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L'autre laideur, l'autre folie critiqué par Julius, le 7 décembre 2005 La note: 
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| La laideur d'un côté, la folie de l'autre. Une rencontre atypique ? peut-être pas. Dur de parler de la laideur, je trouve que c'est un sujet peu évoqué dans les livres et les BD, délicat à traiter. Abreuvés, ou plutôt gavés de beauté à longueur de journée, la laideur devient une caricature d'elle-même, insupportable ou à éviter ! Peut-être nous rappelle-t-elle les couleurs de nos âmes ... non ! aux egos surdimensionnés => je déconne :-))) La laideur rencontre la folie. Cette dernière est plus souvent traitée mais peu connue, stéréotypée à outrance -> télévision oblige. Tu cries ta joie => t'es fou !!!! ... non, tu nous les casses c'est tout. En fait, elle est souvent subtile et terriblement intéressante mais on n'a pas le temps de s'y intéresser et par dessus tout elle nous semble étrangère, de là à ce qu'elle nous pique notre boulot ... La folie et la laideur ? on les a en nous, au plus profond, dans l'arrière boutique de nos sentiments, derrière une porte blindée, eh oui que voulez vous ? probablement qu'elles parlent trop vrai, alors certainement en plus d'une porte blindée, une insonorisation => non je déconne, j'suis fou ! :-)) Bon revenons à l'album, de la douceur ! voilà à quoi on ne s'attend pas d'un sujet traitant de laideur et de folie. Une grande sensibilité évidemment et un jeu de lumière (des âmes ?) que j'adore, noir et blanc oblige, je fais pas confiance aux couleurs, elles mentent. Quelques planches tout simplement fantastiques tant sur le plan du graphisme que du découpage. Alors devinez quoi, de cette rencontre entre la laideur et la folie, que va-t-on retenir ? un subtil moment de séduction, le don de soi, vivre avec nos faiblesses, être heureux, une grande BD ? faut certainement y réfléchir ... |
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