 |
Les naufragés d'Ythaq, tome 1 : Terra incognita critiqué par Panty, le 28 avril 2006 La note: 
|
||||||
| Arleston, égal à lui-même | |||||||
| Oubliez votre vie, vos préoccupations, plongez-vous dans cette oeuvre sans réfléchir, sans avoir d'autre but que de vous divertir. Dans le futur, loin, loin de votre petite planète, imaginez un vaisseau croisière qui transporte une flopée de gens venus de toutes les galaxies vers les planètes balnéaires et touristiques. Seulement, problème. Une planète inconnue, Ythaq, se met en travers de leur chemin. Et l'attraction fait le reste. C'est ainsi que la fougueuse officier Granite, le beau et parfois niais mécanicien Narvarth et la belle et redoutable passagère Callista échouent sur cette planète, parfait opposé du reste de l'Univers. A la place de la science-fiction du début, c'est le fantastique médiéval qui prend le dessus, dans ce décor peuplé de créatures à la fois typées et originales. Le but de leur quête va ainsi être de découvrir les autres morceaux du vaisseau, et donc les autres survivants... Mais sont-ils vraiment là par hasard?... Vous l'aurez compris, bien qu'assez conventionnel, le scénario va vite vous emporter. Les couleurs vives et le trait à la fois fin et détaillé de Floch fait le reste. Mais je garde le meilleur pour la fin. Car ce qui fait le charme de cette oeuvre, et de toutes les autres oeuvres d'Arleston, c'est qu'il insère de le récit un humour fin et vraiment drôle, sans pour autant tomber dans la parodie dérisoire. Un exemple: les Banfoos, ces chats grotesques peuplant les côtes d'Ythaq et qui adorent la "Justife" (Ils ont un petit accent dû à leurs dents proéminentes.): ils ne peuvent s'empêcher de faire des procès à tout le monde. Ainsi, si vous marchez sur une limace, ne vous étonnez pas d'avoir un procès de maltraitance contre les animaux... Du tout bon, en quelque sorte. Même le scénario, paraissant un peu léger au début, devient nettement plus intéressant vers la fin... |
|||||||
|
|||||||
