Maison aux 100 portes (La), tome 1 : La dame aux chiens
de Isabelle Dethan

critiqué par Le rat des champs, le 3 août 2006
( - 74 ans)


La note:  étoiles
Hécate...
Théo (pour Théodora) a enfin trouvé un logement pour ses études, mais est-ce une chance? La maison mystérieuse dont son amie a hérité est tellement bizarre. Pourquoi y fait-on brûler des herbes à certains endroits? Quels sombres mystères recèlent les portes mystérieuses de la maison, qui doivent impérativement rester fermées? Et qui est Hécate, cette magnifique et cruelle jeune femme qui n'est jamais rassasiée de meurtres horribles, dont les chiens dévorent les cadavres?
Qui sont Lorenzo et surtout Salem (diminutif de Mathusalem) ? Cet homme est-il aussi jeune qu'il ne le paraît? Popurquoi est-il le servant d'Hécate et pourquoi la trahit-elle?

Isabelle Dethan a un dessin très fin et il y a un énorme hiatus entre son graphisme élégant et les cauchemars qu'elle nous jette à la face. Un premier tome d'une série qui promet, dans une veine ésotérico-fantastique.
Celles qu'il faut ouvrir... ou pas. 6 étoiles

Théodora Valérie Grange a hérité d’une maison. Une grande maison. De celles qui deviennent des entités en vieillissant, habitées ou… hantées, c’est selon.

Maison si grande qu’elle ne peut y vivre seule, malgré la présence de Constanza, la cuisinière, qui fait partie des meubles depuis bien longtemps. Alors que le récit débute sur une étrange conversation sur la rupture d’un pacte entre un homme nommé Salem et une femme belle et, semble-t-il, dangereuse, entourée de chiens noirs, il se poursuit par l’emménagement de Claire, meilleure amie de Théodora, dans cette vieille demeure dont elles ignorent encore tous les secrets.

Mais le mystère se dessine. Les questions viennent, petit à petit, face à cette porte minuscule ornée d’une tête de monstre, devant laquelle, inlassablement, Constanza fait se consumer des herbes magiques. Mais pourquoi ? Et puis ce Salem qui vient demander asile… Cette maison, non, n’est pas une maison comme les autres.

Un dessin jeté pas forcément des plus originaux, un cocktail où des éléments au goût connu (maison hantée, personnages mystérieux mais séduisants, héros un peu naïfs mais curieux et attachants) font néanmoins bonne recette pour passer un moment de décrochage imaginaire.

C’est agréable, envoûtant, et ça fait plaisir à lire (vite, un peu trop peut-être ?). A suivre…

Bluewitch - Charleroi - 45 ans - 12 juin 2007