Le Cornet accoustique
de Léonora Carrington, Henri Parisot (Traduction)

critiqué par Léonora, le 7 avril 2006
( - 46 ans)


La note:  étoiles
l'imaginaire débridée de Léonora !!!!
je m'empresse de vous signaler ce livre délirant qui n'aparaissait nulle part, quel dommage...L'histoire débute dans un "home" pour personnes agées et notre héroine n'est pas la plus farfellu de ces pensionnaires formant une belles galerie de personnages haut en couleurs que je vous laisse découvrir...l'histoire progresse alors au fur et à mesure que l'imaginaire et la bestiaire fabuleux de Carrington s'amplifie jusqu'à faire renverser les pôles de ce monde...c'est un livre délirant, jouissif à conseiller aux amateurs des delires de Copi, de La conjuration des imbeciles en passant par la tante julia et le scribouillard...entre autres, bref à lire absolument!!!!!
Trouver ici Léonora Carrington, quel bonheur !*****pour elle... 10 étoiles

Les meilleures bibliothèques sont constituées de livres volés, qui a écrit ça déjà? J'ai prêté un jour l'un des plus beaux romans que j'ai jamais lus : 'La Porte de pierre' de Léonora Carrington. Un chef d'oeuvre. Je vais me jeter sur 'Le Cornet acoustique'.

Je ne me souviens pas de l'éditeur de 'La Porte de pierre'. Si quelqu'un peut m'aider, il sera le bienvenu.

J'ai su, longtemps après la lecture de ce roman, que Léonora Carrington avait été la compagne de Max Ernst et l'une des femmes-peintres (pas de féminin à peintre...) les plus réputées du surréalisme. Longtemps après aussi, j'ai lu dans le Magazine Littéraire un hommage à l'extraordinaire écrivain qu'elle avait été.

Extra-ordinaire au sens littéral de 'voyante', 'inspirée'. L'imaginaire de Léonora ressemble en cela à celui de Lewis Carroll : on ne le clone pas. La façon d'écrire de Léonora valait sa façon d'être. Elle le paya, comme Camille Claudel, ou comme le danseur Nijinski, de nombreuses années d'hôpital psychiatrique.

'La Porte de pierre' raconte les amours de deux personnages qui ne se rencontrent qu'en rêve. Le récit s'achève devant la porte scellée qui lui donne son nom. Tout tient à la musique de l'écriture, qui fait si bien reculer la réalité dans l'illusion que le livre exerce une fascination peu commune...La preuve !

Aurelia Labrunie - Paris - 59 ans - 13 juillet 2006