Le chant des corbeaux de Erin Hart
( Haunted ground)
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers
Moyenne des notes : (basée sur 3 avis)
Cote pondérée : (50 696ème position).
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Archéologie et criminologie
En Irlande, un fermier découvre la tête décapitée d’une jeune femme rousse conservée intacte par la tourbe. L’archéologue Cormac Maguire et la pathologiste Nora Gavin vont tenter de reconstituer son histoire. Ils rencontrent ainsi un homme dont la femme et le fils ont disparu depuis deux ans. Nora, dont la sœur a été assassinée, se sent tout de suite concernée par cette histoire.
Difficile de parler de roman policier proprement dit. Une bonne partie de l’histoire s’attache à l’enquête menée par les deux héros pour découvrir qui était la jeune rousse. Bien qu’Erin Hart soit américaine, on sent une ambiance anglaise dans ce roman, par son écriture, son intrigue et ses personnages secondaires rappelant ceux de Caroline Graham ou Elizabeth George.
J’aime la façon dont Erin Hart décrit ses personnages, par petites touches, minutieusement. Les techniques des archéologues sont décrites en détail et l’ambiance irlandaise bien rendue.
Le deuxième tome, « Le lac aux chagrins » ou « Le lac des derniers soupirs » selon les versions, est sorti récemment chez Pocket.
Les éditions
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Le chant des corbeaux [Texte imprimé] Erin Hart trad. de l'anglais par Frédéric et Armelle Grellier
de Hart, Erin Grellier, Frédéric (Traducteur) Grellier, Armelle (Traducteur)
Pocket / Presses pocket (Paris)
ISBN : 9782266138062 ; 3,95 € ; 14/04/2005 ; 502 p. ; Poche
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Les critiques éclairs (2)
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UNE INTRIGUE GAELIQUE UN PEU LONGUE
Critique de DODODLB (, Inscrite le 12 janvier 2017, 70 ans) - 18 janvier 2017
Tout commence par la découverte dans une tourbière de la tête d’une femme rousse, et cette première énigme est rapidement suivie par un autre fait troublant, la disparition d’une femme et de son jeune fils.
Malgré une excellente écriture, et une campagne Irlandaise admirablement dépeinte, j’avoue avoir eu un peu de mal à m’accrocher à ce roman jusqu’au dénouement, car j’ai le sentiment d’avoir affronté quelques longueurs un peu pesantes. Je termine donc ce livre avec une certaine déception, car une fois n’est pas coutume, j’avais hâte de choisir un autre ouvrage dans ma bibliothèque.
Qui est la jeune fille rousse de la tourbière ?
Critique de Dirlandaise (Québec, Inscrite le 28 août 2004, 69 ans) - 23 mai 2007
Trois cartes occupent les premières pages du livre. La première représente l'Irlande, la deuxième une région de l'Irlande et la troisième, le théatre de l'intrigue du roman à savoir le manoir de Bracklyn House et ses environs dont la tourbière de Drumcleggan et le village de Dunbeg, des endroits fictifs, sortis tout droit de l'imagination de l'auteure.
Je me réjouissais à l'avance de lire des compte-rendus de fouilles mettant à jour des cadavres vieux de plusieurs siècles et des objets pittoresques conservés miraculeusement par les propriétés acide des tourbières. Je n'ai pas été déçue pour ce côté quoique j'aurais aimé en avoir plus encore tellement le sujet m'intéresse. La tête de cette "caillin rua", cette jeune femme rousse, m'a intriguée au plus haut point. Retrouvée dans la tourbe par un fermier se chauffant encore par ce moyen artisanal, elle fait l'objet d'une enquête de la part d'un médecin légiste et d'un archéologue. J'aurais aimé que l'enquête se limite à cette découverte et que les chercheurs creusent l'histoire de cette jeune femme plus en profondeur pour nous la restituer dans ses plus petits détails mais malheureusement, l'auteur greffe une autre histoire de disparition inexpliquée et de meurtre mais contemporaine cette fois et beaucoup moins passionnante à mon avis. Erin Hart introduit également une mièvre histoire d'amour entre les deux chercheurs ce qui m'a agaçée et ramène le roman à un niveau inférieur à ce que le début promettait.
Certains personnages sont peu crédibles comme la machiavélique Lucy Osborne qui en fait un peu trop et dont les motivations restent difficiles à croire. Mais, l'histoire accroche et excite la curiosité du lecteur. Je voulais avancer pour en découvrir plus mais l'auteur prend un malin plaisir à étirer la sauce et certain chapitres sont de trop. Le roman aurait pu être plus court mais je l'ai lu tout de même avec grand intérêt malgré ses défauts. Très bon pour un premier roman.
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