Un risque calculé
de Katherine Neville

critiqué par Mademoiselle, le 25 juillet 2006
( - 37 ans)


La note:  étoiles
Roman ? Polar ?
Difficile de classer ce livre. Le plus proche, à mon avis, est suspense sans violence. Vous n’y trouverez pas d’armes, pas de meurtre mais il y a tout de même du suspense.

Verity Banks, 30 ans, est directrice du service de Transferts électroniques de fonds de la Banque mondiale. Elle est la première femme à ce niveau de hiérarchie. Comme on lui refuse une nouvelle promotion, elle décide de prouver les failles du réseau informatique bancaire. C’est alors que son mentor, Zoltan Tor, génie informatique avec qui elle a rompu toute relation depuis plusieurs années, lui lance un pari : ils vont détourner chacun un milliard de dollars, l’investir pendant trois mois puis le restituer sans que personne ne s’en aperçoive.

Les histoires de banques ne sont pas ma tasse de thé et certains passages techniques sont barbants, mais j’ai bien aimé cette histoire, où il n’y a pas de morbidité sans être toutefois condescendante. Les personnages sont bien dépeints, quoique parfois un peu caricaturaux, particulièrement Lélia von Daimlisch.

On pourrait croire que l’histoire va être plan-plan mais Katherine Neville agrémente sont récit d’assez de rebondissements en tous genres pour le rendre palpitant. Le tout servi par une écriture plus sophistiquée qu’on ne s’y attendrait pour ce genre de roman.

Un livre sympathique mais sérieux qui plaira à un public varié.
Je n'y ai pas cru ... 2 étoiles

J'ai été déçu par ce livre.
L'intrigue ne m'a pas passionné. Je n'arrivais pas à croire au récit, aux personnages. Je ne connais pas grand chose au monde de la finance, mais là aussi je n'y ai pas cru ...
Je l'ai lu jusqu'au bout, mais sans vraiment accrocher.

Michaël - - 53 ans - 8 décembre 2013