Golden City, tome 5 : Le dossier Harrison
de Daniel Pecqueur (Scénario), Nicolas Malfin (Dessin)

critiqué par Shelton, le 6 novembre 2005
(Chalon-sur-Saône - 68 ans)


La note:  étoiles
En marche vers la vérité...
Commençons par une petite révision. Prenez une feuille, inscrivez votre nom en haut à gauche, le pseudo peut faire l’affaire mais écrivez très lisiblement, s’il vous plait ! ! ! Non, je vais vous éviter cette petite épreuve, mais pour que vous compreniez ce qui va se passer, maintenant, dans le tome 5 de cette série Golden City, je vais, quand même, tant pis pour ceux qui suivent ou/et lisent depuis le départ, vous rappeler quelques éléments…
Notre ami Harrison dirigeait la ville de Golden City depuis la mort de sa mère qui était aussi la fondatrice de cette cité un peu particulière. Golden City est une île flottante pour riches qui veulent vivre à l’abri de la violence, de la pollution, de la pauvreté… Tout aurait pu continuer pour Harrison junior s’il n’avait été trahi par une des personnes qui l’entouraient, une de ses proches… et, du jour au lendemain, le voilà sans identité, criminel, condamné à la prison à vie, exclu et obligé de vivre avec les marginaux, ces enfants sans avenir qu’il découvre… mais qui l’accueillent et lui donnent l’aide dont il avait besoin… Mais, maintenant, il faut qu’il retourne sur Golden City pour faire triompher la vérité, trouver qui sont les traîtres et reprendre sa place… avec, peut-être, un regard différent sur la vie…
C’est au moment où Harrison va se lancer vers Golden City que commence ce tome 5, Le dossier Harrison. Il réussit à pénétrer dans la ville, puis chez lui, en se faisant passer pour un dépanneur lave-vaisselle… mais dans cette ville sécuritaire il est difficile de passer inaperçu et il va devoir travailler à sa mission avec toutes les forces de l’ordre à ses trousses…
Il arrive à aller jusqu’à son bureau et il se met à la recherche du passage secret qui devrait pouvoir le conduire à la vérité… Mais je vois que vous comptez sur moi pour vous y conduire aussi, et, là, je crois que vous rêvez un peu, ce sera à vous de lire les détails surprenants et passionnants de cette énigme… Mais on peut, quand même, vous préciser quelques éléments…
Car, sous ce bureau… il y a un laboratoire, celui du professeur Seed, une amie de sa mère, une femme qui s’est lancée dans l’aventure du clonage humain… Si, rien que ça ! Mais alors… Oui, vous commencez à comprendre… Je n’en dis pas plus…
Pour le reste, non, c’est sûr, je ne peux pas vous en dire plus… C’est un très bel album, plein de suspens, jusqu’à la dernière page car une amie fidèle de Harrison, le vrai, est en danger de mort… C’est toujours aussi bien dessiné, aussi dynamique dans le récit… Non, vraiment, Golden City est une très belle bande dessinée de science fiction…
Mais, quand se referme cet épisode, l’affaire n’est pas encore close… Harrison n’a pas repris sa place et il est encore en danger… Mais on sent bien que l’issue est proche… Allez, encore un volume et on y sera…
Mais quel dommage, il faudra sortir de Golden City pour aller ailleurs… Si vous saviez comme je hais les fins d’histoire, j’aimerais tellement rester bien au chaud dans ces ambiances… enfin, quand elles sont bonnes…
Une bonne série... 7 étoiles

... sans plus. J'attendais mieux de Pecqueur, le génial scénariste de "Marée basse" et de "Thomas Noland", deux séries dans lesquelles le fantastique se mêlait à des réflexions presqu'ésotériques, où le présent se mélangeait à des digressions dans un autrre temps et un autre espace. Après avoir lu toute la série, oserais-je te dire, Shelton, que je suis un peu déçu? Le dessin est bon, sans être génial, on est habitué à mieux avec des gens comme Bourgeon ou Loisel. C'est bon, il n'y a rien à redire, de l'honnête travail d'artisan, là où je m'attendais à du génie, parce que, c'est vrai, Pecqueur n'est pas n'importe qui. Qu'est-ce qu'on devient difficile...

Le rat des champs - - 74 ans - 6 novembre 2005