce qu'il vaut !)
L'épopée est fabuleuse ! l'humour toujours présent ! La critique sous jacente, acerbe !
Drôle, déroutant, déconcertant, un gros morceau de plaisir !
Et de tristesse quant à l'analyse de l'humain !
Mais le bonheur l'emporte ................
Sacré nonosse
Critique de Patman (Paris, Inscrit le 5 septembre 2001, 62 ans) - 2 août 2011
Voici notre brave Abdon, flanqué de frère Bernard, un géant sans cervelle et de frère Jérôme, son pire ennemi, maigre comme un clou et à l’esprit vif (exactement le contraire de ses deux acolytes donc !) parti sur les routes dangereuses en quête de l’os miraculeux. Certes, leur chance de réussite est presque nulle, mais au moins la vie de l’abbaye pourra reprendre un cours normal !
Jean-Louis Marteil nous offre ici une superbe fable pleine de drôlerie et tendresse. Un de ces romans que l’on découvre un peu par hasard au détour d’un rayon de bibliothèque et que la curiosité pousse à ouvrir. Une fois que l’on en a lu quelques lignes, on se prend au jeu et on ne peut s’empêcher de le lire en entier et on fait bien !
Richement documenté, une très belle fresque épique avec ses cavalcades, ses rebondissements et un humour omniprésent. On s’attache rapidement aux personnages et on vibre avec eux au fur et à mesure de la lecture.
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