Edisto
de Padgett Powell

critiqué par Aaro-Benjamin G., le 11 janvier 2006
(Montréal - 55 ans)


La note:  étoiles
Du déjà lu
Dans la lignée des copies du roman de Salinger « L’attrape-cœur », celui-ci est le parcours d’un jeune adolescent blanc, cette fois dans un univers de noirs à Edisto, une petite ville côtière de l’État de Georgie. Élevé par une mère excentrique appelée « la duchesse » qui lui donne comme mission de devenir écrivain, ce garçon précoce fera une virée dans sa ville pour s’imprégner de sa culture et de ses habitants.

Comme c’est souvent le cas dans les récits initiatiques, il n’y a pas vraiment d’histoire. Ce sont des chroniques éparpillés. J’ai été particulièrement déstabilisé par la narration, trop mature pour être celle d’un gamin de douze ans. De plus, le texte est souvent constitué de dialectes, les scènes sont floues et les personnages de peu d’intérêt. Il faut une certaine ouverture pour s’imprégner de l’ambiance des romans du Sud des États-Unis. Une ouverture que je n’avais probablement pas à ce moment.