Les lépreuses de Henry de Montherlant
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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Contagieux
"Les Lépreuses", c'est le tome 4 des "Jeunes Filles". Alors Costal est un écrivain fasciné par le sexe et la littérature.
Alors qu'il s'amuse, sa promise Solange Dandillot se met à psychosomatiser son mal de Costal. De retour, Costal accepte, sous les pressions de la mère de Solange, d'épouser Solange, mais l'envie n'y est pas car qu'est ce que le mariage sinon une bêtise qui emprisonne l'homme?
Alors Costal s'en va en Afrique et pense avoir contracté la lèpre avec Radidja. Alors que faire? Et Solange va-t-elle accepter Costal? A côté du couple Costal-Solange est Andrée Aquebot qui est l'amoureuse genre Virginie dans "Paul et Virginie", celle qui se mouille pas et qui mouille pas... Mais que sont les femmes pour Costal???
Bref lisez ce roman messieurs et vous aurez une autre image de la femme, je vous le dis.
Les éditions
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Les Jeunes filles [Texte imprimé] Henry de Montherlant,...
de Montherlant, Henry de
Gallimard / Collection Folio.
ISBN : 9782070361991 ; 84,37 € ; 18/09/1972 ; 251 p. ; Poche
Les livres liés
- Les jeunes filles
- Pitié pour les femmes
- Le démon du bien
- Les lépreuses
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Les grands mots ça sert à tout
Critique de Antihuman (Paris, Inscrit le 5 octobre 2011, 41 ans) - 12 octobre 2012
D'aucuns pourront lire entre les lignes un grand cynisme maniaque et obsessionnel tandis que d'autres se révulseront contre le machisme presque génétique de l'auteur. Le passage ou, par exemple; il décrit l'impossibilité pour une femme de se hisser adroitement et simplement comme un homme sur un tramway en partance, est tout à fait savoureux. Il y en a qui détestent, et d'autres encore qui apprécient, établissant des connections entre leur propre vie et ce genre d'oeuvres, sans se réduire en principes conventionnels et faciles. De toute façon il y est surtout question de franchise, à l'intérieur on y parle de tout mais aussi d'amour, comme d'ailleurs de maladies, ou de ces virus profonds et dissimulés.
Le style de Montherlant !
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 25 juin 2001
J'ai bien aimé aussi les téléfilms faits sur "Les Jeunes Filles" il y a de cela un bon bout de temps. Jean Piat y était un Costal des plus cynique, élégant, parfait, alors qu'Emmanuelle Riva, avec sa longue figure de désespérée et de bigote confite, y était sublime de tristesse et d'incapacité à vivre autrement que dans ses rêves de frustrée !
De très bons livres !
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