Cadavres menteurs
de Iris Johansen

critiqué par Mademoiselle, le 4 août 2006
( - 37 ans)


La note:  étoiles
Les aventures d’une sculptrice médico-légale
L’héroïne récurrente d’Iris Johansen est sculptrice médico-légale, c’est-à-dire que quand il n’y a plus assez d’éléments genre ADN pour identifier un squelette, elle reconstruit le visage à partir du crâne. « Cadavres menteurs » est la troisième enquête d’Eve Duncan en plus d’un rôle secondaire dans « Course à mort ».

Un gros ponte de la politique supplie Eve de venir en Louisiane travailler sur un crâne mais elle n’est pas intéressée. Jusqu’à ce qu’elle découvre que son compagnon Joe Quinn, un policier, lui a mentit en affirmant que le squelette de petite fille retrouvé quelques mois plus tôt est celui de Bonnie, la fille qu’elle a eu quand elle avait 16 ans et qui a été assassinée à l’âge de 7 ans. Dépitée, elle s’en va en Louisiane où l’attendent de nombreuses péripéties.

Il faut lire les tomes précédents (même « Course à mort ») pour bien comprendre la vie d’Eve et la façon dont elle a rencontré les autres personnages. Sinon, le lecteur est un peu perdu.

Iris Johansen a commencé sa carrière en écrivant des romans à l’eau de rose et, ne nous voilons pas la face, elle ne s’est jamais complètement débarrassée de certains défauts propres à ce style. Ici, l’intrigue est assez fournie mais toujours tirée par les cheveux. Par contre, si, comparée à « Course à mort », l’intrigue de « Cadavres menteurs » est plus consistante, les personnages sont moins bien traités. Exemple : Galen est beaucoup plus présent dans ce tome et en même temps paraît beaucoup plus superficiel.

Rien de transcendant, mais Iris Johansen a l’une des écritures les plus fluides que j’ai jamais lues.