Hitchcock/Truffaut de Alfred Hitchcock, Helen G. Scott, François Truffaut
Catégorie(s) : Arts, loisir, vie pratique => Cinéma, TV
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en tête à tête avec un maitre du cinéma
Dans ses tous débuts de critiques de cinéma le futur réalisateur François Truffaut a eu plutôt la dent dure vis à vis d'Alfred Hitchcock
Quelques années après enfin convaincu du génie du maître du thriller il réussit à entamer un dialogue avec le réalisateur de psychose, sueurs froides, les oiseaux, la mort aux trousses...
L’ouvrage est le produit de ce dialogue exceptionnel entre deux hommes de générations distinctes qui auront marqué l'histoire du cinéma mondial.
Ce qui fait l'intérêt de cet ouvrage c'est à la fois les questions (les interrogations d'un grand cinéaste sur l'oeuvre d'un de ses grands aînés), que les réponses.
On est au coeur de la création artistique et c'est passionnant.
Un ouvrage d’une grande intelligence pour ne pas oublier le génie des deux réalisateurs.
Un classique pour tous les cinéphiles.
Les éditions
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Hitchcock/Truffaut [Texte imprimé] avec la collab. de Helen Scott
de Truffaut, François Hitchcock, Alfred Scott, Helen G. (Collaborateur)
Gallimard
ISBN : 9782070735747 ; 61,00 € ; 21/05/2003 ; 311 p. ; Relié
Les livres liés
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Les critiques éclairs (3)
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Une somme
Critique de Bookivore (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 42 ans) - 27 novembre 2023
Souvent drôle, car Hitchcock avait beaucoup d'humour, jamais ennuyeux même au début du livre consacré à la période muette (puis parlante) et britannique (à partir de la page 100, un petit peu après en fait, on aborde la période américaine), et rempli d'autocritique, Hitchcock est parfois très sévère avec certains de ses films.
Ce livre donne envie de voir et/ou revoir les films du Maître, et inutile de rappeler à quel point certains d'entre eux, et notamment ceux de la période 1954/1964, sont immenses ("Vertigo", "La Mort aux trousses", "Les Oiseaux", "Psychose"...). Sans oublier les plus anciens "Les Enchaînés" et "Une Femme disparaît".
J'avoue être personnellement assez fan, aussi, du "Rideau déchiré", un de ses derniers films, pas souvent considéré comme un grand cru, mais qui, personnellement, me fascine assez, même si mes deux préférés restent à jamais "Les Oiseaux" et "La Mort aux trousses".
Ce livre, volumineux et lourd, est souvent vendu à un prix assez prohibitif, mais personnellement, je ne regrette pas un seul centime. A acheter dans sa version "définitive" parue en 1983, trois ans après la mort d'Hitchcock (et un an avant celle de Truffaut...) et comprenant un chapitre supplémentaire, la version initiale datant, elle, de 1967.
Une lecture parfois difficile
Critique de Gregou (, Inscrit le 20 février 2013, 38 ans) - 26 mars 2013
Travelling arrière pointilliste sur une belle carrière
Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 47 ans) - 28 mai 2006
Il a commencé son travail de recherche et le début de ses rencontres secondé de Claude Chabrol. On eût pu trouver pensum plus désagréable...
Le résultat est passionnant. Cet ouvrage, bien et richement illustré, livre ce qu'il semble bien promettre, les explications symboliques, celles des techniques de mises en scènes, photographies à l'appui.
Il explique comment attirer l'attention du spectateur, les malheurs qui arrivent à des personnages incarnés par des acteurs connus impressionnent plus et suscitent davantage l'intérêt que les autres, et un meurtre en milieu de film suffit à maintenir la tension jusqu'à la fin. Il explique aussi comment gérer l'atmosphère du film pour pouvoir éviter une fin heureuse et mieux faire passer cette privation de "happy end". Il y a évidemment d'autres petites révélations qu'il serait dommage de déflorer ici.
Beaucoup de ses films sont adaptés de romans, notamment de Daphné du Maurier, pour Rebecca et The Birds - Les Oiseaux - entre autres, Boileau-Narcejac pour Vertigo - Sueurs froides -, Cornell Wollrich pour Rear Window - Fenêtre sur cour - et Robert Bloch pour Psycho - Psychose -. Hitchcock dit qu'il ne faut pas que l'auteur adapte lui-même son oeuvre car il ne connaît pas les codes cinématographiques ; en gros, ça n'est pas son travail.
Après, chacun a ses phases privilégiées, en fonction des films que l'on préfère, pour ma part le chapitre 11 où sont décortiqués Rear Window - Fenêtre sur cour - et Vertigo - Sueurs froides - . Psycho est traité dans le chapitre 13.
C'est un beau livre, passionnant, qui permet de découvrir le cinéaste "de sa propre bouche", de manière historique.
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