Scarlett
de Alexandra Ripley

critiqué par Mademoiselle, le 15 juin 2006
( - 37 ans)


La note:  étoiles
La suite d’ « Autant en emporte le vent »
Comme des millions de lecteurs, j’ai toujours été frustrée par la fin du roman de Margaret Mitchell. Les héritiers ont choisi Alexandra Ripley pour écrire la suite tant attendue.

On y voyage beaucoup, les personnages sont bien respectés, tout comme l’époque. Il y a un peu trop de longueurs, de descriptions mais sur pratiquement 900 pages, on peut l’estimer normal. J’ai été déçue du peu de scènes avec Rhett et Scarlett, c’est parfois une toutes les 200 pages, frustrant, non ? pour ce qui est censé être un roman d’amour. Il y a aussi quelques passages un peu mièvres, hélas.

J’ai beaucoup aimé malgré tout plus de la première moitié, avec l’entrés de la famille de Rhett et de nouveaux membres de la famille de Scarlett. Ensuite, je me suis ennuyée pendant la partie « irlandaise » du roman.

Le cheminement psychologique de Scarlett, sa (difficile) remise en question, est intéressante et bien décrite.

« Scarlett » est une suite intéressante mais pas vitale pour les fans d’ « Autant en emporte le vent ».
Taratata... bla bla bla... 4 étoiles

« Non, je ne veux pas y penser maintenant.
J’y réfléchirai plus tard. »
Cette phrase revient un nombre incalculable de fois.

Ouf, je suis arrivée au bout de cette brique.

J’ai aimé :
La dernière partie du livre.
La vie de Scarlett en Irlande, le rachat de son village, la naissance de sa fille,
la vie mondaine. Là, j’ai retrouvé la Scarlett d’Autant en Emporte le vent et surtout ses retrouvailles avec Rhett. Il est, en effet, très peu présent dans cette histoire et n’apparaît vraiment qu’à la fin.
Une belle fin heureusement.

Je n’ai pas aimé :
Les descriptions inutiles et pointilleuses de l’écrivain.
À chaque nouveau nom qui apparaît, c’est tout le clan qui est décrit.
Des détails qui n’étaient pas nécessaires (à mon avis !).
Et surtout, cette pseudo suite ne fait pas beaucoup état des deux enfants de Scarlett.
Elle vit sa vie comme une jeune fille libre, sans attache. Comme si sa vie d’avant n’avait pas existé !!
Je n’ai pas aimé cet état des choses.
Cette histoire ne m’a pas pris aux tripes comme on dit… je n’ai pas été emballée.

Je mets les étoiles pour la plume de A. Ripley et pour son très long travail de recherche.

Gilou - Belgique - 76 ans - 16 mai 2008


Quelle déception ! 2 étoiles

A treize ans, Autant en emporte le vent était ma bible, mon livre de chevet. Quelques mois après avoir lu l'oeuvre de Margarett Mitchell, paraissait la suite inventée par Alexandra Ripley. Je me précipitai sur ce pavé, pressée de découvrir les nouvelles aventures de Scarlett et de Rhett.
Au bout de 150 pages, consternée, mon âme de puriste adolescente refermait ce livre, jurant de ne jamais plus le rouvrir de toute ma vie.
Quinze ans plus tard, ayant oublié les raisons de ma déception, je reprends la fresque historique de Margarett Mitchell, que je lis d'une traite, avec en tête, l'idée de redonner une chance à la mère Ripley. Après tout, j'étais jeune, immature ! Mon point de vue avait peut-être changé !!!
Je viens de refermer "Scarlett", le coeur amer ! Tout ce que j'avais détesté petite était là : un changement de ton, des personnages insipides, des rebondissements dignes des Feux de l'amour : Scarlett nue sur la plage avec un Rhett qui la repousse toujours autant mais qui cède à ses charmes sous prétexte qu'ils viennent de vivre un naufrage et qu'après une catastrophe naturelle, les hommes n'ont qu'une idée en tête : forniquer !!! Résultats des courses : à vous de lire la suite car finalement, ça m'a bien fait rigoler !!! Allez ! Pour le fun !

Clarinette78 - - - ans - 3 janvier 2007