Cinq mouches bleues de Carmen Posadas

Cinq mouches bleues de Carmen Posadas
( Cinco moscas azules)

Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers , Littérature => Européenne non-francophone

Critiqué par BONNEAU Brice, le 19 juillet 2006 (Paris, Inscrit le 21 mars 2006, 40 ans)
La note : 5 étoiles
Moyenne des notes : 4 étoiles (basée sur 4 avis)
Cote pondérée : 3 étoiles (58 581ème position).
Visites : 4 830  (depuis Novembre 2007)

Pas convaincu

On m'avait conseillé Carmen Posadas sur un site de rencontre gay, c'est dire l'intellect de l'endroit. J'avais pourtant fait confiance, et acheté, d'un coup d'un seul, ses trois ouvrages disponibles, après que les résumés de l'éditeur aient achevés de me convaincre. J'ai déjà lu Petites infamies, et je lirais quand j'en aurais le temps son dernier roman, Le bon serviteur.

Le style n'est pas déplaisant, dans l'ensemble, mais reste un peu lourd, pas assez vif, un peu mou et engluant. Posadas se perd souvent dans des détails d'une importance infime, dépeignant d'une façon très morose les banalités que les autres écrivains zappent.

L'histoire des Cinq mouches bleues ne m'a pas passionnée, j'ai peiné à achever l'ouvrage, avec, à la fin, la seule motivation de pouvoir en commencer un nouveau.

En gros, un livre qui n'est pas "mal écrit", mais qui est un peu lourd, un peu lent, un peu "pas assez". Je suis resté sur ma faim, comme après avoir courru dans une montée, pour réaliser que finalement, il y a une plus grand pente encore après...

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Les éditions

  • Cinq mouches bleues [Texte imprimé], roman Carmen Posadas trad. de l'espagnol par Gabriel Iaculli
    de Posadas, Carmen Iaculli, Gabriel (Traducteur)
    Seuil / Points (Paris)
    ISBN : 9782020550789 ; 7,60 € ; 21/05/2002 ; 374 p. ; Poche
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"Et pendant ce temps, nous dégustons notre ennui en silence"

4 étoiles

Critique de Débézed (Besançon, Inscrit le 10 février 2008, 77 ans) - 23 avril 2008

« A force de sauter du coq à l’âne, vous n’allez plus rien comprendre » et « les digressions sont fatales à l’allure du récit. » He bien Carmen, voilà au moins un point sur lequel nous sommes d’accord ! Mais si tu le penses vraiment alors pourquoi tu le ne fais pas ? Pourquoi nous embarques-tu dans plus de trois cents pages pour nous raconter une petite histoire, même s’il y a mort d’hommes, qui relève beaucoup plus de la presse people que de la littérature ?

Quand, j’ai lu les critiques de ce livre qui figurent sur le site, j’ai pensé que j’allais relever la note moyenne qui est vraiment très basse mais là alors je ne peux pas ! Tu nous livres un livre sans réel intérêt. Quatre membres de la jet-set qui souhaitent se soustraire aux regards des populations pour mener un moment de vie pas franchement avouable aux yeux de tous en rencontrent un cinquième qui a lui aussi de bonnes raisons de se faire oublier pendant un certain temps. Et cette rencontre déclenche toute une histoire sous les yeux d’un vieil Anglais d’origine uruguayenne (comme l’auteure) qui à l’impression de revivre des événements anciens qu’il s’est efforcé d’oublier jusques là. Mais avant de mettre un terme à sa vie qui ne fut qu’une suite d’échecs, ce vieil Anglais voudrait régler ses comptes avec l’humanité et avec sa conscience.

Le scénario est assez solide mais la narration est verbeuse et bavarde, l’intrigue se dissout dans un flot de détail inintéressant et le livre finit par faire au moins cent pages de trop qui font tomber l’attention et dilue le suspens dans un flot de considérations purement people dont le lecteur se balance royalement. « Et, pendant ce temps, nous dégustons notre ennui en silence. » Carmen, pourquoi nous embarquer dans ce monde frelaté où tu colles tous les poncifs qu’on voit tous les jours dans la presse ? Et tu t’amuses même à citer les marques des boissons, des fringues, des montres, etc… comme dans les polars à deux sous !

Tu as une bonne plume, le sens de la formule, l’art de dresser des personnages intéressants alors abandonne ce type de bouquin aux fournisseurs de la SNCF et donne nous de vrais romans ou l’histoire reste toujours sur le fil du rasoir et tient le lecteur en haleine tout en le divertissant.

Aucun intérêt...

1 étoiles

Critique de Lindy (Toulouse, Inscrite le 28 mai 2006, 46 ans) - 18 février 2008

La presse people relatant la vie des stars et autres « personnalités » m’ennuient déjà terriblement dans le monde réel… mais quand il s’agit en plus de lire les frasques mondaines de madrilènes riches et célèbres imaginaires, je rentre en léthargie totale…

D’autant que Carmen POSADAS ne nous épargne rien dans ce roman, championne de la paraphrase, voire pire, de la répétition : 374 pages auraient pu exprimer la même chose en moitié moins de feuilles ! L’histoire en aurait peut-être été davantage mise en valeur…

Attention, je ne suis pas allergique aux descriptions, ni opposée aux explications précises pour agrémenter un lieu, une situation ou un dialogue. Mais là, l’inutilité d’un grand nombre de paragraphes est plus que frappant. Surtout que, l’histoire est d’une simplicité affligeante !

Seules les cent dernières pages arrivent un peu à tenir le lecteur en haleine suite à la révélation intérieure du personnage principal, mais bon, ça ne mérite pas tant de fioritures.

Je ne me suis attachée à aucun personnage tant ce monde est superficiel, mesquin et dont les aventures sont si insignifiantes !

J’avais sincèrement beaucoup aimé « Petites Infamies » du même auteur mais je n’ai absolument pas été séduite par ces cinq mouches bleues, aucune émotion, un manque total de suspens lié à cette écriture molle et interminable. Non, décidément, je ne le conseille pas…

J’ai rarement regardé passer les numéros des pages avec autant d’impatience en attente du prochain bouquin à lire ! J’espère que « La chaussure sur le toit » - que j’ai commencé dans la foulée pour ne pas rester sur une note négative – me transportera davantage…

Nettement mieux

6 étoiles

Critique de Maria-rosa (Liège, Inscrite le 18 mai 2004, 69 ans) - 25 juillet 2006

Il est vrai que "Petites infamies" est nettement mieux.
Je n'ai pas pu finir "Cinq mouches bleues", c'est en effet lourd, lent et mou.

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