La ballade de l'impossible de Haruki Murakami
(Noruwei no mori (ノルウェイの森))
Catégorie(s) : Littérature => Asiatique
Moyenne des notes : (basée sur 26 avis)
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Un étudiant à Tokyo
Un étudiant à l'université raconte ses amours, sa vie, ses pensées dans un long récit nostalgique qui se passe au début des années 70 à Tokyo.
Le narrateur est amoureux de Naoko, une belle fille nerveusement malade suite à plusieurs décès autour d'elle. Cette quête vers un amour impossible n'empêche pas notre jeune étudiant d'avoir une vie sentimentale et sexuelle assez remplie (certains passages sont plutôt 'chauds'), n'y de tomber amoureux de Midori, une jeune fille délurée et pleine de vie.
Evidemment, le livre se lit avec beaucoup de plaisir, il ne manque pas de nous plonger dans une profonde nostalgie pour nos propres années d'étudiant. L'écriture est très simple, il y a beaucoup de bons sentiments et de tendresse, les personnages s'incrustent dans notre esprit et y restent une fois le livre refermé.
Pas étonnant que ce livre ait eu un succès énorme au Japon, où Haruki Murakami (ne pas confondre avec son homonyme Ryu dont le livre Lignes est critiqué sur le site) a un statut d'auteur culte. Il est très apprécié à l'étranger également, il a d'ailleurs vécu longtemps en Europe et aux USA, ce qui explique que la plupart de ses oeuvres sont imprégnées de culture occidentale.
Les éditions
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La ballade de l'impossible [Texte imprimé], roman Haruki Murakami trad. du japonais par Rose-Marie Makino-Fayolle
de Murakami, Haruki Makino-Fayolle, Rose-Marie (Traducteur)
Seuil
ISBN : 9782020134736 ; 17,19 € ; 01/03/1999 ; 356 p. ; Broché -
La ballade de l'impossible [Texte imprimé], roman Haruki Murakami trad. du japonais par Rose-Marie Makino-Fayolle
de Murakami, Haruki Makino-Fayolle, Rose-Marie (Traducteur)
Seuil / Points (Paris)
ISBN : 9782020579391 ; 4,47 € ; 14/02/2003 ; 464 p. ; Poche -
La ballade de l'impossible [Texte imprimé] Haruki Murakami traduit du japonais par Rose-Marie Makino-Fayolle
de Murakami, Haruki Makino-Fayolle, Rose-Marie (Traducteur)
10-18 / 10-18
ISBN : 9782264056009 ; 8,40 € ; 25/08/2011 ; 445 p. ; Poche -
La Ballade de l'impossible
de Murakami, Haruki Makino-Fayolle, Rose-Marie (Traducteur)
Belfond
ISBN : 9782714450678 ; EUR 14,99 ; 11/08/2011 ; 396 p. ; Format Kindle
Les livres liés
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Les critiques éclairs (25)
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Et si on faisait l'amour ? J'allais justement te le demander.
Critique de Pacmann (Tamise, Inscrit le 2 février 2012, 59 ans) - 18 avril 2017
On est en plein dans la lignée de l’œuvre du romancier japonais, mais je ne le conseillerai pas à ceux qui n’ont pas encore ouvert un de ses romans car ils pourraient avoir une fausse idée du véritable registre ou du talent de ce formidable auteur.
En effet, l’histoire racontée du jeune Watanabe peut apparaître assez fade et donc pas très emballante, l’œuvre reposant surtout sur des dialogues qui sonnent étonnamment juste, un style et l’ambiance particulière qu’on retrouve dans les ouvrages de l’auteur.
Pas le meilleur de ses livres, mais on est tout de même transporté vers cet univers envoûtant de ce magicien de l’écriture.
Une vague de mélancolie...
Critique de Anonyme12 (, Inscrite le 27 février 2010, 14 ans) - 1 février 2015
De l'ambiance générale, il en ressort une tristesse, sur fond musical sympa, occidental, avec de vastes références aux Beatles, au jazz, à Hemingway... Secouez tous ces noms cités et vous obtenez le cocktail d'une "ballade impossible", que je rangerais dans le rayon "rock" pour ma part. Une certaine explosion latente, tellurique rayonne dans les corps des jeunes gens, qui arriveront à atteindre leur plaisir, au final , mais pour une fin, pour certains d'entre eux, pour le moins tragique.
C'est donc triste, émouvant ( l'amour a sans doute sa carte à jouer dans un monde imparfait), mais un poil trop lent pour moi. Dommage.
Lenteur...
Critique de MEloVi (, Inscrite le 6 juillet 2011, 40 ans) - 16 décembre 2013
Je ne vais pas revenir ici sur l'histoire et le protagoniste de ce roman qui mêle à la fois culture japonaise et occidentale.
Culture japonaise tout d'abord, pour la lenteur et la profondeur des sentiments, la réflexion quant à la mort et le passage à l'âge adulte, les questionnements sur les bouleversements sociétaux, les lieux de vie.
Culture occidentale ensuite pour la musique et l'attirance éprouvée par le protagoniste.
Ce roman est éclairant sur l'ensemble de ces aspects qui se reflètent dans l'écriture. C'est magnifique, lent et profond mais aussi facile d'accès. Un excellent Murakami, un classique.
Adolescence
Critique de GiLau (Annecy, Inscrite le 18 septembre 2010, 62 ans) - 5 septembre 2013
La ballade de l'impossible est un livre sur la période de l'adolescence / jeune adulte, qui replonge dans l'ambiance du célèbre Attrape-cœur.
J'ai apprécié les différents personnages auxquels on s'attache tout au long de l'histoire, puis leurs doutes et leurs actes parfois irraisonnés.
Pas de logique partout, c'est Murakami et ça fait du bien !
très partagé
Critique de Acid Jazz (, Inscrit le 29 novembre 2004, 41 ans) - 1 juillet 2013
Je trouve le personnage de watanabe déroutant: pour moi c'est un gars sans sentiments, et je trouve ici le génie de l'auteur! et c'est cela qui m'a plu dans ce roman
Choisir de vivre
Critique de Monito (, Inscrit le 22 juin 2004, 52 ans) - 10 février 2013
Les deux abandonnés ne se connaissent guère et c’est un long flash back du garçon survivant que cette ballade de l’impossible.
Murakami n’a décidément pas son pareil pour transporter son lecteur et lui faire vivre les aventures qu’il écrit. Avec lui et Watanabe nous essayons de mieux comprendre les traumatismes de tous les personnages croisés/rencontrés, les héros mais aussi Reiko et Midori.
Watanabe va coucher avec toutes celles que j’ai citées. A chaque fois cela sera un don de soit mais aussi une découverte de l’altérité autant que du caractère inévitable des choses, de la mort en évidence, et des choix qu’il convient de faire en connaissance de cause et d’emblée sans craindre de les regretter.
Une fois de plus, la simplicité affichée de Murakami derrière une poésie descriptive permanente abrite t-elle plus de profondeur qu’il n’y parait.
A la recherche de soi
Critique de Isad (, Inscrite le 3 avril 2011, - ans) - 30 juillet 2012
Les thèmes sont proches des questions que se posent principalement les adolescents. Les suicides parsèment ces quelques années difficiles où des individus fragiles se cherchent, ne trouvent pas de raison suffisante pour vivre et décident de quitter ce monde sans signe avant coureur et sans laisser d’explication, leur geste définitif suffisant. De même, le livre aborde les aspects sexuels de leurs vies qui sont décrits, comme leurs états d’âme, sans que cela ne paraisse déplacé.
Thomas Mann avec sa Montagne magique est cité plusieurs fois dans ce livre qui comporte un certain nombre de références littéraires ou musicales.
Une chanson écoutée dans un avion rappelle au narrateur âgé de 37 ans des événements qui se sont passés 18 ans plus tôt. L’histoire montre les tâtonnements d’un étudiant en littérature parti vivre dans un foyer à Tokyo et qui travaille à temps partiel pour se payer ses études. Il raconte ses relations avec ses camarades et petites-amies d’alors.
IF-0712-3910
Le choc des cultures?
Critique de Spirit (Ploudaniel/BRETAGNE, Inscrit le 1 février 2005, 64 ans) - 30 juin 2012
Ce rythme lent fait justement le charme de ce récit lui permettant de s’installer et de souffrir la comparaison avec notre propre vie. Haruki Murakami est un auteur que l’on lit et absorbe par tous nos sens.
Il est même difficile dans la lecture des premières pages des lectures suivantes de ne pas se retrouver dans un certain décalage tant au niveau du rythme que du sujet et des préoccupations qu’il décrit. Un auteur rare qui demande une ouverture d’esprit, nécessaire à la compréhension d’une culture différente.
Un Salinger nippon ?
Critique de Tanneguy (Paris, Inscrit le 21 septembre 2006, 85 ans) - 4 mai 2012
Le livre nous présente de nombreux personnages intéressants, navigant entre ennui, sexe et alcool, faisant la preuve de la grande détresse de cette génération. Plusieurs suicides ponctuent d'ailleurs le récit et nous avons du mal à les comprendre, à les accepter.
Murakami a beaucoup de choses à nous raconter ! Souhaitons qu'il continue longtemps. Pour ma part je vais m'attaque au 3ème tome de 1Q84 avec impatience...
Pas ma tasse de thé
Critique de Valotte (, Inscrite le 31 décembre 2011, 60 ans) - 19 février 2012
Le livre m'a laissée perplexe. Pas désagréable à lire, avec de l'humour, un style...
Mais à aucun moment, je ne suis sentie en empathie avec les personnages, ni accrochée par l'histoire, ni émue... Je n'ai pas compris où l'auteur me menait. Il raconte une succession d'événements, dont certains dramatiques, qu'il semble traverser comme un funambule ou un spectateur. Quand il évoque ses sentiments, je n'arrive pas à y croire. Les passages "chauds" m'ont donné la nausée.
Au nom de sa réputation, je lirai volontiers d'autres livres de cet auteur. Mais celui-ci n'a pas été ma tasse de thé !
Autopsie d'une mue
Critique de Minakochan (, Inscrite le 22 mai 2011, 41 ans) - 22 mai 2011
J'ai été émue par la panique de l'auteur au début qui fait remonter ses souvenirs dans une sorte d'urgence, de peur de tout oublier pour de bon. Il nous interroge sur notre rapport à la mémoire, et donc à notre personnalité. Comment s'est opérée notre propre mue, qu'a-t-on laissé derrière nous ?
Ce livre est empreint de nostalgie et de poésie. Curieusement, malgré les scènes explicites, je le trouve sobre et presque "respectueux" des personnages. La délicatesse de Murakami, déjà.
Toujours un plaisir de lire Murakami !
Critique de Listelle (Bordeaux, Inscrite le 25 juillet 2010, 38 ans) - 18 août 2010
NORUWEI NO MORI - NORWEGIAN WOOD – LA BALLADE DE L’IMPOSSIBLE
Critique de Septularisen (, Inscrit le 7 août 2004, - ans) - 27 mai 2009
En 1968, diplômé d’un lycée de Kobe, il entre dans une université de Tôkyô et s’installe dans une étrange pension au règlement très strict et aux forts relents nationalistes – le drapeau national y est hissé tous les matins -, avec pour compagnon de chambre un futur cartographe au régime de vie très strict, qu’il surnomme bien vite «le commando».
Un jour, il retrouve par hasard Naoko, l’ancienne petite amie de son meilleur camarade de lycée, Kizuki, qui s’est suicidé alors qu’il avait 17 ans. Il se met alors à la fréquenter et un soir d’avril 1969 pour les 20 ans de la jeune fille, il passent la nuit ensemble.
A son grand étonnement, il découvre qu’elle est vierge. Elle disparaît ensuite sans laisser de traces, et ce n’est que bien après, en recevant une lettre d’elle, qu’il apprend qu’elle séjourne dans un sanatorium des montagnes de Kyôto…
Sur le bandeau publicitaire de l'édition japonaise de Norwegian Wood - titre curieusement traduit par "La ballade de l'impossible" en Français -, Haruki MURAKAMI, avait fait figurer la mention «100% roman d’amour», je dirais plutôt qu’il s’agit ici d’un roman traitant plutôt des relations entre le héros et les autres personnages féminins, et comme toujours chez le grand écrivain Japonais, la relation implique ici le corollaire d’incommunicabilité (et de non-dits) entre les êtres, et son contraire : le combat perpétuel pour la communication !
«La ballade de l’impossible» (1987) est le deuxième grand roman d’Haruki MURAKAMI (après «La course au mouton sauvage» de 1982) et donc un roman de «jeunesse», de formation, on y sent une écriture encore tâtonnante, moins achevée que dans les autres romans de l’écrivain, (notamment "Kafka sur le rivage" et "Chroniques de l'oiseau à ressort") ce qui peut rebuter et "refroidir" certains lecteurs habituels de cet écrivain. Toutefois l’écriture reste toujours aussi magnifique et le livre reste toujours aussi beau, les pages se tournent toujours aussi vite, l’inventivité et l’imagination sont toujours au pouvoir…
On y retrouve comme souvent chez l’écrivain Japonais des éléments aux résonances autobiographiques, cette fois mêlés à un récit d’une tendresse, et d’une intensité érotique saisissantes…
Inutile de dire que, comme tous les livres d’Haruki MURAKAMI, celui-ci vaut la peine d’être lu!..
Un bon livre, un murakami moyen
Critique de Lyrzine (Paris, Inscrit le 15 janvier 2008, 44 ans) - 27 janvier 2008
On découvre (ou redécouvre) l'univers et les thèmes de Murakami avec plaisir, cependant cette histoire parait un peu en demi teinte si l'on a déjà lu les chefs d'oeuvre que sont les chroniques de l'oiseau à ressort ou la course au mouton sauvage.
Ce livre serait plutôt à recommander pour les admirateurs de murakami, dont je fais partie, qui n'auraient pas encore lu celui ci, mais pour une personne qui souhaiterait s'initier à cet univers je recommanderais plus aisément l'une des deux oeuvres que je viens de citer.
En effet, dans "la ballade de l'impossible", on retrouve tout ce qui est cher à l'écrivain, mais le livre dégage une impression de survol du sujet par rapport à la maitrise dont l'auteur à su faire preuve dans d'autre roman.
Pour résumer (et pour subtilement reprendre mon titre) un bon livre, mais un Murakami moyen.
Entre détails et poésie
Critique de Sahkti (Genève, Inscrite le 17 avril 2004, 50 ans) - 24 juillet 2007
Une manière de faire qui m'avait déjà gênée dans "la course au mouton sauvage" et m'avait empêchée d'aller à l'essentiel et d'apprécier le récit. J'ai trouvé cela encore plus frappant ici, car le style, la manière de raconter ce passé n'ont par moments rien de très naturel.
Alors je me dis que ça ne peut être que volontaire, que c'est une manière d'illustrer la folie, la confrontation avec la mort ou la force de l'amour, qu'il faut cette rigueur presque clinique pour mieux mettre en valeur la pureté des émotions nées de Watanabe et Naoko. Mais ceci n'est bien entendu que supposition de ma part...
La puissance du continu
Critique de Kinbote (Jumet, Inscrit le 18 mars 2001, 65 ans) - 24 juillet 2007
Ce qui m’a surtout frappé, c’est le souci de l’auteur de nous narrer par le menu les épisodes de la vie de son narrateur. Une abondance de détails qui, il est vrai, nous plongent au cœur de la problématique et qui est censée nous faire éprouver au plus près les émotions du narrateur. En même temps, cette profusion de détails (comme, au cinéma, certaines prises de vue subjectives) trahit son objectif : nous révéler que cette histoire est inventée car, dans ce souci du détail, pas un moment le narrateur ne signale qu’il tient un journal, seule façon pour un être humain mentalement constitué de se rappeler cette masse de souvenirs. Cette « puissance du continu » est à mon avis la force de ce livre comme sa faiblesse.
Je me suis plusieurs fois demandé : « Mais quel intérêt de nous raconter tout cela ? ». J’eusse aimé une narration signalant plus le travail de la mémoire, les blancs de la remémoration, une écriture marquée de trous, au style peut-être moins appliqué – mais plus percutant ? Combler tout l’espace narratif empêche le temps d’investir ses interstices.
L'univers de Murakami
Critique de Dirlandaise (Québec, Inscrite le 28 août 2004, 69 ans) - 6 juillet 2006
Et puis, j'aime bien le dépaysement que le Japon apporte et Murakami excelle dans l'art de décrire les petits gestes du quotidien et la façon de vivre des Japonais. La musique et la littérature occupent un place importante dans le récit et je crois que je vais lire "The Great Gatsby" sans tarder...
"(...) le seul à me tenir en dehors de ce paysage"
Critique de Bolcho (Bruxelles, Inscrit le 20 octobre 2001, 76 ans) - 1 septembre 2005
Et hommage à cet auteur qui nous parle des choses simples et essentielles par le biais de personnages dont on a effectivement du mal à se détacher une fois le livre refermé. La vie, la mort, les frontières hésitantes entre les deux, l’incertitude du monde, la sensation de détachement et de flottement qui nous prend lorsqu’on se place en observateur. C’est surtout ce rapport au monde qui m’a frappé, en ce qu’il a de passager, quotidien, micro-événementiel et de fondamentalement problématique. Si on se laisse entièrement capter par le monde, la vie de tous les jours, alors on est englouti. Mais si au contraire on ne se laisse pas capter du tout, si l’on reste observateur, alors le contact avec les autres devient difficile, un peu sans objet.
Une petite faiblesse je trouve. Le récit est à la première personne et le narrateur parle d’événements vieux de plusieurs années. Il y a pourtant de très nombreuses notes du genre de celle-ci : « Quand le vin fut terminé, Nagasawa commanda une autre bouteille et réclama un double whisky pour lui ». Non, on ne se souvient pas de ce genre de détail dans la réalité, n’est-ce pas. Et en plus, ça n’a aucun intérêt dans le fil du récit. D’où cette impression d’artificiel un peu gênante qui rejette le lecteur dans sa position critique alors que ce type de détail est prévu pour inclure le lecteur au contraire, pour le faire s’asseoir à la table des convives en quelque sorte. Alors, pourquoi surcharger ainsi le récit ? Peut-être après tout cela exprime-t-il la tentative – par définition avortée – de reconstituer le passé ? Murakami nous dit au début de son récit : « (…) je crois que seules les pensées et les souvenirs incomplets peuvent venir se loger dans des phrases qui, par définition, sont incomplètes ».
Le style est d’une extrême simplicité. On est presque dans la langue orale. Au point que les passés simples y semblent parfois incongrus. Si je croise un jour la traductrice, il faudra qu’on en parle… Après tout, l’effet déstabilisant est peut-être voulu là aussi : dans le genre, j’ai l’air d’être le réel mais je ne le suis pas.
"(...) dans ma famille (...) il nous faut beaucoup de temps pour mourir. A tel point qu'à la fin on ne sait même plus si on est mort ou vivant"
la ballade d'un homme heureux
Critique de Grass (montréal, Inscrit le 29 août 2004, 47 ans) - 3 juin 2005
Eprouvant
Critique de Spleenofrock (, Inscrit le 27 janvier 2005, 44 ans) - 27 janvier 2005
Je le place également à part dans l'oeuvre de Murakami, car si dans les autres, les sensations de perte, d'absurde sont présents, ici ils sont à leur paroxysme.
Le livre est bouleversant, j'ai été pris à la gorge par le traitement de thèmes aussi essentiels que l'amour (comme dans tous les livres de H.Murakami) ou le deuil et la fatalité.
Les personnages sont étrangement mûrs mais toujours crédibles...
Rien à ajouter
Critique de Duncan (Liège, Inscrit le 21 février 2004, 43 ans) - 5 juillet 2004
Et dans celle-ci, "Norway no Mori", incompréhensiblement traduit par la "Ballade de l'impossible" ce qui fait perdre à ce titre l'hommage "Beatlesien" qu'il contenait ("Norwegian Wood" étant une des chansons de ce groupe, et mélodiquement une des plus abouties à mon avis ), est tout à fait remarquable...
J'éprouve un attachement presque sentimental pour les héros de ce livre... C'est touchant, émouvant et ça ne manque pas d'une certaine profondeur en effet. Que demander de plus ? Voilà ce que la littérature francophone n'arrive plus à m'apporter depuis pas mal de temps: un mélange de fraîcheur et de réflexion...
Une certaine idée de la vie étudiante aussi (*snif*).
Enfin une histoire d'amour solide
Critique de FightingIntellectual (Montréal, Inscrit le 12 mars 2004, 42 ans) - 3 juillet 2004
Il explique l'hyper-complexe et bâtit même l'hyper-complexe à l'aide de mots & de phrases simples. Nous plongeant dans l'espace méconnu de l'intériorité masculine. Il expose avec une simplicité et une sensibilité désarmante, la masculinité de Watanabe en amour.
Étant écrite, vue et ressentie par un homme, cette histoire est cependant un pont tendu vers la gent féminine pour réconcilier les potentielles incompréhensions entre les deux sexes.
Il est a compter parmi les grands, il est le prochain maillon d'une chaine amorcée par Dostoïevski.
GÉ-NI-AL
J'aime beaucoup
Critique de Manu55 (João Pessoa, Inscrit le 21 janvier 2004, 51 ans) - 13 février 2004
Celui là, autant que les autres que j'ai déjà lus.
À lire absolument!
Critique de MC (Montréal, Inscrite le 12 février 2004, 36 ans) - 12 février 2004
Quelle sensibilité!
Critique de Féline (Binche, Inscrite le 27 juin 2002, 46 ans) - 30 juin 2003
C'est le deuxième roman écrit par un japonais que je lis et je me demande comment j'ai pu hésiter si longtemps. Le suicide et la mort en général sont très présents dans cette littérature et il est intéressant de découvrir la manière dont ils traitent ce sujet, complètement différente par rapport à ici, mais surtout la manière dont ils perçoivent la mort.
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