Sac d'os de Stephen King
( Bag of bones)
Catégorie(s) : Littérature => Fantasy, Horreur, SF et Fantastique
Moyenne des notes : (basée sur 21 avis)
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Plusieurs os à ronger dans un roman
Mike Noonan est un écrivain à succès de romans policiers, genre thriller sanglant, pour qui tout va pour le mieux dans la vie, bien qu’il n'ait pas encore d’enfant, lorsque sa femme décède brutalement, par une chaude journée, d'une rupture d'anévrisme cérébral.
Il apprend alors que sa femme était enceinte d'une petite fille. Stephen King nous décrit ainsi par le menu l’état psychologique d'un écrivain face à la perte de la femme qu’il aime, à la perte de l'enfant et à son incapacité à poursuivre l'écriture. Il est ainsi confronté au deuil, mais en réalité à trois deuils différents. Très intéressant. La lecture est facile, on s'attache au personnage et on a envie de savoir ce qu'il va devenir. Dans l'ouvrage, il s'agit presque d’un livre à part entière, d'une nouvelle de presque 140 pages, occupant 7 chapitres.
Puis vient la rencontre avec la petite Kyra et sa mère, sur un chapitre. C’est un passage superbe de trouvailles et d'humour qui pourrait aussi être presque indépendant.
Pendant tous ces chapitres, Stephen King nous instruit sur son personnage, et il enclenche alors une deuxième nouvelle plus longue dans laquelle nous plongeons dans le fantastique.
Mike Noonan va prendre la décision de se rendre dans leur maison secondaire au bord d'un lac, pour tenter de retrouver l’inspiration perdue, mais il va ainsi être confronté à une maison hantée. Cette partie est moins réussie. Stephen King a été plus performant sur le suspense et les idées dans d'autres romans. Sans prétendre que l'on devine facilement ce qui a pu se passer dans ce lieu possédé, la maison de « Sara Laughs », ceux qui lisent du fantastique vont deviner aisément le fond de l’histoire et ne se laisseront pas surprendre. Dommage.
Pourtant, « le prix à payer » par les générations futures des coupables sera fort lourd... L’infanticide était un thème intéressant mais il apparaît greffé sur le récit et ne colle pas bien à l'esprit de la malédiction telle que semble vouloir nous la présenter l'auteur.
Je suis finalement un peu déçu par la fin car je connais les œuvres de l'auteur, mais cet ouvrage peut accrocher plus facilement des lecteurs moins passionnés par le fantastique car les deux premiers passages décrits ci-dessus sont très bien et la fin n’est ni trop sanglante, ni trop dure.
Les éditions
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Sac d'os [Texte imprimé], roman Stephen King trad. de l'américain par William Olivier Desmond [front. de Mark Geyer]
de King, Stephen Geyer, Mark (Illustrateur) Desmond, William Olivier (Traducteur)
le Livre de poche / Le Livre de poche.
ISBN : 9782253150374 ; 8,90 € ; 24/03/2001 ; 730 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (20)
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Perdre ce que l'on aime
Critique de AmauryWatremez (Evreux, Inscrit le 3 novembre 2011, 55 ans) - 24 juin 2013
L'écrivain Mitch Noonan a perdu sa femme victime d'une rupture d'anévrisme en sortant d'une pharmacie. Il formait un couple fusionnel, un de ces couples où l'amour est sans cesse présent et montré, où la complicité est de tout les instants, même après que la passion des premiers temps se soit éteinte.
Elle s'intéressait à l'étrange passé de la maison qu'ils habitent... Bien sûr, il y a toujours l'intrigue fantastique qui va gêner tous ceux qui ont peur de se mouiller dans ce que l'on appelle avec dédain "le genre" (j'ai parlé il y a peu du malentendu autour du succès de King).
C'est dommage car le sous-texte de ce livre est simplement passionnant, portant sur la difficulté à créer, et la facilité, l'ouverture à l'imaginaire, qui est aussi une recherche de ce qui est vraiment réel. Et c'est aussi de l'autofiction tout aussi honorable que d'autres.
Des os et des hommes
Critique de Monde imaginaire (Bourg La Reine, Inscrite le 6 octobre 2011, 51 ans) - 12 juillet 2012
Et là comme d’habitude on en a pour notre argent : des histoires surnaturelles, des histoires d’amour et de sang qui nous prennent à la gorge et qu’on ne peut plus lâcher.
Quelques longueurs aussi mais quand on aime on ne compte pas ! Et puis ces longueurs nous servent à mieux connaître le personnage principal, il est tellement bien analysé qu’au final, on a l’impression que c’est quelqu’un qu’on connaît et qu’on côtoie.
Et tout doucement, King instille le malaise. Les dernières pages sont pleines d’une tension presque palpable.
mon premier stephen king
Critique de KAROLE (, Inscrite le 9 février 2010, 49 ans) - 14 mars 2012
Je l'ai trouvé tous simplement EXCELLENT!
Je vous le conseille et les six cents pages se dévorent.
Je le recommande à tous les gens qui aiment l’histoire surnaturelle, d'amour
Pour ma part belle découverte ….
When Joanna loved me.
Critique de Hexagone (, Inscrit le 22 juillet 2006, 53 ans) - 26 juillet 2010
sac à ...
Critique de Pat (PARIS, Inscrit le 21 mars 2010, 60 ans) - 13 juillet 2010
On n'y croit pas , même en sachant qu'il s'agit de "fantastique".
Je croit qu'entre Stephen King et moi , le courant ne passe pas .
Ses livres sont clairement écrits dans l'espoir dans faire un film et cela nuit à l'écriture .
Le récit part dans tous les sens , il devient confus , on a l'impression que l'auteur ne sait pas comment s'arrêter. Il en rajoute "à la louche".
Du tout bon !
Critique de Martin.45 (, Inscrit le 24 janvier 2009, 34 ans) - 29 avril 2009
L'histoire de maison hantée peut paraître assez banale au début, mais on découvre ensuite tous les secrets de cette maison perdue au bord d'un lac, et encore une fois, King retombe sur ses pattes.
Fantastique
Critique de Bookivore (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 42 ans) - 14 avril 2009
Divertissant mais pas transcendant
Critique de C.line (sevres, Inscrite le 21 février 2006, 47 ans) - 17 avril 2008
Toutefois sac d'os sonne creux et manque d'un ingrédient. Une fois refermé on a le sentiment d'avoir lu un bouquin divertissant mais qui ne nous laissera pas une trace indélébile.
King a fait de ce qu'on attendait de lui ... sans se fouler.
On peut également noter le ton plus léger dans l'écriture : il n'est pas rare de sourire pendant la lecture de Sac d'os.
A lire si vous n'avez pas envie de vous angoisser plus que ça.
L'art de parler des fantômes
Critique de FightingIntellectual (Montréal, Inscrit le 12 mars 2004, 42 ans) - 9 juin 2007
Telle est la manière de parler du surnaturel et de faire VRAIMENT peur. Cette manière héritée de Lovecraft, qui part des tréfonds de l'âme humaine et qui joue avec la raison des gens.
King fait ce qu'il fait de mieux avec ce roman en s'attaquant au sujet des fantômes. Sujet effroyable s'il en est un, il est cependant difficile de ne pas verser dans le 'booh' et les connards avec un drap sur la gueule quand on parle d'eux. King lui, sans jamais prendre trop de risques narratifs, mais en faisant des essais à chaque fois, vient à nous installer dans une situation (le deuil de Mike Noonan), à nous faire glisser dans une autre (la maison de campagne, le drame latent) et à faire collisionner deux mondes , celui du réel et de la conscience.
Un chef d'oeuvre de la littérature de fantômes.
La part des ténèbres?
Critique de Magicite (Sud-Est, Inscrit le 4 janvier 2006, 46 ans) - 19 avril 2007
LE chef-d'oeuvre de King
Critique de Morphée (, Inscrite le 7 décembre 2005, 44 ans) - 14 avril 2007
Comme il sait si bien le faire, Stephen King décrit à merveille les personnages, les lieux, les sentiments, les bruits, afin de nous emmener complètement dans l'histoire. On fait partie intégrante du livre, on a réellement l'impression d'y être!
De plus, le style est impeccable.
Enfin, l'histoire mêle à la fois l'intrigue autour de Sara Laughs et des sentiments intenses entre Mike Noonan, Kyra et Mattie, ce qui rend la lecture vraiment prenante.
Après l'avoir lu, on comprend pourquoi certains parlent DU chef-d'oeuvre de Stephen King!
son meilleur, point !
Critique de Pendragon (Liernu, Inscrit le 26 janvier 2001, 54 ans) - 1 janvier 2007
Mike Noonan est écrivain, mais il n’écrit plus, il est en panne d’inspiration depuis qu’il a perdu sa femme, morte de rupture d’anévrisme à 36 ans. Il végète. Quelques années se passent et il revient à sa maison de campagne, un chalet de bois au bord d’un lac du Maine et là, petit à petit des changements subtils vont subvenir. Chez lui d’abord, dans la maison ensuite, dans son entourage finalement, des « hasards » qui ne semblent pas réellement fortuits, des manifestations qui suintent un peu le surnaturel. Serait-ce Johanna, sa défunte femme, qui tente de communiquer ou… de le prévenir… mais de quoi ?
Une rencontre avec une jeune femme et son enfant va une fois de plus redistribuer les cartes, oui mais, les manifestations intempestives des « fantômes » s’accentuent et comme si cela ne suffisait pas à rendre la vie ardue à Mike, voilà en plus que des révélations apparaissent sur sa femme, sur les habitants du village, sur son passé et sur quelques événements pas très jolis qui ont eu lieu… Et après on s’étonnera que les « esprits » s’échauffent…
Magnifiquement mis en scène, ce roman ne peut se lâcher jusqu’à la dernière page et là, arrivé à la sept cent trente-huitième, on se dit « zut, c’est déjà fini !? ». C’est construit à la perfection, le ton est d’une justesse inégalée, les personnages sont on ne peut plus réels, on les croise tous les jours, et même l’apport fantastique est à ce point réel qu’on ne peut qu’y croire. Nous avons l’habitude des prouesses de King, mais là, il fait fort !
… et donc, quand je vois les notes négatives de mes prédécesseurs, sapristi, mais j’enrage ! ;-) non mais c’est vrai quoi, j’ai quand même 27 King à mon actif et celui-ci est sans le moindre doute dans le top 3 !
l'obsession de l'absence
Critique de Martell (, Inscrit le 27 février 2004, 61 ans) - 19 octobre 2005
Pour le récit, l'arrivée soudaine du thème des 'fantômes' m'a vraiment passionné. Des signes simplement, jamais de lourdeur et le piège des invraisemblances est évité de façon géniale, car faut bien admettre que c'est extrêmement délicat de construire une bonne histoire en faisant allusion au monde des morts.
Je voudrais relever un point qui me chagrine un peu, en rapport aux premières critiques. En fait non, ici, c'est très bien, mais ça m'a fait penser à ceux qui s'excusent presque d'aimer ou d'avoir aimé la lecture des romans de King. Pour moi, il n'y a aucun doute, cet auteur fait partie des écrivains qui marquera son époque, autant par ses succès commerciaux que par sa qualité d'écriture. Bien sûr je comprends bien que le genre fantastique n'a pas la cote auprès d'une certaine élite, mais dans ce domaine, il est de loin le meilleur de tous.
Sac d'os = pas sac de bêtises !
Critique de Ricky9 (, Inscrit le 9 janvier 2005, 74 ans) - 18 octobre 2005
Je ne peux trouver mieux, pour expliquer mon sentiment, que les trois lignes publiées en page 4 de couverture et dont Cécile Mury de "Télérama" est l'auteur : " Au travers de son double, l'écrivain explore des ténèbres plus profondes : celles du deuil d'un être cher, et celles de l'inspiration ".
Si vous cherchez du "gore", c'est un fait qu'il n'y en a pas dans ce livre de "Stevie"
"Il noue les tripes et glace le coeur du lecteur le plus averti" (F. Rivière - Libération). Le passage où Mike Noonan manque de se faire noyer par un vieillard et sa "secrétaire" presque aussi vieille que lui, m'a vraiment mis mal à l'aise ! Il faut se laisser imprégner par cette histoire et la magie de S. King opère toujours ! Après, je vais commencer le cycle de "La tour sombre"....Je vous tiendrai informé de mon sentiment.
UN BON MOMENT
Critique de Ayor (, Inscrit le 31 janvier 2005, 52 ans) - 1 février 2005
Sans problème!
Critique de Bluewitch (Charleroi, Inscrite le 20 février 2001, 45 ans) - 11 février 2002
Rectificatif ...
Critique de Tophiv (Reignier (Fr), Inscrit le 13 juillet 2001, 49 ans) - 11 février 2002
Fan?
Critique de Bluewitch (Charleroi, Inscrite le 20 février 2001, 45 ans) - 8 février 2002
Enfin, quant à affirmer qu'il est un des "grands" de la littérature fantastique, je ne me souviens pas avoir affirmé telle chose non plus... Qu'il était un "pilier de la production littéraire américaine", oui, mais le sens me semble bien différent... Mais s'il a tant de succès, c'est qu'il doit bien avoir un bon feeling avec les amateurs du style, alors, pourquoi vouloir coller des étiquettes?
Quoi qu'il en soit, je continue à dire que "Sac d'Os" est loin d'être son meilleur roman.
Un bon divertissement
Critique de Tophiv (Reignier (Fr), Inscrit le 13 juillet 2001, 49 ans) - 8 février 2002
ceci dit j'ai trouvé ce roman assez agréable à lire. Par contre, je ne pense pas qu'on puisse réellement trouver des thèmes, des réflexions intéressantes sur un quelconque sujet dans ce livre. (comme dans tous ceux que j'ai lu de cet auteur)
Les livres de S. King sont à mon avis des divertissements agréables à découvrir comme peuvent l'être des romans policiers ou au cinéma, les films d'actions américains par exemple... Mais je ne pense pas qu'on puisse dire que S.King fasse partie des grands auteurs fantastiques comme semblent le penser les critiqueurs précités!
Un peu décevant...
Critique de Bluewitch (Charleroi, Inscrite le 20 février 2001, 45 ans) - 12 juillet 2001
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