Moi, mentir ?
de Donald Westlake

critiqué par Tistou, le 30 mars 2006
( - 68 ans)


La note:  étoiles
Justice américaine
Moi, Mentir ? est le titre d’une chanson de Ray Jones, chanteur country à succès dans un bled paumé du Missouri. Le même Ray Jones qui va comparaître devant le tribunal pour l’accusation d’assassinat avec préméditation. C’est cette chanson que Sara Joslyn entend en se dirigeant vers la ville du procès. Sara est une jeune journaliste issue de la presse à scandales, passée depuis peu à la rédaction d’un magazine new-yorkais, qui vient couvrir l’évènement. Elle retrouvera sur place ses anciens collègues de Galaxy, ledit journal à scandales précédemment employeur de Sara et … le décor est posé. Dans son style caractéristique, l’air de ne pas y toucher, D. Westlake s’attaque concomitemment à : l’intitution judiciaire (le procès de Ray Jones et ses à-côtés ), la presse à scandales et ses méthodes, le show-business (en la personne ici de Ray Jones.
Je dois reconnaître que, fervent partisan de Westlake, j’ai eu ici un peu de mal. Moins d’humour ou moins fin (?), trop de choses en ligne de mire ( ?), trop factuel (on suit le rythme du procès) ? Sais pas mais ce n’est pas le meilleur Westlake. Pour le découvrir précipitez vous plutôt sur Kahawa !
Il parvient néanmoins à nous désarçonner dans les toutes dernières pages, Westlake oblige !