« Il faut bien que quelqu’un monte sur le ring et dise : je suis fier d’être français »…
Tel est l’incipit de ce petit pamphlet rédigé par Max Gallo , en 2006. C’est-à-dire - est-il bien utile de le rappeler ? - peu de temps avant la « victoire » de Ségolène Royal aux présidentielles de 2007 qui virent la victoire, bien réelle, celle-là, de Nicolas Sarkozy…
Un peu plus loin, Max Gallo nous parle de « boxer à la française » ; et s’il n’en reste qu’un, il sera celui-là, pour monter sur le ring… Aussi nous démontre-t-il, avec une certaine efficacité faite de conviction et d’exemples bien choisis, que l’avenir de la France n’est certainement pas dans le renoncement face à son histoire, ni dans l’autoflagellation et la repentance, dans une époque qui porte au nues, certes réduite mais bien réelle, une frange de sa population qui prétend « niquer la France »…
Un petit bouquin trouvé au fil des vacances et dont j’ignorais l’existence. Pfffuitttt : ça décoiffe ! et sous la plume du si policé Max Gallo ! que ce soit Giscard ou même Mitterrand dont il fut ministre, nul n’est épargné… Même pas la Presse, jamais citée mais qui transparaît dans l’utilisation à maintes reprises de terme « folliculaire » qui désigne de façon péjorative les journalistes…
Surprenant ce petit essai quand on connait Max Gallo pour l’avoir si souvent écouté jusqu’en 2014 commentant l’actualité de la semaine dans l’émission de radio (dimanche de 11h à 12h, sur France Culture) de Philippe Meyer, « L’esprit public » ; Max Gallo, le toujours si pondéré qu’il en était parfois lénifiant… Rien de ça ici : on trouve un Max Gallo combatif en diable. Il faut dire que la France semble oublier son Histoire ; pire elle semble la renier !
Un Max Gallo comme je n’imaginais pas qu’il pouvait être ; et qui conclut : « Si quelqu’un ou quelqu’une tient ce discours-là, celui de la fierté nationale, c’est-à-dire de l’Histoire assumée, alors que l’avenir est ouvert, on pourra affronter la tempête vent debout. Les risques de Naufrage seront grands, parce que l’époque est aux tsunamis, mais au moins n’y aura-t-il pas eu sabordage. » Courageux, non ?
Lecassin - Saint Médard en Jalles - 69 ans - 12 août 2015 |