Le violon du diable de Lincoln Child, Douglas Preston

Le violon du diable de Lincoln Child, Douglas Preston
( Brimstone)

Catégorie(s) : Littérature => Fantasy, Horreur, SF et Fantastique

Critiqué par Ketchupy, le 21 août 2006 (Bourges, Inscrit le 29 avril 2006, 44 ans)
La note : 10 étoiles
Moyenne des notes : 8 étoiles (basée sur 10 avis)
Cote pondérée : 7 étoiles (3 295ème position).
Visites : 9 041  (depuis Novembre 2007)

Diablement efficace

On retrouve l’inspecteur Aloysius Pendergast du FBI qui est à nouveau (après Relic, Le grenier des enfers, La chambre des curiosités et Les croassements de la nuit) amené à enquêter sur des meurtres qui semblent avoir été perpétrés par une force surnaturelle, en l’occurrence le Diable en personne.
Le premier meurtre a eu lieu à Southampton où Pendergast retrouve D’Agosta, qu’il avait rencontré dans Relic, et qui après un séjour au Canada a été rétrogradé au grade de sergent au sein de la police locale. Pendergast, connaissant sa valeur en tant qu’enquêteur, va prendre D’Agosta comme agent de liaison.
Pendergast, toujours aussi mystérieux et sûr de lui, et D’Agosta, physiquement fatigué par ses quelques années d’inactivité, vont alors tenter de percer le mystère de ces meurtres. Cependant, pour d’autres, il ne fait aucun doute que les victimes, au passé douteux et dont le corps semble avoir brûlé de l’intérieur, ont été éliminées par le Diable, ce qui annonce l’Apocalypse. Le NYPD va alors devoir faire face à ces fanatiques dirigés par un illuminé.
Preston & Child ont le don de faire tenir le lecteur en haleine en distillant mystères et scènes d’action tout au long du récit. Je trouve qu’il se dégage de leurs écrits une certaine application à ne rien laisser au hasard, un peu comme leur personnage fétiche Pendergast. Quelques liens avec leurs romans précédents permettent de faire évoluer la vie des personnages mais l’histoire est indépendante de leurs précédents ouvrages.
Ce roman est un excellent thriller ; avec une fin qui me réouvre l’appétit, que je croyais pourtant rassasié : combien de temps vais-je devoir attendre avant de dévorer leur prochain roman ?!

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Cinquante-cinquante

6 étoiles

Critique de Patsy80 (, Inscrite le 20 août 2009, 49 ans) - 29 décembre 2011

Très originale cette histoire de combustion spontanée et difficilement explicable. Et je dois dire que même l'explication finale m'a paru un peu légère. J'imaginais quelque chose de plus documenté. Mais encore, cela n'a rien gâché de mon plaisir de lire.
J'ai été surtout dérangée par l'histoire de fond, toujours un peu présente avec Pendergast mais là, un peu trop car il reste des éléments du livre en suspens et l'avenir de notre héros est tout énigmatique mais ne me donne pour autant ps envie de connaître la suite.
J'ai eu le sentiment de lire un inachevé. Et je n'aime pas rester sur ce genre de faim.
Enfin cela ne remet pas en cause la qualité d'écriture si le style un peu décalé de Preston et Child. J'espère donc que ma prochaine lecture remontera le niveau...

Un grand Preston & Child

8 étoiles

Critique de Blacksad75 (, Inscrit le 19 février 2009, 46 ans) - 3 mai 2011

Superbe roman. Ayant auparavant lu La chambre des curiosités et Les croassements de la nuit (tous deux excellents), j'ai de plus apprécié que Pendergast nous épargne cette fois un de ses voyages mentaux qui nuisent à sa crédibilité.
Le roman se termine sur un suspense insoutenable, tout en comportant une fin très digne de ce nom...

Un violon meurtrier

8 étoiles

Critique de Ayor (, Inscrit le 31 janvier 2005, 52 ans) - 20 mars 2011

Moins d'aberrations que dans "La chambre des curiosités" rendent la lecture de ce roman plus agréable. Cela dit on retrouve cette façon qu'ont les auteurs de produire des pages et des pages, voire même parfois des chapitres entiers, pour finalement ne rien apporter de plus à leur œuvre. Même si la fin est réussie avec notamment beaucoup de suspense, elle n'en finit pas, et malgré une réussite globale, c'est avec un certain soulagement que l'on referme ce livre.


Jeremy Grove, un critique d'art, est retrouvé mort dans des conditions particulièrement horribles. La police locale enquête, bientôt rejointe par l'agent du FBI, Aloysius Pendergast. Ce dernier aidé par le sergent D'Agosta, ancien lieutenant de la police de New York, ne tarde pas à découvrir des indices importants, qui, au fil de l'aventure, le mène jusque dans l'une des plus belles régions d'Italie, la Toscane.

Premier opus de Aloysius VS Diogène..

8 étoiles

Critique de Rock30 (Nimes, Inscrit le 6 juillet 2008, 61 ans) - 17 août 2010

Je vois ici ou là que les lecteur trouvent ce livre un peu décevant. Pour moi il n'en est rien. Sur le plaisir pur de lire je le mets à égalité avec « la chambre des curiosités », tandis que je persiste à dire que « les croassements de la nuit » est un cran en dessous. Des chapitres courts rendent digeste ce petit pavé (700 pages en édition de poche). Les personnages secondaires, en effet, tel le journaliste Harriman, sont un peu moins attachants que dans « la chambre des curiosités », mais le Sergent D'agosta, et surtout l'inspecteur Pendergast sont au mieux de leur forme. L'intrigue se tient et même le mot fin intronise déjà la suite, « danse de mort », le deuxième opus traitant du frère de Pendergast, à savoir Diogène du même nom, à peine évoqué dans le violon du diable.

Délivre nous du mal et ne nous soumet pas à la tentation

7 étoiles

Critique de C.line (sevres, Inscrite le 21 février 2006, 47 ans) - 9 juin 2010

Jeremy Grove, critique jet set renommé et peu aimé, est retrouvé littéralement calciné dans sa chambre.
Rien de remarquable si ce n'est que la pièce était barricadée de l'intérieur et parfaitement intacte... seul le corps de Grove a brûlé.
Et il y a cette marque étrange de sabot fourchu sur le sol, cette insoutenable odeur de soufre... Le diable serait il venu réclamer son dû ?
A bien y réfléchir, Grove cumulait les péchés : orgueil, luxure, colère, vanité...

Pendergast va devoir user de toute son érudition pour démêler cet écheveau serré qui va le mener jusqu'en Europe...
A l'occasion de ce voyage on découvrira d'ailleurs une facette de Pendergast qu'on ne connait pas... sujet à l'amour... façon Pendregast tout de même !!!!

On retrouvera aussi Vincent Da Costa qui reprend du service pour reformer leur duo antagoniste.
Budwiser contre chianti... hamburger contre steak tartare... rolls royce contre métro...
leur couple ying/yang fonctionne à merveille

La combustion spontanée finalement expliquée

8 étoiles

Critique de Chris (Bruxelles, Inscrite le 30 décembre 2003, 51 ans) - 11 novembre 2007

L'histoire commence avec des meurtres étranges : le diable serait parmi nous! Pendergast et d'Agosta vont trouver l'explication et la fin du livre est haletante. Mon seul regret est de n'avoir pas compris l'épilogue : qui a un oeil brun et un oeil bleu? (ma mémoire doit défaillir)
En tout cas, je vais lire les autres livres de cet auteur!

Diaboliquement passionnant

10 étoiles

Critique de Chéry (Québec, Inscrite le 27 août 2006, 45 ans) - 21 novembre 2006

Je crois avoir commencé par la fin. C'est le premier roman de Preston and Child que je lis et je trouve l'intrigue et l'histoire passionnantes. Nous ne pouvons démordre de ce livre du début à la fin.

Un peu décevant

8 étoiles

Critique de Loustic (, Inscrite le 26 janvier 2006, 56 ans) - 11 novembre 2006

J'ai trouvé ce roman assez bon dans son ensemble mais toutefois moins bien enchainé que la chambre des curiosités. A mon sens, le sous-thème des fanatiques persuadés de l'existence du diable aurait très bien pu être retiré du roman sans en altérer son intérêt.
Le fait aussi que l'auteur nous dévoile à un moment le punch du livre m'a un tantinet refroidi. J'ai déjà lu ces auteurs qui de manière générale, nous emmènent plus subtilement aux conclusions.

Vraiment pas un train d'enfer

4 étoiles

Critique de Pipierre (, Inscrit le 28 juillet 2006, 65 ans) - 10 novembre 2006

J'avais bien aimé Les croassements de la nuits. Je croyais que les auteurs récidiveraient avec une histoire originale. Cependant, le récit est linéaire, à la limite de l'ennuyant. Les personnages sont nombreux et sans reliefs. Certains chapitres sont carrément inutiles. Bref, la construction du roman est d'un style cent fois lu. Même Pendergast a pali.
Bref, un roman morne et tiède pour thriller qu'on nous annonçait endiablé.

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