Comme le dit l'auteur dans son épilogue, c'est un conte de Noël.
Alors, nous voilà prévenu : il ne faudra pas s'attendre à de grandes considérations psychologiques ni à de grandes envolées philosophiques.
Le but n'est pas là. Le but est de faire passer un bon moment au lecteur... et le but est atteint.

Mary Higgins Clark écrit très bien ; elle a l'écriture qui convient à son récit : très vive, toujours allègre, et très facile à lire. Les personnages sont un peu stéréotypés, c'est évident. Je crois que c'est la loi du genre. Mais ils sont bien dans leur rôle.

D'ailleurs, dans ce genre de roman, c'est, je pense, l'intrigue qui compte avant tout et ici, l'intrigue est bonne.
Il faut aussi, pour bien faire, maintenir le suspens jusqu'au bout. Alors ici, il faut bien dire que le suspens n'est pas très fort ; mais ne boudons pas notre plaisir. C'est un bon roman, qui raconte une bonne histoire et qui se lit avec le sourire... Et, par les temps qui courent, ce n'est déjà pas si mal.

Saint Jean-Baptiste - Ottignies - 89 ans - 9 mars 2009

On est ici a des années-lumière du suspense auquel MHC a habitué ses fans… Les deux intrigues principales n’ont absolument aucun lien entre elles (donc forte impression de « remplissage » pour la moins exploitée), leur issue saute aux yeux depuis le tout début (et je ne suis même pas du genre a essayer de deviner la fin d’un polar !) et finalement, le personnage principal, Alvirah, cette fameuse femme de ménage a la retraite qui a gagné le plus gros prix jamais gagné a la loto, reconvertie en détective amateur, armée d’une broche-soleil camouflant un micro de la dernière technologie pour enregistrer les conversations suspectes, qui a frôlé la mort dans sa dernière enquête et qui possède maintenant sa propre chronique dans le New York Globe, est pour le moins… ridicule ? Bref, on a déjà vu beaucoup mieux avec la reine du suspense. A éviter !

Gabri - - 38 ans - 17 janvier 2008