Ceci est bien une pipe
de San-Antonio

critiqué par Veneziano, le 26 juin 2006
(Paris - 47 ans)


La note:  étoiles
Tribulations et blagues ciblées
San Antonio passe ses vacances dans une île des Canaries. Celle-ci est de nature volcanique. Il s'en faut de peu pour qu'une femme se retrouve brûlée dans de la lave et qu'un Anglo-Egyptien handicapé soit kidnappé au grand dam de sa fille douce et fragile.
Il n'en faut pas tant pour San Antonio pour voler au secours de la veuve et de l'orphelin et de lancer une enquête internationale, qui l'emmène plusieurs fois à Londres et en Suisse, ce qui lui vaut de truculentes descriptions, basées sur des clichés drôlatiques, à faire pâlir les auteurs d'Astérix.
Est-il utile d'effleurer davantage l'intrigue ? Non, et pour deux raisons, pour laisser intact le suspens si le lecteur y est vraiment intéressé, et parce que, comme dans tous les opus de la série, l'intrigue reste plutôt secondaire.
En effet, ce qui importe surtout, ce sont les morceaux de bravoure. Béru (Benoît-Alexandre Bérurier) fait une apparition surréaliste, comme il se doit, le chien Salami se montre toujouts aussi lubrique et Félicie, la mère du héros, est toujours aussi adorément possessive.
Les passages en-dessous de la ceinture ne manquent pas, et, comme d'habitude, cela reste assez drôle, à condition de supporter l'humour grivois.

C'est un assez bon épisode, qui peut donner une bonne idée de ce que peut être la série et son esprit.