La grande porte de Frederik Pohl
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Catégorie(s) : Littérature => Fantasy, Horreur, SF et Fantastique
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La Voie Lactée s'ouvre à l'être humain
La Grande Porte est somme toute un très bon roman de science-fiction qui d'ailleurs fut récompensé pour son originalité par un prix Hugo.
Il est également à l'origine du cycle de la Grande Porte du même auteur comprenant quatre autres livres.
Dans un futur pas si lointain, où se côtoient les vénusiens et les humains, ceux-ci découvrent un astéroïde très ancien à proximité de la lune, positionné de telle sorte qu'on ne le découvrit pas plus tôt. (Je vous accorde que l'auteur utilise ici un raccourci mais cela n'enlève rien à la qualité du roman). Au sein de celui-ci sont stockés plus d'un millier de vaisseaux spatiaux. On ne sait rien de ceux-ci ni d'ailleurs de ceux qui les ont conçus et qu'on nomme les Heechees. On ne peut les diriger, mais si vous y prenez place, ils vous emmènent n'importe où dans la galaxie, puis reviennent sur l'astéroïde... lorsqu'ils reviennent.
Et ainsi Frederik Pohl nous ouvre la Voie Lactée! Il nous entraîne à des endroits qui font rêver, à des distances incommensurables à notre échelle; il nous fait brûler de curiosité devant tout ce qu'il y a à y découvrir, et notamment cette fameuse mais parfaitement inconnue civilisation Heechee.
On vit toute cette aventure à travers le personnage principal de cette saga : Robinette Broadnhead, un rescapé d'un voyage qui l'a rendu très riche mais qui l'a aussi amené à rencontrer régulièrement Sigfrid von Schrink, un programme informatique psychanalyste.
Pour résumer, je dirais que la Grande Porte, c'est un roman original qui nous ouvre au vieux rêve du voyage galactique et de la rencontre avec une civilisation inconnue et plus évoluée que nous.
Les éditions
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La Grande porte [Texte imprimé] Frederik Pohl...
de Pohl, Frederik
J'ai lu / Science-fiction
ISBN : 9782277216919 ; 2,98 € ; 04/01/1999 ; 317 p. ; Poche
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En route pour l'espace
Critique de Shan_Ze (Lyon, Inscrite le 23 juillet 2004, 41 ans) - 11 décembre 2020
Dire que ce roman m'attendait dans ma PAL depuis longtemps ! J'ai beaucoup aimé le style plein d'humour de Frederik Pohl. Déjà le narrateur qui s'appelle Robinette Broadhead qui va voir un psy-robot Sigfrid von Shrink... premiers sourires. L'univers de la Grande Porte est bien décrit par Frederik Pohl, il existe le fonctionnement basique des vaisseaux, du moins ce qu'ils ont compris car il reste beaucoup d'inconnus comme la quantité de combustible, leur destination, la durée du trajet... Quand Broadhead s'aperçoit que l'embarquement à bord du transport spatial s'apparente à la loterie, il a peur.
Ah, Broadhead n'est pas vraiment le héros qu'on attend et plus on avance, plus on se rend compte qu'il n'a absolument rien de charmant !
L'auteur alterne séances chez Sigmund, euh Sigfrid et narration de son passé sur la Grande Porte. Ces séances coupent un peu le récit mais permet de voir qu'il y a un changement significatif entre l'avant et l'après. Broadhead est riche, a la Médication Totale et plein de filles. Il insère aussi parfois des compte-rendus de mission, des annonces (assez amusantes mais n'apportent pas grand chose au récit), messages personnels... Ces prospecteurs dont Broadhead fait partie sont les nouveaux chercheurs d'or, les nouveaux explorateurs avec le danger inconnu lié à l'aventure. Les artefacts heechees sont les pépites d'or qui rapportent le jackpot.
J'ai beaucoup aimé ce premier tome qui présente un lieu spatial très étrange et plein de mystères. J'ai moins apprécié le personnage un peu salaud sur les bords mais il regrette ces actions passées... A suivre !
La grande porte n'est qu'à peine entrouverte
Critique de Vda (, Inscrite le 11 janvier 2006, 49 ans) - 4 janvier 2007
Ce seront trois voyages que Bob tentera en tout et pour tout. Les deux premiers initiés par sa culpabilité comme on lance un dé. Le troisième dans une perspective de richesse qui aboutira à sa plus grande culpabilité.
Des Heechees, on ne sait pas grand chose. Qu'ils aimaient creuser des tunnels, qu'ils ont disparu en abandonnant derrière eux la Grande Porte et la Grande Porte 2, qu'ils ont fait le ménage avant de partir. Les humains, dont la situation est assez catastrophique bien que Pohl ne l'évoque que par petites touches, sont des sortes de "récupérateurs" de tout ce que les Heechees ont pu laisser et qui pourrait être exploitable par les humains, qui s'ils ont quitté la surface de la Terre, colonisant les tunnels heechees de Vénus, sont au bord de l'étouffement pour le plus grand nombre (maladies, pollution, famine). Aussi tous rêvent-ils de la richesse, de la Médication Totale qu'ils pourront acquérir grâce à cette manne, de la vie protégée qu'elle permet. Pour cela, ils sont prêts à bien des risques, ceux qui sont le lot des prospecteurs de La Grande Porte.
N'existe-t-il pas une symétrie entre la culpabilité ressentie par le Bob riche vis-à-vis de ceux qui sont partis avec lui lors de son troisième voyage et les riches vivant sous bulle sur Terre alors que le reste des hommes s'épuise et se meurt ?
Space opera de qualité
Critique de Elric (Boussu, Inscrit le 15 mai 2001, 50 ans) - 14 août 2001
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