Cellulaire de Stephen King
(Cell)
Catégorie(s) : Littérature => Fantasy, Horreur, SF et Fantastique
Moyenne des notes : (basée sur 20 avis)
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Une déception
Et s'il y avait de bonnes raisons pour que cellulaire rime avec enfer ?
1er octobre. Dieu trône au paradis, le marché des changes est stable, les avions à peu près à l'heure et Clayton Riddell, un auteur de bandes dessinées, sur un petit nuage. Il vient de décrocher un contrat et l'avenir lui sourit. Mais en quelque seconde, tout bascule dans l'horreur. La cause ? Un phénomène de destruction que déclenche le téléphone portable. Tous les portables… Et qui va plonger le monde dans le chaos, le carnage et les ténèbres.
C'est bien dans les affres de la destruction du monde contemporain par les outils de ce même monde que Stephen King nous plonge ici, dans un récit au rythme effroyable qui ne laisse aucun répit au lecteur avant de le conduire au paroxysme de la terreur. Pourtant, malgré l'apocalypse, Cellulaire nous fait rencontrer des personnages attachants, notamment ceux d'adolescents adeptes de la culture informatique qui séduiront de très nombreux lecteurs. (L’éditeur)
Autant le dire tout de suite, ce livre n’est pas un grand cru de l’auteur. Nous sommes ici très loin de ses grandes œuvres : » ÇA », « LE FLÉAU » ou l’immense saga des « TOURS SOMBRES ».
Le livre est dédicacé à Richard Matheson et George Romero. Et en effet, il fait penser à une variante de la série des MORTS VIVANTS du célèbre metteur en scène.
Et en effet le bouquin sera sans doute une bonne base pour le scénario d’un film d’horreur.
D’habitude, Stephen King prend le temps, le long de plusieurs centaines de pages, de placer les protagonistes de ses histoires et amène tout doucement le lecteur vers le malaise tout d’abord puis en quelques pages il assène le coup final, l’horreur absolue. L’épouvante est intense mais brève.
Ici, pas de préparation, le carnage commence dès la deuxième page. Ensuite c’est l’histoire classique de quelques survivants et de leurs tribulations dans un monde hostile. L’histoire est linéaire, prévisible et n’est guère innovante, mais on a surtout l’impression que Stephen King s’ennuie un peu, ne se passionne pas pour son sujet et ne suit pas de plan précis. La fin est bâclée et peu crédible. Bref une œuvre mineur et décevante de l’auteur.
Sans être un mauvais livre, ce n’est sûrement pas le bouquin que je recommanderais à quelqu’un qui voudrait découvrir l’auteur contemporain le plus connu de la littérature d’épouvante.
Vivement le suivant !
Les éditions
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Cellulaire [Texte imprimé], roman Stephen King traduit de l'américain par William Olivier Desmond
de King, Stephen Desmond, William Olivier (Traducteur)
Albin Michel / LITT.GENERALE
ISBN : 9782226172181 ; 22,30 € ; 01/03/2006 ; 416 p. ; Broché -
Cellulaire [Texte imprimé], roman Stephen King traduit de l'anglais (États-Unis) par William Olivier Desmond
de King, Stephen Desmond, William Olivier (Traducteur)
le Livre de poche / Le Livre de poche
ISBN : 9782253151630 ; 8,90 € ; 03/10/2007 ; 544 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (19)
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L'un des moins bons de l'auteur
Critique de Ayor (, Inscrit le 31 janvier 2005, 52 ans) - 25 janvier 2021
Pourtant elle débute vite et bien, Stephen King nous plongeant alors dès les premières lignes dans un chaos horrifique particulièrement réussi.
La panique gagne la population, tout s'effondre, et s'échapper de cet enfer se révèle difficile mais surtout horrible, le stress des personnages nous étant alors transmis.
On pourrait donc légitimement penser qu'à ce stade on devrait passer un très bon moment de lecture.
Hélas, une fois passées les 160 premières pages, ce qui s'effondre c'est notre intérêt tant l'ensemble du scénario, comme ses diverses explications et autres hypothèses, se révèlent bancales voire carrément barrées.
Du coup les longueurs s'installent tout comme l'ennui, et cela dure jusqu'aux ultimes lignes que l'on trouve alors bien trop lointaines.
Stephen King ne peut pas réussir à tous les coups, et ce roman est de mon point de vue fort peu captivant, il reste à ce jour l'un des moins bons de l'auteur.
Si tu décroches, tu te transformes en zombie … Non mais Allo quoi !
Critique de Monde imaginaire (Bourg La Reine, Inscrite le 6 octobre 2011, 51 ans) - 5 août 2014
Parce que bon, je pensais bêtement que l’équation King + Zombie ça allait dépoter méchamment … Mais les zombies du King (enfin les « siphonnés ») sont plus ridicules que terrifiants.
Beaucoup de répétitions nuisent au récit, j’ai eu comme l’impression que le King s’ennuyait un peu et moi avec. Et une fois n’est pas coutume, je trouve même qu’ici les personnages manquent d’épaisseur et qu’on sait finalement peu de choses d’eux.
Je n’ai pas ressenti cette sensation anxiogène qui souvent m’étreint quand je lis le King. On est loin de l’apocalyptique « Fléau » du même auteur qui m’avait captivée. L’histoire est trop linéaire, sans véritable enjeu et il reste beaucoup trop de questionnements.
On ne peut également s’empêcher de faire des comparaisons avec « Je suis une légende » de Matheson, avec World War Z et avec la série Walking Dead et là, c’est définitivement sans appel, le King est resté sur la touche … Frustration intense …
Bon par contre, rendons à César ce qui est à César, le King a de nouveau réussi à me faire regarder mon portable beaucoup moins innocemment qu’avant !
Ne gardez pas l'écoute !
Critique de AmauryWatremez (Evreux, Inscrit le 3 novembre 2011, 55 ans) - 14 novembre 2011
L'histoire suit Clayton Riddell, dessinateur de « comics » fantastiques, qui venait de signer son premier contrat, qui n'a pas de portable et part à la recherche de son fils perdu quelque part dans le Maine suite à « l'Impulsion », de Tom Mac Court, homosexuel discret, qui a cassé son portable juste avant la catastrophe à cause de son chat, d'Alice, jeune fille qui a été forcée de tuer sa mère devenue complètement folle, et de Jordan, jeune homme qui en sait plus que les autres sur ce qui se passe. Ce n'est pas la première fois que Stephen King raconte une fin du monde, « le Fléau » est certaiment plus fantastique, dans ce livre, les péripéties se déroulent de manière hautement crédibles, et contredisent nombre de clichés inhérents à ce genre de récit : il n'y a pas que les « monstres » qui soient dangereux, il y a aussi les pillards, les survivants ne sont pas solidaires, personne ne réalise vraiment ce qui se passe et n'a une vue globale du problème. Cela dit, on ressent encore dans ce roman l'influence extrêmement intéressante des « EC comics » sur King, ces bandes dessinées d'horreur très ironiques et passionnantes des années 50 où l'horreur ne naît pas d'un zombie ou d'un mort-vivant mais de ce qui se passe dans l'âme de certains êtres humains.
Bien sûr, Stephen King est encore largement méprisé même l'on trouve des critiques de ses livres dans les magasines dits culturels, on le considère surtout comme un auteur de livres divertissants (sic) qui permettent de s'évader du réel après une dure journée de boulot consacrée à travailler plus pour gagner plus. Ce qu'il décrit aussi, c'est en fait l'horreur de l'incommunicabilité, de la solitude ultra-moderne malgré les moyens de communication, la perte de conscience de ce qui est essentiel aux individus, la liberté, l'altèrité entre autres choses, les impostures dûes aux apparences, aux hochets sociaux que l'on agite sous le nez de nos semblables pour mieux les écraser, le culte de la performance, l'inadaptation des cré
Décevant
Critique de Mleveteau (, Inscrit le 20 juin 2010, 35 ans) - 17 août 2011
Cellulaire reste néanmoins un livre de Stephen King et à ce titre un bon livre de plage. Mais pour moi Stephen King, c'est avant tout Ça, Le Fléau et Salem...
Mauvaise réception
Critique de Kalie (Sarthe, Inscrit le 4 juillet 2010, 54 ans) - 5 décembre 2010
Du Roméro Sephenkingisé
Critique de Tommyvercetti (Clermont-Ferrand, Inscrit le 18 décembre 2006, 36 ans) - 10 juin 2010
un bon livre ... un bon moment ...
Critique de Cracotte (, Inscrite le 26 décembre 2006, 48 ans) - 4 avril 2010
Il m'apparaît inachevé... j'aurais aimé connaître le destin de chacun des protagonistes... que Stefen nous emmène au delà de la dernière lutte contre le dépenaillé.
Malgré cela Stefen King a su mener son lecteur dans un univers parallèle comme à son habitude.
Vraiment sympa
Critique de Mayfair (Distroff, Inscrite le 30 mars 2007, 51 ans) - 8 janvier 2009
L'histoire est bien ficelée, bien que peu probable... Mais allez savoir ! Qu'est-ce qui nous prouve que personne ne manipule les relais des portables ? On sait déjà bien qu'un téléphone portable, même éteint, permet de nous localiser...
La fin est un peu trop rapide et nous laisse en haleine, mais bon...
J'ai beaucoup aimé par contre la phrase habituelle concernant l'auteur "Stephen King vit etc etc..." à laquelle on a ajouté une précision "il n'a pas de téléphone portable" ;-)
Ce n'est pas le meilleur...
Critique de Alex13 (Istres, Inscrit le 8 octobre 2008, 28 ans) - 8 octobre 2008
Je n'ai pas du tout aimé la fin qui est assez floue.
ce n'est pas du grand King.
Critique de Pachni (, Inscrite le 4 mai 2008, 46 ans) - 5 mai 2008
Un King mineur, mais sympa
Critique de Bookivore (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 42 ans) - 30 mars 2008
Un roman mineur pour le King (qui ne possède pas de portable, c'est amusant de le signaler), en aucun cas son meilleur ou un de ses plus représentatifs, mais un roman sympathique à lire. Que demander de plus ?
Toujours aussi talentueux
Critique de MAGGUIL (, Inscrite le 22 février 2008, 44 ans) - 23 février 2008
Le sujet qui paraît farfelu au départ et qui rappelle bien sûr le film des morts-vivants devient une histoire qui vous tient en haleine du début à la fin. Stephen King vous emporte dans un monde rempli d'horreur et pourtant il parvient, malgré l'angoisse qui vous habite, à vous faire sourire. Les personnages y sont attachants. La fin est toutefois un peu décevante.
Je recommande ce livre, on y reconnaît bien le talent de Stephen King et je suis comme toujours impressionnée par cet auteur !
Déception
Critique de Bud (Lille, Inscrit le 7 janvier 2005, 44 ans) - 17 août 2007
Le livre aurait été tellement meilleur s'il s'était focalisé sur la bataille entre survivants et phonistes, sans qu'on nous ennuie avec des histoires de mutations génétiques et de virus informatiques pas crédibles pour un sou... Qui plus est, ce roman souffre de nombreuses répétitions (les allusions trop fréquentes à Johnny Gee par exemple), et dénote du manque d'imagination actuel de l'auteur.
Mine de rien, il serait peut-être temps que que Stephen King réécrive un bon livre, ça commence à faire un paquet de ratages depuis 10 ans...
King fidèle à lui même
Critique de Antikrak (, Inscrit le 17 avril 2006, 48 ans) - 26 juillet 2006
Tout ça donne un livre sans doute meilleur que beaucoup des derniers mais moins bons que ses premiers. Il se situe, je dirai, dans la moyenne de ses romans, il se laisse lire mais manque de surprise, de suspense et de cette atmosphère oppressante qui a fait de King ce qu'il est. Normalement, il devait s'arrêter après la Tour Sombre (c'est en tous cas ce qu'il apparaît en lisant cette saga), si il décide de parjurer son oeuvre en continuant alors, au moins, qu'il nous donne du grand Stephen King et pas des reprises baclées de ses meilleurs romans. Qu'il arrête pendant quelques temps pour se ressourcer et qu'il nous ressorte un grand livre.
Le King en vacance
Critique de Martell (, Inscrit le 27 février 2004, 61 ans) - 1 juin 2006
Si je parle de vacance, c’est que le maître du fantastique présente une écriture facile et des enchaînements narratifs sans grande originalité (mais toujours efficace) et cela fait contraste d’avec ses derniers romans et de sa conclusion de la Tour Sombre. Ça en devient reposant. Ici aucun soucis d’une recherche littéraire, aucune incursion intimiste, simplement le plaisir de raconter une histoire de fin du monde où la technologie se pète la gueule.
Une œuvre mineure qui s’ajoute à une bibliographie abondante et plus diversifiée qu’il n’y paraît à première vue.
Telecom à l’extrême
Critique de Aaro-Benjamin G. (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 55 ans) - 4 mai 2006
À chaque nouvelle invention domestique, la radio, la télévision, le four à micro-ondes, on nous refait le même coup du désordre technologique et ça ne fait plus trembler personne. Le roman de King est donc un autre « road book » qui revisite le thème peu original des zombies.
Fidèle à son style, King réussit à charmer le lecteur avec une recette bien dosée de suspense et d’énigmes. Mais à la longue, la quête tumultueuse d’un père pour retrouver son fils dans un monde apocalyptique devient redondante et on a hâte d’arriver au bout. Ce n’est pas ennuyeux. Le voyage vaut la peine. Mais c’est un opus ordinaire du maître de l’horreur.
Très moyen
Critique de Franckdrebbin (, Inscrit le 15 mai 2005, 45 ans) - 4 mai 2006
UN PEU DECUE
Critique de LesieG (CANTARON, Inscrite le 20 avril 2005, 58 ans) - 9 avril 2006
Par contre je n'aime pas du tout la fin, j'ai horreur de rester sur un livre que je dirai pas fini.
Mais que se passe-t-il donc ?
Pas mal
Critique de Jonjon21 (, Inscrit le 30 août 2005, 40 ans) - 7 avril 2006
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