Un livre que j'avais enfant, on me l'avait offert, mais je ne l'ai jamais lu à l'époque, sans doute un peu freiné par l'épaisseur du livre (pas si épais que ça, mais quand on a 10 ans, un bouquin de 300 pages, ça peut sembler épais... Le premier roman que je me souvienne avoir lu en entier, "Le Chien des Baskerville" de Conan Doyle, est court, mais j'avais mis du temps à le lire à l'époque, et il m'avait semblé vraiment long, tout en ayant très grandement apprécié sa lecture, c'est d'ailleurs toujours un de mes livres préférés, mais passons). Freiné aussi, sans doute, par le sujet, ça ne m'intéressait pas des masses, cette histoire de petite fille et de son amitié avec un lion dans la savane kényane.
Le bouquin, une édition Folio Junior avec un cahier de jeux et d'énigmes au verso, je l'ai perdu depuis moche lurette (pourquoi faudrait-il qu'elle soit toujours belle ?). Je n'ai racheté le livre qu'ultra récemment (la semaine dernière, ça vous va ?) et je l'ai lu dans la foulée, une petite aprèm de lecture tranquille, je ne m'attendais pas à sauter au plafond, ce qui n'est d'ailleurs pas arrivé (en partie parce que je lisais dehors, et donc : pas de plafond), mais j'ai quand même très bien apprécié cette lecture. Le style de Kessel fait qu'on ne lâche pas le livre avant de l'avoir fini, même si on se doute de la fin, et comme j'avais vu, il y a plusieurs années, un TVfilm adapté du roman, je connaissais l'histoire.
Un beau livre pour la jeunesse. Pas le sommet de Kessel, évidemment, mais un beau roman.

Malgré une très bonne réputation, un sujet qui, de prime abord, me paraissait assez sympathique ainsi que de magnifiques descriptions des paysages de la savane africaine je n'ai malheureusement pas réussi à être véritablement convaincu par ce roman. En effet les apparitions de King sont bien trop rares à mon goût j'ai donc eu un peu de mal à m'y attacher alors qu'en règle générale cela m'est assez facile avec les animaux tandis que le personnage de Patricia m'est par contre assez vite devenu insupportable. Certes ce n'est qu'une enfant mais comme elle se comporte comme une petite madame je-sais-tout adorant mener son monde à la baguette tout en refusant d'assumer véritablement les conséquence de ses actes cela me l'a rendu quand même assez antipathique. Le personnage que j'ai trouvé le mieux construit en revanche est celui de Sybil, la mère, qui, malgré ses névroses, est probablement le plus intelligent du roman.

Le véritable point point fort du récit cependant ce sont bien ces descriptions enchanteresse du parc national, de ses animaux ainsi que du Kilimandjaro et il est vraiment regrettable qu'au lieu d'avoir droit aux problèmes de famille du directeur dudit parc on ait droit à plus de passages de ce style.

Dans l'absolu je n'ai certes pas trouvé ce roman mauvais et il a tout de même des qualités mais je reconnais que je l'ai lu sans grand plaisir également d'autant plus que la fin est relativement prévisible car bien souvent les œuvres dans lesquelles un enfant se lie d'amitié avec un animal sauvage se terminent de cette manière. Un classique très apprécié qui n'a donc pas fonctionné sur moi ce qui est un peu frustrant car au vu des autres critiques j'ai l'impression pour ma part d'être totalement passé à côté du charme de ce livre mais tant pis, il faut bien que cela arrive de temps à autre.

J'ai lu ce livre adolescente. J'en avais rêvé bien après. Puis, le voilà que je le redécouvre. Je replonge. Les sentiments de liberté, de voyage sont toujours aussi présents. Je me sens emportée dans la brousse et je tremble pour l'enfant . Un livre à lire;

Lire LE LION de Joseph Kessel, c'est s'offrir plusieurs plaisirs de lecture.

Celui d'un beau conte, relatant l'histoire attachante et tragique de la relation fraternelle entre une petite fille et un lion devenu son compagnon de jeu.
Un conte, certes, mais dont les personnages, loin d'être stéréotypés, sont dotés d'une personnalité, finement analysée qui se révèle dans chacun de leurs gestes ou de leurs regards.

Celui d'un documentaire animalier sur la faune de la réserve d'Ambolesi au Kenya et sur les paysages qu'offre ce parc au pied du Kilimandjaro.
Toutes les images de ce que la télévision nous a présenté de multiples fois s'étalent ici sous la prose souple, ample et majestueuse de Kessel. Paysages immobiles, animaux au repos ou dans leurs courses folles, bruits, odeurs couleurs, tout est là pour nous faire partager un monde qui a conservé sa primitivité.

Celui aussi d'un récit de voyage. Kessel signale dans la page liminaire de son roman ( car il s'agit d'un roman dont les personnages principaux sont inventés) qu'il s'est inspiré de l'expérience qu'il a vécue dans ce Parc National grâce à son directeur qui lui a fait partager sa « longue et rare expérience ».
On découvre ainsi l'organisation du parc , son règlement, le quotidien de ceux qui y sont employés : Rangers, gardes chauffeurs et les risques auxquels ils sont exposés.
N'y manquent pas non plus les peuplades qui vivent aux abords du Parc: les Masaï, ces bergers nomades auxquels Kessel fait allusion à plusieurs reprises- comme pour nous familiariser progressivement avec leurs coutumes- avant de nous faire vivre de l'intérieur la cérémonie d'initiation qui précipitera le dénouement tragique.

J'avais découvert ce roman dans les années 60, je viens de relire et il n'a rien perdu pour moi de son charme : celui d'un magnifique et touchant safari !

La beauté des animaux sauvages mérite respect, les approcher nécessite de les connaître, tant dans leur mode de fonctionnement que de manière plus "personnelle". C'est ce que nous apprend ce roman mignon et poétique, un tantinet naïf en sa forme, plus sérieux et dense qu'il en a l'air en apparence. Il est à méditer, un peu à l'instar du Petit prince, de Saint-Exupéry.

Cet ouvrage fut longtemps un passage obligé pour les collégiens. Comme toujours dans de telles situations, on a créé des adversaires artificiels du Lion, ceux qui n’ont jamais aimé lire pour répondre à des questions, préparer des fiches de lectures, écrire des pages et des pages sur les rapports entre l’homme et la nature, sur l’amitié entre une jeune fille et les animaux sauvages… Là, oublions un instant les devoirs et les lectures obligatoires, et ouvrons, ensemble, un excellent roman accessible à tous !

Nous avons souvent entendu parler des grandes réserves naturelles d’Afriques orientales. Certains ont peut-être même pu aller faire un safari photos au Kenya… Dès les premières pages nous nous retrouvons dans cette Afrique à une époque où les grandes réserves se mettent en place. C’est encore expérimental, on les confie souvent, au nom des nations colonisatrices, à des anciens chasseurs de fauves. John Bullit en fait partie. Au nom de sa majesté britannique, il poursuit tous les braconniers, lui dont le palmarès ne tiendrait pas dans un roman de trois cents pages. Sa femme, Sybil, s’ennuie à mourir dans cette campagne si éloignée des villes, des magasins, de la vie mondaine…

Mais, notre auteur, Joseph Kessel, va rencontrer un être d’exception, une fille, celle de nos hôtes, Patricia. C’est une fille comme les autres, avec son caractère, ses sautes d’humeur, son amour et sa tendresse pour ses parents… mais si différente dès qu’elle est au contact des animaux sauvages. Elle a, c’est sûr, une relation particulière avec la nature… Elle est surtout l’amie du King, le roi de la savane, le fameux lion ! Le visiteur saura-t-il amadouer Patricia, lui donner des gages de sa bonne foi, pour qu’elle daigne lui offrir une rencontre avec l’animal qui représente tout dans cette région ?

Je ne veux pas tout vous raconter dans cette petite invitation à une lecture estivale. Vous aurez bien compris que vous allez le rencontrer ce King… restera à savoir pourquoi il est l’ami de Patricia et quels sont les rapports des différents personnages avec ce fauve impressionnant…

Un magnifique roman qui va vous offrir des scènes de toute beauté, d’un humanisme profond et qui font prendre conscience de ce qu’est la nature, l’humanité, et les rapports possibles entre humains et animaux… On n’est pas encore à l’époque du développement durable, mais certaines interrogations de Joseph Kessel trouvent encore des échos aujourd’hui en dépassant le romantisme de l’amour de l’homme pour la nature…

Dans ce roman, Joseph Kessel nous prouve, une fois de plus, que le grand reportage et la littérature sont de la même famille. Il est d’ailleurs dommage de ne plus avoir aujourd’hui dans notre presse, dans ce qu’il en reste, des plumes comme Kessel, Benoît, Malraux, Monfreid… ils m’ont fait découvrir le monde, l’humanité et m’ont donné le goût de l’écriture, de la lecture, de la vie tout simplement…

Une histoire d'amitié formidable entre une petite fille et un lion, Joseph Kessel nous embarque au Kenya sur les pieds du mont kilimandjaro, on découvre la vie dans la savane africaine, les coutumes des tribus africaines et surtout la tribu des Massaï, et l'histoire de la famille de Patricia ( ses relations avec ses parents ), son amitié avec le narrateur ainsi que l'amitié avec le Lion King, une histoire belle, émouvante et triste.

Je l'avais lu pour la première fois à l'âge de dix ans lorsque j'étais en 6e et je l'ai redécouvert avec un immense plaisir en me replongeant dans les oeuvres de Kessel. Un réel plaisir! Je pensais d'ailleurs le lire avec mes élèves. Le dépaysement, la force des liens entre les personnages, une bonne entrée en littérature.

Un très beau roman, qui, comme le soulignent certains est à la fois un peu trop mature pour les enfants à qui on le "fait lire", et une peu naïf ou décalé pour certains adultes qui ne "marchent" pas, n'entrent pas dans l'histoire des personnages humains.

Il est peut-être un peu daté, avec notre environnement social et nos critères d'aujourd'hui, mais après tout chaque écrivain est plus ou moins marqué par son époque - que dire de Proust, dont les textes toujours aussi beaux et riches, sont évidemment très datés, mais le lecteur doit faire la part des choses.

Cependant, le texte est si beau, et ses qualités si grandes qu'on peut passer par dessus ces objections et le relire pour profiter d'un texte "de base" pour une bonne bibliothèque.

Un livre avec une très belle écriture, indéniablement.
Le début du roman est pour moi la partie la plus réussie: quand certains livres peinent à nous faire rentrer dans l'histoire, celui-ci nous en donne les clés de façon naturelle et immédiate.
Les personnages sont plutôt bien représentés mais c'est clairement l'environnement qui les entoure, la faune de la savane africaine qui est le mieux mis en valeur à défaut des humains.

Le plus gênant restera pour moi le personnage de Patricia. Je n'ai pas du tout, mais alors pas du tout, accroché à ce dernier. C'est une belle fable que ce livre, mais ce personnage gâche l'ampleur qu'il aurait pu prendre en ruinant les scènes où il est présent par un décalage évident avec le roman. Le prénom pour commencer dessert le roman, il ne sort de nulle part et n'est pas adapté, l’alternance entre maturité et gaminerie de Patricia ruine certains instants magiques et l'ambiance que Kessel avait réussi à imposer à son roman. Les réactions de Patricia sont ridicules et on frôle la pédophilie avec le personnage principal, celui me faisant fortement penser à Humbert-Humbert du Lolita de Nabokov: jamais explicite mais beaucoup trop d'allusions tangentes. C'est de l'amitié oui, mais je n'ai pas pu m'empêcher d'y voir autre chose.

Je lirai donc bien volontiers d'autres livres de Joseph Kessel pour le plaisir de sa prose et de sa poésie. J'espère en revanche un scénario mieux ficelé.

Ce livre est fabuleux, j'ai toujours adoré les animaux, passionné par les fauves, le lion, le roi, la domination incarnée, la démarche impériale. Après la lecture de ce livre, mon amour pour les bêtes et plus particulièrement pour ce roi n'ont pu qu'être amplifiés.
On se retrouve vraiment en Afrique, nous n'avons aucune difficulté à imaginer les monts enneigés du Kilimandjaro, la brousse, la chaleur étouffante, dès que je prenais ce livre, je m'en allais réellement, c'est là que l'on reconnaît les vrais romanciers, ils nous transportent, je l'ai rarement autant été. Mais plus qu'un roman, c'est une partie de l'injustice de la vie qui est illustrée, je ne raconterai pas la fin, ça m'est trop souvent arrivé de me faire avoir de cette manière, mais il n'y a pas qu'une belle histoire à vivre avec ce bouquin, il y a de la noblesse et de la réflexion à récupérer également.
Juste fabuleux.

J'ai lu ce livre très jeune ( l'un de mes premiers hors bibliothèque verte........ ) et en ai conservé un souvenir ému .
Histoire d'une forte complicité entre une enfant et un lion..... à lire à 2 niveaux.
On est transporté en Afrique , dans la savane animalière .
Du grand KESSEL !

Joseph Kessel est un poète. Ses descriptions nous embarquent en Afrique, nous attachent aux personnages. L'histoire est belle même si elle est tragique. C'est une histoire d'amours, avec un s oui, amour d'une petite fille, d'un père, d'une mère, d'un lion, d'un pays, de la vie sauvage....On y apprend aussi les conditions de vie des colons à cette époque, les coutumes Masaï. Très enrichissant sur tous les plans. J'adhère !

c'est un bouquin qu'on trouve encore sur les meilleures places des étagères des biblios car il est très demandé. Moi aussi j'ai aimé ce livre que j'ai lu en 2006 et j'en garde un bon souvenir.
C'est un livre pour petits et grands !
Joseph Kessel était aussi un sacré grand bonhomme !

Un livre sur les splendeurs du Kenya et sur l'amitié d'une petite fille, Patricia, et d'un lion, King.

Un livre que j'ai lu et relu sans m'en lasser, attendant chaque fois le dénouement avec la même tension... et la même émotion.