Un rien m'habille
de Élodie Piveteau

critiqué par Laure256, le 24 février 2006
( - 52 ans)


La note:  étoiles
Sensualité !
Ce petit livre est une histoire brève et synthétique de la lingerie féminine, mais abondamment illustrée par les sublimes photographies de Philippe Vaurès-Santamaria. On peut regretter le format compact (15 X 17 cm seulement) mais la qualité est au rendez-vous et le prix tout petit : on ne peut pas tout avoir ! L’ouvrage fait la part belle aux parures modernes, si bien que l’on pourrait penser parfois à un catalogue publicitaire ou de VPC, mais l’auteur évite cet écueil en ne légendant pas les photos : pour les modèles actuels, on ne sait pas de qui ils sont ! Dommage d’ailleurs car quelques hauts (ou bas) sont si beaux que j’aurais bien aimé avoir une idée du créateur, de l’année, etc. Seuls 3 lignes de remerciements en fin d’ouvrage créditent les marques, mais sans précisions quant aux pages du livre. C’est donc bien seulement pour le plaisir des yeux !
Un aperçu de ce petit jeu de mode historique à travers 6 chapitres, ne cherchez pas le sommaire, il n’y en pas ! je vous le livre ici : 1) de l’artisanat à l’industrialisation, 2) au temps du trousseau, 3) histoire de couleurs, 4) morceaux choisis, 5) de l’alcôve au grand écran, 6) matières premières.
Cet extrait : "la lingerie nourrit le narcissisme qui sommeille en chacune. C'est Chantal Thomass qui le comprit parfaitement en remettant au goût du jour les dessous canailles. Pour elle, à la fin des années 1970, "les femmes ont redécouvert qu'avec la lingerie elles pouvaient avant tout se faire plaisir à elles-mêmes." Le désir de plaire est doublé du plaisir de se plaire" (p.188)