Arrêtez le carrelage de Patrick Raynal
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers
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Il arrive même à expliquer le titre!
Comme vous le savez, et sinon, je le rappelle rapidement, Le Poulpe est une sorte de justicier masqué, ou du moins anonyme qui met son talent, son courage et ses méthodes disons, assez libres, au service de son sens de la justice, dans les situations où la justice officielle, justement, échoue. La série présente la particularité d’avoir été écrite par des auteurs de polars très différents (quand ce n’est pas antagonistes) qui reprennent tout à tour le personnage, lui imprimant leur marque, leur style, leurs préoccupations et leur philosophie de la vie.
Cette aventure-là a été écrite par Patrick Raynal, elle est donc «gauchiste». Pourquoi pas?
L’action se situe en Bretagne, dans un petit village de pêcheurs où une gendarmerie accompagne quelques rudes Bretons dans leurs petites maisons blanches. Dans un si petit village, normalement, il n’y a pas de gendarmerie, mais c’est que celui-ci, une presqu’île, est séparé du reste du monde par un terrain militaire. L’attention du Poulpe a été attirée sur ce village par article de journal narrant la mésaventure d’un vieux marin pêcheur qui vient d’y perdre son bien le plus précieux, son bateau ayant sauté sur une mine datant apparemment de la dernière guerre mondiale. Ce qui s’explique difficilement…
Une fois sur place, comme on s’en doute, le Poulpe se fera des amis, parfois inattendus - mais je vous laisse la surprise - et bien évidemment des ennemis, plus convenus, ceux-là.
C’est pas mal. On passe un bon moment de détente, sans s’ennuyer une seconde. Ce n’est pas de la Grande Littérature, les concepts littéraires n’en sortent pas bouleversés, mais c’est tout à fait convenablement écrit et c’est bien agréable aussi de s’amuser un peu.
Si je vous dis que le Poulpe ne meurt pas et même, qu’il gagne à la fin, j’aurai tout défloré? Ben non, comment feraient les copains, sinon, pour les autres épisodes ?
Les éditions
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Arrêtez le carrelage [Texte imprimé] Patrick Raynal
de Raynal, Patrick
Éd. Baleine / Le Poulpe (Paris).
ISBN : 9782842190033 ; 8,00 € ; 19/05/1998 ; 148 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (2)
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Vive le poulpe !
Critique de Vinmont (, Inscrit le 12 août 2014, 50 ans) - 5 janvier 2020
Il s'agit là d'un des premiers volets de la série et Patrick RAYNAL s'en sort très bien.
Un bon cru, un bon moment, un bon poulpe !
Un épisode du « Poulpe »
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 4 novembre 2008
Cet épisode est breton. A peine rentré d’une quelconque expédition pour retrouver son monde au « Pied de porc à la Sainte-Scolasse » (oui, c’est le nom de son bistro de prédilection), il est interpellé aussi vite par un entrefilet dans le journal ; un chalutier breton a coulé, explosé par une mine allemande. L’époque n’étant plus celle de la guerre, loin s’en faut, mais l’actuelle, d’époque, Le Poulpe trouve motif à nouvel exploit (oui, il a un flair infaillible pour dénicher les coups tordus), de ses exploits de redresseur de torts et d’injustices. Le voilà donc parti à Kerletu, s’immerger dans le village, dénicher la vérité et punir les méchants !
C’est très moral Le Poulpe. Il y a des gentils – les amis du Poulpe – et puis des méchants – ceux qui occasionnent les entrefilets dans les journaux et qui motivent le Poulpe pour ses croisades.
Cet épisode–ci est très bien écrit et réalisé. Il y a même des morts, comme dans la vraie vie, mais à la fin … Il y a toujours un Poulpe ! Monde de la Bretagne profonde et rurale qui se défend contre les forces de l’argent-à-tout-prix.
Petit fond politique – la gauche à l’honneur – et honte aux édiles. Encore qu’un Capitaine de gendarmerie tire son épingle du jeu. Une rareté, je pense !
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