Le Viol cosmique
de Theodore Sturgeon

critiqué par Pendragon, le 26 décembre 2005
(Liernu - 54 ans)


La note:  étoiles
Metaphysique des étoiles
Pas facile de résumer ce roman, sorte de fable métaphysique sur des intelligences plus intelligentes que nous ne pourrions le comprendre. Au-delà des dieux, des entités libres (réellement libre de toute contrainte, de temps et de lieu) errent dans l’espace, à la recherche de mondes à ingérer, à la recherche de nouveautés, quelles qu’elles soient, aussi infimes soient-elles ! Le temps n’est rien pour la Méduse, elle a déjà englouti des millions de mondes et la Terre ne sera rien d’autre qu’une morsure du bout des dents dans la cerise du gâteau. Oui mais…

Oui mais pour ingérer tout un monde à la fois, il faut en faire une seule entité, hors, les humains sont des millions d’entités différentes et donc la première totale et complète incompréhension de la Méduse est « comment ce monde peut-il survivre sans une intelligence commune ? ». Bah, qu’à cela ne tienne, fusionnons ces esprits vils et médiocres et croquons-les comme les autres. Oui mais…

Oui mais, les êtres humains une fois fusionnés réagiront de manière bien imprévisible !