La Compagnie : Le grand roman de la C.I.A. de Robert Littell

La Compagnie : Le grand roman de la C.I.A. de Robert Littell
( The Company : a novel of the CIA)

Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers

Critiqué par Alphabétix, le 16 mars 2006 (Inscrit(e) le 16 mars 2006, - ans)
La note : 7 étoiles
Moyenne des notes : 8 étoiles (basée sur 5 avis)
Cote pondérée : 6 étoiles (13 208ème position).
Visites : 6 712  (depuis Novembre 2007)

Pour amateur du genre.

Je reconnais à cet auteur un souffle certain. Pour écrire une brique de plus de 900 pages capable de maintenir l'intérêt du lecteur, il en faut pas mal.

Mêlant astucieusement fiction et réalité, héros romanesques et personnages historiques, Littel raconte l'histoire de la CIA depuis ses débuts sous le nom d'OSS (Office of stratégics services). C'est à la fois un roman d'espion et le récit des grandes histoires d'espionnage au cœur de certains épisodes clés des 50 dernières années. Pour amateur du genre seulement.

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Les éditions

  • La Compagnie [Texte imprimé], le grand roman de la CIA Robert Littell trad. de l'américain par Natalie Zimmermann
    de Littell, Robert Zimmermann, Natalie (Traducteur)
    Buchet-Chastel / Buchet/chastel
    ISBN : 9782283019191 ; 3,09 € ; 06/06/2003 ; 900 p. ; Broché
  • La Compagnie : Le Grand Roman de la C.I.A. de Robert Littell
    de Littell, Robert
    Seuil
    ISBN : 9782020633635 ; 10,10 € ; 27/05/2004 ; 1248 p. ; Poche
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Un très long roman d'espionnage

9 étoiles

Critique de ManueKris (, Inscrite le 14 mai 2015, 35 ans) - 15 mai 2015

Ce roman, avec plus de 1200 pages, peut paraître parfois très long et tout d'un coup, on est pris par le suspense d'une désertion, d'une infiltration, d'un débarquement dans la Baie des Cochons, de la découverte d'une taupe soviétique dans la CIA, etc. Et on se retrouve à finir les +1200 pages!
Avec ce roman, on apprend pas mal sur des grands moments de la Guerre Froide en croisant des personnages réels (Philby, Kennedy, Reagan, Castro, etc etc). Et il n'est pas très "pro américain" : plusieurs fois il met l'accent, entre autre, sur la méthode américaine ie former des milices, donner des armes, les pousser à la révolte (Hongrie, Cuba,...) et les laisser se faire massacrer. Enfin, il a un aspect visionnaire en faisant dire à ses personnages que le fait de donner des armes aux fondamentalistes islamiques pourrait se retourner contre l'Occident...
Bref, ne pas se laisser décourager par l'épaisseur du livre et quelques passages très politiques!

La guerre froide.

6 étoiles

Critique de Pat (PARIS, Inscrit le 21 mars 2010, 60 ans) - 15 mai 2010

Enorme pavé de 1200 pages, ce roman retrace un demi-siècle de lutte entre la CIA Américaine et le KGB soviétique.
Un peu indigeste, avec de nombreux noms à retenir, il est vraiment très long.
Malgré tout, pour ceux qui ne connaissent pas cette période , il peut être intéressant de lire ce livre qui revient sur certains évènements, comme le Berlin de l'immédiat après-guerre, la révolte Hongroise de 1956 ou encore le débarquement raté de la Baie-des-cochons à Cuba.
On peut regretter qu'il passe sous silence d'autres évènements majeurs de cette époque, comme le mouvement "SOLIDARNOSC" en Pologne par exemple ou bien encore la révolte des habitants de Prague en 1968.

« Tristement célèbre »

8 étoiles

Critique de Béatrice (Paris, Inscrite le 7 décembre 2002, - ans) - 2 février 2010

Une vaste intrigue très prenante, une exceptionnelle maitrise du dossier, un regard critique. Chapeau, Mr Littell ! Les grandes manœuvres de la CIA et du KGB, 40 années de guerre froide évoquées de manière NON exhaustive. 1200 pages en version poche. « La CIA, tristement célèbre » - dixit la dernière couverture. Hé oui, c’est tout à fait ça

L’auteur remet en question la légitimité des certaines interventions de la CIA et pointe du doigt ses échecs, ses mauvaises fréquentations, son cynisme, son usine à gaz. 28 milliards de budget par an ! Pour quoi faire ? Un roman où la fiction et les faits historiques s’imbriquent ; où les personnages portent les noms des espions qui ont réellement existé.

Les personnages sont schématiques, voire caricaturaux, à l’exception de James Angleton, qui reste mémorable avec sa suspicion maladive. Le vilain Harvey Torriti est également inspiré d’un vrai agent, Bill Harvey.

Pendant la lecture j’ai souvent exploré le net pour apprendre des détails fascinants. Parfois ça se lit comme un who’s who de l’après-guerre, parfois ça m’a l’air d’un soap opéra. Il y a des longueurs, des clichés et un style souvent trop explicite. Littell aurait mieux fait de découper son roman en plusieurs volumes, car il m’a semblé long et j’aurais préféré le lire en tranches.

Découpage
1/ Un espion soviétique tente de passer à l’Ouest
2/ La CIA et le KGB embauchent de jeunes recrues ; alerte rouge, il y a une taupe
3/ Soulèvement populaire en Hongrie
4/ Cuba, la Baie des Cochons
5/ Ils chassent la taupe au sein de la CIA
6/ Un jeune agent se fait prendre en otage par les moudjahidines
7/ Le putsch contre Gorbatchev

Mille deux cents pages et déjà fini ?!

10 étoiles

Critique de Lutzie (Paris, Inscrite le 20 octobre 2008, 60 ans) - 2 novembre 2009

Au moment où s’ouvre la commémoration de la chute du Mur de Berlin, c’est peut-être le moment de lire, ou de relire, ce monument, saga magistrale, haletante, construite au cordeau.

Peinture de mondes qui s’entrecroisent, de destinées liées par les événements ou l’amitié, personnages plus vrais que vrais, il y a un suspense d’une dimension particulière, dans ce roman d’espionnage hors normes, il y a de humanité pour ces hommes et ces peuples, car ça vit et ça bouge et ça grouille, dans un monde qui paraît loin déjà, et qui s’est voulu implacable.

Sans doute fallait-il l’avoir vécu de près pour l’écrire comme ça. Robert Littell n’est pas qu’un immense romancier, c’est aussi un journaliste. Il n’y a pas photo !

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