Mister President, tome 2 : En voyage
de Clarke

critiqué par Le rat des champs, le 20 mars 2006
( - 74 ans)


La note:  étoiles
Si c'était vrai?
Et si le président de la plus grande nation du monde était un parfait abruti? S'il était capable de confondre le bouton du bureau de la climatisation du bureau ovale avec celui qui commande son stock d'ogives thermonucléaires?

S'il devait voyager en France pour permettre des importations de vin, celui de Californie étant imbuvable, rencontrer le président de la république en demandant à son conseiller si c'est le nazi ou l'ahuri?
Heureusement, la France a de quoi distraire un président américain en visite: la tour Eiffel, les Tuileries, Montmartre, l' arc de triomphe, les buffets plantureux de l'Elysée, et surtout, surtout, les passages à l'Olympia de Daniel Guichard.

Ce président américain ne craint pas de s'attaquer avec dynamisme aux grands problèmes intérieurs, par exemple, ceux de l'obésité endémique et d'y trouver des solutions innovantes, en parachutant les obèses en Laponie.
Il intervient avec inefficacité, intolérance en stupidité dans les pays les plus variés: les territoires palestiniens, au Vatican pour l'élection d'un nouveau pape, en Belgique, il voyage, bref, il remplit sa mission civilisatrice du mieux qu'il peut.

C'est extrêmement drôle, bourré d'humour, qu'on peut déguster l'âme tranquille, en se disant que bien sûr, c'est de la fiction et qu'un personnage aussi stupide et inculte n'a aucune chance de diriger un grand et beau pays comme les Etats Unis. Naturellement, il va de soi que toute ressemblance avec un personnage existant ou ayant existé ne pourrait être que simple coïncidence.