La tempête en question, c’est celle qui donnera des sueurs froides à Peter et sa bande, suite à un stratagème destiné à éloigner les pirates de l’île imaginaire. Mais le réel point fort de ce tome, c’est la scène finale incroyable et terrible de la fin, où Peter révèle définitivement sa part d’ombre, lorsqu’il revient à Londres pour revoir sa mère dont il espère toujours s’attirer la tendresse. On repense du coup au mémorable passage dans les brumes d’Opikanoba dans l’épisode précédent.
A noter la trouvaille excellente et osée par rapport à la version originale concernant Jack l’Eventreur, double maudit de Peter Pan, qui apparaît pour la première fois dans la série.
Dessin vif, couleurs agréables et mise en page impeccable se conjuguent parfaitement à l’intérieur d’un récit sans faute de rythme. Ce tome nous emporte un peu plus dans cette fantastique aventure qui bien sûr fait vivre l’enfant en nous, adultes que nous sommes, mais sans mièvrerie disneyenne bien au contraire. D’ailleurs, ce Peter Pan-là n’est pas vraiment à mettre entre toutes les mains.
Blue Boy - Saint-Denis - - ans - 1 août 2013 |