Journal d'Hirondelle de Amélie Nothomb
Journal d'Hirondelle de Amélie Nothomb
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
Critiqué par Marafabian, le 25 août 2006
(Inscrit le 11 août 2006, 52 ans)
Critiqué par Marafabian, le 25 août 2006
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La note :
Moyenne des notes : (basée sur 33 avis)
Cote pondérée : (25 145ème position).
Discussion(s) : 1 (Voir »)
Visites : 12 281 (depuis Novembre 2007)
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Du Nothomb à l'ancienne...
Surprenante histoire d'un coursier changeant d'identité. On ne peut trop en dire, sans quoi nous dévoilerions une partie de l'histoire (l'intrigue?). Ce roman semble comprendre 2 parties, définies par l'évolution même du personnage principal. Le sicaire en question nous surprend au fur et à mesure que nous apparaît ce qui semble être sa quête, son parcours initiatique. La fin est aussi abrupte que l'est le début. Un bon petit livre, comme seule Amélie Nothomb sait les écrire.
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Les éditions
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Journal d'Hirondelle [Texte imprimé], roman Amélie Nothomb
de Nothomb, Amélie
Albin Michel / LITT.GENERALE
ISBN : 9782226173355 ; 14,70 € ; 01/01/2006 ; 136 p. ; Broché -
Journal d'Hirondelle [Texte imprimé], roman Amélie Nothomb
de Nothomb, Amélie
le Livre de poche / Le Livre de poche
ISBN : 9782253121077 ; EUR 4,10 ; 21/05/2008 ; 91 p. ; Poche
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Les critiques éclairs (32)
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ni bon ni mauvais.
Critique de Callisthene (Cagnes/mer, Inscrit le 12 juin 2014, 37 ans) - 12 juin 2014
Amélie Nothomb et ses oeuvres ne laissent jamais indifférent. "Soit on aime, soit on déteste" peut-on lire souvent. D'un livre à l'autre, d'un extrême à l'autre.
Jusqu'à présent, jamais aucun de ses livres ne m'a laissé perplexe. Justement : soit j'adorais, soit je détestais.
Et pourtant... "Journal d'hirondelle" a réussi la performance de me laisser totalement insensible à l'histoire... Un livre fade, mais une écriture toujours juste. Une histoire loin d'être au niveau de ce qu'elle a pu faire par le passé.
Aucun sentiment n'a prévalu une fois le livre fermé. Indifférent est le mot.
Jusqu'à présent, jamais aucun de ses livres ne m'a laissé perplexe. Justement : soit j'adorais, soit je détestais.
Et pourtant... "Journal d'hirondelle" a réussi la performance de me laisser totalement insensible à l'histoire... Un livre fade, mais une écriture toujours juste. Une histoire loin d'être au niveau de ce qu'elle a pu faire par le passé.
Aucun sentiment n'a prévalu une fois le livre fermé. Indifférent est le mot.
Critique du livre: Journal d'Hirondelle
Critique de El Akhal Radoin (, Inscrit le 18 novembre 2013, 28 ans) - 18 novembre 2013
Après avoir lu l'unique phrase figurant sur la quatrième de couverture, l'histoire m'a semblé très intéressante. La couverture n'a pas de lien avec le titre. L'éditeur représente, sur celle-ci, la tête d'une personne divisée en deux parties. Un être humain très agressif est représenté dans le premier camp. Dans l'autre, l'éditeur représente un homme calme.
Au début du livre, je n'ai pas aimé l'histoire car je n'ai pas compris le message qu'Amélie Nothomb voulait nous faire passer. De plus, la quatrième de couverture et le titre n'ont rien à voir avec le début de l'oeuvre, jusqu'à la page 44. Après, on trouve un lien avec la quatrième de couverture et ensuite avec le titre.
Le début de cet ouvrage est difficile à comprendre. Mais après avoir lu toute l'oeuvre, jusqu'à la fin, j'ai commencé à comprendre le début du livre. A mon avis, Amélie Nothomb voulait qu'on le lise jusqu'à la fin, pour mieux comprendre l'histoire. Donc, je vous conseille de lire ce livre jusqu'au bout, pour comprendre cette histoire.
Au début du livre, je n'ai pas aimé l'histoire car je n'ai pas compris le message qu'Amélie Nothomb voulait nous faire passer. De plus, la quatrième de couverture et le titre n'ont rien à voir avec le début de l'oeuvre, jusqu'à la page 44. Après, on trouve un lien avec la quatrième de couverture et ensuite avec le titre.
Le début de cet ouvrage est difficile à comprendre. Mais après avoir lu toute l'oeuvre, jusqu'à la fin, j'ai commencé à comprendre le début du livre. A mon avis, Amélie Nothomb voulait qu'on le lise jusqu'à la fin, pour mieux comprendre l'histoire. Donc, je vous conseille de lire ce livre jusqu'au bout, pour comprendre cette histoire.
Triste
Critique de Pléiades (, Inscrite le 29 janvier 2012, 40 ans) - 30 janvier 2012
C'était mon premier Nothomb.
J'ai trouvé effrayant, cynique, triste. Je n'ai pas aimé. Je me suis laissée transporter par le style tout de même, que je trouvais adapté à l'histoire. Mais je crois, hélas, ne pas avoir compris où elle voulait en venir. Peut-être parce que j'ai commencé par Journal d'Hirondelle ? De dire que dans la vie, de petites choses peuvent nous toucher plus que la vie elle-même ? Ou que l'on cherche dans les petites choses la vie que l'on ne sait trouver ailleurs ? Peut-être; alors c'est un peu triste, non ? je n'avais pas envie d'un livre triste raconté sur un ton cynique, je pense.
J'ai trouvé effrayant, cynique, triste. Je n'ai pas aimé. Je me suis laissée transporter par le style tout de même, que je trouvais adapté à l'histoire. Mais je crois, hélas, ne pas avoir compris où elle voulait en venir. Peut-être parce que j'ai commencé par Journal d'Hirondelle ? De dire que dans la vie, de petites choses peuvent nous toucher plus que la vie elle-même ? Ou que l'on cherche dans les petites choses la vie que l'on ne sait trouver ailleurs ? Peut-être; alors c'est un peu triste, non ? je n'avais pas envie d'un livre triste raconté sur un ton cynique, je pense.
trash
Critique de Anonyme12 (, Inscrite le 27 février 2010, 14 ans) - 4 mars 2010
c'est trash et profond à la fois, c'est rempli d'hémoglobine mais on y parle aussi de chair, on disserte sur le héros nervalien qu'est le tueur à gage, c'est aussi loufoque et désespérant, c'est du Nothomb. Et puis, un petit sentiment de remords de la part d'Urbain, un espoir de régénerescence en découvrant le journal intime d'une de ses victimes.. avec un rebondissement à la fin que je ne dévoilerai pas.
Cruel mais pas du mauvais Nothomb.
Cruel mais pas du mauvais Nothomb.
Un air de déja vu... en pire
Critique de Elya (Savoie, Inscrite le 22 février 2009, 34 ans) - 25 août 2009
Ce roman commence à la façon de Métaphysique des tubes du même auteur ; des propos sans queue ni tête. Un air de déjà vu donc, à la différence que cette fois, la suite sera toujours plus incohérente. Des crimes se succèdent, décrits à chaque fois, pourquoi ? Qu'apportent-ils au reste du récit ? Et puis au détour d'une page ils s'arrêtent, toujours aucune explication. Heureusement le roman se finit en queue de poisson, comme pour bien prouver au lecteur que bâcler un récit, cela se fait jusqu'au bout.
hirondelle
Critique de Printemps (, Inscrite le 30 avril 2005, 66 ans) - 12 avril 2009
et oui une hirondelle ne fait pas le printemps. Un petit texte, parfois un peu long, parfois avec des raccourcis comme l'auteur en est l'habituée.
Donc pour moi un texte facile à lire et agréable, avec toujours ses surprises typiques dans l'écriture, mais qui laisse un peu sur la faim ...
Donc pour moi un texte facile à lire et agréable, avec toujours ses surprises typiques dans l'écriture, mais qui laisse un peu sur la faim ...
Pas mal du tout pour du Nothomb !
Critique de Hynapak (, Inscrit le 7 mars 2009, 70 ans) - 9 avril 2009
Un roman très court, une nouvelle plus qu’un roman, que le Journal d’Hirondelle par Amélie Nothomb (Le livre de poche) Nothomb y parle à la première personne, c’est donc réussi. On lit d’un trait, comme un chargeur qui se vide rapidement sur ses victimes. C’est froid, glacial sans être cruel, c’est comme ça.
C’est un tueur à gages qui trouve sa voie et se livre à une succession de remarques philosophiques qui ne sont pas dénuées d’intérêt et comme ce sont des corps dont il est question, ces remarques touchent le corps :
« L’oreille est un point faible. Son absence de paupière se double d’un déficience : on entend toujours ce que l’on voudrait éviter d’entendre, mais on n’entend pas ce que l’on a besoin d’entendre »
« Quel est le point commun entre le visage et les mains ? C’est le langage, que l’un parle et les autres écrivent. J’ai le verbe froid comme la mort. »
C’est court certes, mais c’est du bon Nothomb, du fouillé, du pensé, elle est revenue souvent sur le papier pour fignoler un truc vraiment fini, même si la fin en elle-même est un peu décevante.
C’est un tueur à gages qui trouve sa voie et se livre à une succession de remarques philosophiques qui ne sont pas dénuées d’intérêt et comme ce sont des corps dont il est question, ces remarques touchent le corps :
« L’oreille est un point faible. Son absence de paupière se double d’un déficience : on entend toujours ce que l’on voudrait éviter d’entendre, mais on n’entend pas ce que l’on a besoin d’entendre »
« Quel est le point commun entre le visage et les mains ? C’est le langage, que l’un parle et les autres écrivent. J’ai le verbe froid comme la mort. »
C’est court certes, mais c’est du bon Nothomb, du fouillé, du pensé, elle est revenue souvent sur le papier pour fignoler un truc vraiment fini, même si la fin en elle-même est un peu décevante.
magnifique...
Critique de Fanettepouet (agde, Inscrite le 4 février 2009, 32 ans) - 25 février 2009
fous ceux qui osent dire qu'il sont restés sur leur faim. Peu d'auteurs me transportent ainsi... Il n'aurait pu mieux finir et si glauque que cela en devient croustillant tout simplement génial.
Bof...
Critique de Leroymarko (Toronto, Inscrit le 19 septembre 2008, 51 ans) - 27 janvier 2009
Les derniers Nothomb m'ont déçu. Celui-ci n'y manque pas. Au moins, ça se lit vite.
Le problème, c'est que le personnage central n'est pas intéressant. Ou plutôt, c'est que Nothomb ne sait pas le rendre intéressant. Il nous reste complètement indifférent. Il aurait fallu étoffer davantage. Il aurait peut-être fallu nous faire la psychanalyse du type, développer plus le personnage. Parce que, comme il est écrit, ce roman frôle la banalité.
Le problème, c'est que le personnage central n'est pas intéressant. Ou plutôt, c'est que Nothomb ne sait pas le rendre intéressant. Il nous reste complètement indifférent. Il aurait fallu étoffer davantage. Il aurait peut-être fallu nous faire la psychanalyse du type, développer plus le personnage. Parce que, comme il est écrit, ce roman frôle la banalité.
très déçue
Critique de Béa44 (Nantes, Inscrite le 31 octobre 2008, 59 ans) - 31 octobre 2008
Ce n'est vraiment pas ce livre qui laissera trace dans mes lectures. L'histoire est très banale, le roman est court mais il y a "des longueurs", qui font que ce livre ne m'a pas du tout accroché. Produire un livre pour vouloir en commercialiser un à tout prix, ce n'est pas un esprit très performant pour un écrivain... Il va falloir qu'elle se reprenne très vite pour ne pas déçevoir les lecteurs/lectrices.
Cette hirondelle n'annonce pas le printemps...
Critique de Lindy (Toulouse, Inscrite le 28 mai 2006, 46 ans) - 31 octobre 2008
Le résumé fait par Clement Chatain est parfait. C'est exactement ça ce bouquin. Dommage que ça ne soit pas davantage en fait. Tout se tient en trois lignes...
Habituellement - mais moins ces derniers temps, c'est vrai - très séduite par les romans d'Amélie Nothomb, je suis restée sur ma faim avec Journal D'Hirondelle et mon appétit en a pris un coup dès le début. Le personnage ne m'a pas touchée, je ne l'ai ni détesté, ni aimé et son manque de perception sensorielle ne m'a pas convaincue. Pour tout dire, je trouve le tout finalement assez aseptisé, pas très recherché, voire bâclé. Où est passée la dialectique étonnante et tordue d'Amélie ? On ne trouve ici qu'un peu de poésie romantique franchement rasoir mais rien de vraiment étonnant.
Non, décidément, j'ai pas accroché ! Vivement le prochain alors...
Habituellement - mais moins ces derniers temps, c'est vrai - très séduite par les romans d'Amélie Nothomb, je suis restée sur ma faim avec Journal D'Hirondelle et mon appétit en a pris un coup dès le début. Le personnage ne m'a pas touchée, je ne l'ai ni détesté, ni aimé et son manque de perception sensorielle ne m'a pas convaincue. Pour tout dire, je trouve le tout finalement assez aseptisé, pas très recherché, voire bâclé. Où est passée la dialectique étonnante et tordue d'Amélie ? On ne trouve ici qu'un peu de poésie romantique franchement rasoir mais rien de vraiment étonnant.
Non, décidément, j'ai pas accroché ! Vivement le prochain alors...
L'imposture littéraire du XXIème siècle
Critique de Beluga (Wezembeek Oppem, Inscrite le 26 mars 2008, 59 ans) - 8 septembre 2008
Amélie Nothomb est à présent à la littérature française ce que la Star academy est à la musique: ça fait beaucoup de bruit, ça revient tous les ans, ça marche toujours... mais c'est invraisemblablement mauvais. Son "Journal d'hirondelle" est désespérement vide: il n'apporte rien et ennuie profondément avec ses personnages caricaturaux et nombrilistes.
Ambigu
Critique de Nance (, Inscrite le 4 octobre 2007, - ans) - 28 août 2008
Quelques moments intenses, le passage de l’hirondelle est génial, mais j’ai trouvé l’ensemble moyen. Je ne sais pas, c’est flou, on manque d’information, plus, aucune connexion avec le personnage principal. Journal d'Hirondelle n’est pas dans mes préférés de Nothomb. C’est facile à lire, mais je suggère ce livre qu’aux fans.
Journal d'Hirondelle de Amélie Nothomb un livre à lire....
Critique de Clement chatain (Bordeaux, Inscrit le 25 juin 2008, 38 ans) - 6 juillet 2008
Un homme a réussi à appuyer sur un bouton pour ne plus ressentir aucune émotion.
Mais il va les retrouver après avoir tué une jeune fille dont il va découvrir le journal intime.
En aimant une morte, il va retrouver goût à la vie pour la perdre....
En un mot, c'est du grand Nothomb, un livre se lisant rapidement et très agréable...
avec une phrase que j'adore vers la fin du bouquin "je trépasse main dans sa main puisque j'écris: l'écriture est le lieu où je suis tombé amoureux d'elle."
Mais il va les retrouver après avoir tué une jeune fille dont il va découvrir le journal intime.
En aimant une morte, il va retrouver goût à la vie pour la perdre....
En un mot, c'est du grand Nothomb, un livre se lisant rapidement et très agréable...
avec une phrase que j'adore vers la fin du bouquin "je trépasse main dans sa main puisque j'écris: l'écriture est le lieu où je suis tombé amoureux d'elle."
Histoire de fou...
Critique de Ediane (Yvelines, Inscrite le 5 juin 2006, 53 ans) - 15 juin 2008
Quand j'ai commencé le livre, je me suis demandé sur quel genre de livre j'étais tombée, un coursier qui devient tueur à gages car tout lui est indifférent, cela m'a semblé un peu glauque. Mais par la suite, on voit le personnage reprendre le dessus et reprendre goût à la vie à cause d'une "hirondelle" mais très vite arrive la fin, aussi glauque que le début, et on reste sur sa faim, c'est le cas de le dire, dommage que Amélie ne fasse pas des romans un peu plus étoffés, ils n'en seraient que plus intéressants.
Bref un bon roman à lire, bonne lecture à toutes et tous !
Bref un bon roman à lire, bonne lecture à toutes et tous !
Un Nothomb mi figue mi rondelle
Critique de El grillo (val d'oise, Inscrit le 4 mai 2008, 51 ans) - 20 mai 2008
Désolé pour le jeu de mot bancal...
A la base, j'aime son écriture, vive, incisive, je ne m'ennuie jamais quand je lis un de ces romans. C'est toujours pour moi un moment agréable vite passé. il est vrai que 137 pages, on a vite fini. Ce qui est bien aussi, c'est que même si l'histoire ne plait pas, au moins, on ne s'arrète pas en cours de route, on termine. Et j'ai terminé celui ci sans regretter de l'avoir lu, mais avec un sentiment de "peut mieux faire".
J'ai aimé le thème, l'idée générale, j'aurai sans doute souhaiter un peu plus de folie, et surtout un peu plus de pages, afin d'approfondir le personnage. Le héros, ici, me semble survolé... normal pour un hirondelle...
Je situe ce livre entre deux. J'avais adoré attentat et stupeur et tremblement, pas apprécié peplum et hygiène de l'assassin, journal d'hirondelle est un vol sans encombre, sans turbulence, avec un aterrissage classique mais sans les applaudissements...
A la base, j'aime son écriture, vive, incisive, je ne m'ennuie jamais quand je lis un de ces romans. C'est toujours pour moi un moment agréable vite passé. il est vrai que 137 pages, on a vite fini. Ce qui est bien aussi, c'est que même si l'histoire ne plait pas, au moins, on ne s'arrète pas en cours de route, on termine. Et j'ai terminé celui ci sans regretter de l'avoir lu, mais avec un sentiment de "peut mieux faire".
J'ai aimé le thème, l'idée générale, j'aurai sans doute souhaiter un peu plus de folie, et surtout un peu plus de pages, afin d'approfondir le personnage. Le héros, ici, me semble survolé... normal pour un hirondelle...
Je situe ce livre entre deux. J'avais adoré attentat et stupeur et tremblement, pas apprécié peplum et hygiène de l'assassin, journal d'hirondelle est un vol sans encombre, sans turbulence, avec un aterrissage classique mais sans les applaudissements...
Ô succulente Amélie.
Critique de Entortillée (, Inscrite le 23 avril 2008, 33 ans) - 23 avril 2008
La sensibilité et le vécu de chacun font qu'on trouve un livre bon ou mauvais. Affirmer que c'est le "meilleur" ou le "plus mauvais", c'est imposer son jugement subjectif aux autres, c'est poser ses opinions comme universelles.
Ce livre m'a transpercé.
M'a boulversé.
J'ai achevé sa lecture mais il me semble pourtant que les pages dansent toujours en mon esprit.
Il me semble qu'une essence divine émane de ce livre, qu'il est auréolé de grâce.
Il lave les souffrance et apaise les maux.
Ce livre m'a transpercé.
M'a boulversé.
J'ai achevé sa lecture mais il me semble pourtant que les pages dansent toujours en mon esprit.
Il me semble qu'une essence divine émane de ce livre, qu'il est auréolé de grâce.
Il lave les souffrance et apaise les maux.
Pas très bon...
Critique de Baader bonnot (Montpellier, Inscrit le 11 janvier 2008, 41 ans) - 4 février 2008
Le "Journal d'Hirondelle" pourrait faire penser dans ses premières pages à "l'Etranger" de Camus. Le personnage principal, dénué de (presque) tout sentiment humain, montre une réelle indifférence envers ses semblables. Mais très vite le roman prend une toute autre allure pour rentrer dans une pseudo-routine qui finit par lasser et laisser le lecteur sur sa faim. Le roman est déjà si court... La fin relève un peu le niveau mais on a connu mieux dans l'oeuvre de Nothomb.
Sûrement pas le meilleur
Critique de Gabri (, Inscrite le 28 juillet 2006, 38 ans) - 30 octobre 2007
Non, je dois dire que je n’ai pas du tout aimé l’avant-dernier des Nothomb… Encore une fois, je crois que j’en garderai l’impression d’un récit au style impeccable, censé compenser pour les énormes lacunes au niveau de l’histoire. C’est un peu comme si le fond importait peu du moment que le tout soit bien écrit, et ça m’agace énormément ! Je me suis tout de même laissé la chance de l’apprécier à sa juste valeur en le lisant jusqu’à la fin, mais ça n’en a été que pire pour le livre. J’en ressors avec une énorme impression d’inachevé et avec le sentiment d’avoir passé quelque136 pages à attendre patiemment «la» fin extraordinaire pour n’en venir qu’aux trois ou quatre lignes de la page 137 et… Tout ça pour ça !
Bref, très peu pour moi cette fois-ci !
Bref, très peu pour moi cette fois-ci !
Bof bof...
Critique de SeaRabbit (, Inscrite le 14 décembre 2004, 65 ans) - 3 septembre 2007
J'ai une relation amour/haine avec Amélie Nothomb...
À chaque fois que je me retrouve devant un livre d'Amélie Nothomb, je me laisse prendre à espérer... et comme à chaque fois depuis plusieurs années, une fois la lecture terminée, je reste sur ma faim... Espoir déçu...
Journal d'Hirondelle ne fit pas exception... Je l'ai vu traîné sur une table, je l'ai pris sans me poser de question, sachant que l'espoir se réveillait... On ne sait jamais... Je l'ai déjà aimé...
Une fois à la maison, j'ai parcouru le premier chapitre à toute vitesse... j'étais fascinée par ce personnage... un homme, qui, suite à un chagrin d'amour, décide de se couper de ses émotions et qui y réussi trop bien... Il se meurt d'ennui... et retrouve des sensations exquises lorsqu'il devient tueur à gage...
Le canevas est intéressant... mais l'écriture est tellement décousue que c'en est agaçant... et c'est souvent cet agacement que je ressens à la lecture de Miss Nothomb... comme devant le personnage qu'elle est d'ailleurs... Trop... Trop vouloir impressionner... trop vouloir se donner une image ambigüe... Trop méli... Trop mélo... Juste trop... Tellement que le ton devient artificiel, la recherche d'effets saugrenues apparente et le le désir de choquer manque son but...
Bref... peut-être devrais-je laisser le prochain bouquin de cet auteur qui m'appelera là ou il sera....
À chaque fois que je me retrouve devant un livre d'Amélie Nothomb, je me laisse prendre à espérer... et comme à chaque fois depuis plusieurs années, une fois la lecture terminée, je reste sur ma faim... Espoir déçu...
Journal d'Hirondelle ne fit pas exception... Je l'ai vu traîné sur une table, je l'ai pris sans me poser de question, sachant que l'espoir se réveillait... On ne sait jamais... Je l'ai déjà aimé...
Une fois à la maison, j'ai parcouru le premier chapitre à toute vitesse... j'étais fascinée par ce personnage... un homme, qui, suite à un chagrin d'amour, décide de se couper de ses émotions et qui y réussi trop bien... Il se meurt d'ennui... et retrouve des sensations exquises lorsqu'il devient tueur à gage...
Le canevas est intéressant... mais l'écriture est tellement décousue que c'en est agaçant... et c'est souvent cet agacement que je ressens à la lecture de Miss Nothomb... comme devant le personnage qu'elle est d'ailleurs... Trop... Trop vouloir impressionner... trop vouloir se donner une image ambigüe... Trop méli... Trop mélo... Juste trop... Tellement que le ton devient artificiel, la recherche d'effets saugrenues apparente et le le désir de choquer manque son but...
Bref... peut-être devrais-je laisser le prochain bouquin de cet auteur qui m'appelera là ou il sera....
le meilleur des nothomb
Critique de Bert4566 (, Inscrit le 18 juillet 2007, 37 ans) - 18 juillet 2007
pour moi, c'est le plus "nothombien" des Nothomb. Tous les thêmes sont là: la folie, la solitude, l'amour absolu sans oublier les reflexions philosophiques qui animent l'écriture. Nothomb fait du Patricia Highsmith à la sauce Lafayette. Un must dans le genre O.L.N.I.( objet littéraire non-identifié.)
lecture inutile
Critique de Tich (Pietrebais, Inscrit le 26 mars 2004, 51 ans) - 6 avril 2007
C'est mon premier Nothomb et j'espère sincèrement que les autres livres sont mieux que celui-ci car j'ai rarement lu, même jamais lu, quelque chose d'aussi inconsistant, court, sans but, si peu étoffé.
J'ai lu ce livre en une grosse heure, heureusement d'ailleurs que je n'ai pas perdu plus de temps avec ce livre car j'aurais vraiment été dégoûté de l'auteur.
Cela aurait pu être bien mieux s'il y avait eu un peu plus de détails sur le personnage principal, elle aurait dû développer le sujet au lieu de faire ces quelques pages sans consistance, j'ai vraiment eu l'impression qu'elle devait sortir absolument un bouquin et qu'elle n'avait pas eu le temps de le terminer.
Quand je pense qu'une personne de ma famille a donné beaucoup (trop) d'argent pour ce mini-livre j'en suis encore plus attristé
J'ai lu ce livre en une grosse heure, heureusement d'ailleurs que je n'ai pas perdu plus de temps avec ce livre car j'aurais vraiment été dégoûté de l'auteur.
Cela aurait pu être bien mieux s'il y avait eu un peu plus de détails sur le personnage principal, elle aurait dû développer le sujet au lieu de faire ces quelques pages sans consistance, j'ai vraiment eu l'impression qu'elle devait sortir absolument un bouquin et qu'elle n'avait pas eu le temps de le terminer.
Quand je pense qu'une personne de ma famille a donné beaucoup (trop) d'argent pour ce mini-livre j'en suis encore plus attristé
Déception
Critique de Pearl_Grey (, Inscrite le 2 mars 2007, 38 ans) - 3 mars 2007
D'une page à l'autre, on se demande quel est l'intérêt de ce livre et au bout du compte, on le referme en se disant qu'il n'y en avait aucun. On retrouve le style habituel d'Amélie mais il y manque l'inspiration. J'espère mieux de son prochain roman...
Autre Nothomb, autre déception
Critique de Aaro-Benjamin G. (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 55 ans) - 6 février 2007
Ce n’est pas un de ses pires. Mais encore une fois, Mademoiselle Nothomb n’ose pas s’aventurer à l’extérieur de son univers confortable maîtrisé et sans risques. Si cette fable contemporaine est bien écrite et poétique, sa brièveté ne rend pas justice à la complexité d’un personnage principal de tueur à gage insensible.
De même, le récit reste muet quant au terrible secret du journal d’Hirondelle ou dans ses justifications du changement d’attitude de son narrateur, tombé amoureux de sa victime après l’avoir connue seulement 2 minutes. Un dur à cuire qui se transforme soudainement en grand romantique, il faut plus que 140 pages pour nous faire avaler ça.
De même, le récit reste muet quant au terrible secret du journal d’Hirondelle ou dans ses justifications du changement d’attitude de son narrateur, tombé amoureux de sa victime après l’avoir connue seulement 2 minutes. Un dur à cuire qui se transforme soudainement en grand romantique, il faut plus que 140 pages pour nous faire avaler ça.
à tire d´ailes
Critique de 123... (, Inscrite le 2 septembre 2006, 55 ans) - 30 janvier 2007
fidèle au rdv de la rentrée comme à son style rocambolesque, Amélie m´a une fois de plus fascinée en comptant l´histoire de ce tueur à gage de sang froid. Le mystère reste entier quant au contenu de la serviette... Le passage ( mon préféré dans le livre) concernant l´hirondelle justement est caractéristique de l´auteure et elle y apporte un soin précieux dans sa description. Du "pure" Nothomb... Je me réjouis pour le prochain roman.
VIDE
Critique de Elfe191 (, Inscrite le 9 novembre 2006, 68 ans) - 9 novembre 2006
Le livre fermé je me suis tournée vers les commentaires des internautes car pour ma part je n’ai rien à dire sur ce Nothomb effectivement ce livre est vide un tantinet gênant par l’apologie du tueur à gage mais vide d’émotions comme le héro, enfin c’est peut être çà la clé nous faire découvrir le vide et radiohead….
usant cet effet marketing !
Critique de Laure256 (, Inscrite le 23 mai 2004, 52 ans) - 3 octobre 2006
Ne revenons pas sur le rapport texte / espace dans la page, ni sur les 136 pages lues en 1h30 pour 14,50 € - quand même. Cela a été dit et redit.
Alors Nothomb 2006, bon cru ou mauvais cru ? Original, proche de l'absurde, dans l'univers habituel de l'auteur, il me semble toutefois inachevé, malgré une fin « fermée », elle arrive de façon trop rapide. Ceci dit toute la deuxième moitié du roman, lorsque le comportement du héros (qui s'est choisi Urbain pour prénom) change ne m'a pas intéressée. Je suis allée au bout parce que c'est vite lu. Mais bof, moyen, quoi.
Et puis cette version 2006, je la trouve limite vulgaire. En effet, Urbain, après avoir perdu toutes sensations, devient tueur à gages. Il fait suivre chaque meurtre d'une « séquence onaniste ». Cette jouissance déplacée (et répétitivement décrite) et cette pub non stop (une page sur deux) pour les CD de Radiohead m'ont agacée.
Amélie me lasse. Pourtant je la lis. Espérant chaque année trouver une petite pépite. En vain ces dernières années.
Alors Nothomb 2006, bon cru ou mauvais cru ? Original, proche de l'absurde, dans l'univers habituel de l'auteur, il me semble toutefois inachevé, malgré une fin « fermée », elle arrive de façon trop rapide. Ceci dit toute la deuxième moitié du roman, lorsque le comportement du héros (qui s'est choisi Urbain pour prénom) change ne m'a pas intéressée. Je suis allée au bout parce que c'est vite lu. Mais bof, moyen, quoi.
Et puis cette version 2006, je la trouve limite vulgaire. En effet, Urbain, après avoir perdu toutes sensations, devient tueur à gages. Il fait suivre chaque meurtre d'une « séquence onaniste ». Cette jouissance déplacée (et répétitivement décrite) et cette pub non stop (une page sur deux) pour les CD de Radiohead m'ont agacée.
Amélie me lasse. Pourtant je la lis. Espérant chaque année trouver une petite pépite. En vain ces dernières années.
Amélie , ton hirondelle ne fera pas le printemps...
Critique de Mimi75 (, Inscrit le 6 janvier 2006, 55 ans) - 27 septembre 2006
" C'est une histoire d'amour dont les épisodes ont été mélangés par un fou " peut on lire sur la jaquette.
J'aurais plutôt écrit : " C'est un écrivain de talent tombé aux prises des marchands".
Car enfin , 136 pages en 1 an !! mais tout de même pour 14,50 Euros s'il vous plait !
Amélie nous sert ici un repas frugal (1h30 de lecture) avec batage médiatique à la clé " le meilleur livre de Nothomb " ...
L'idée de départ et le style sont toujours de bonne qualité mais dépassés bien vite par un enchainement de scènes téléphonées voire baclées.
Beaucoup risquent de se lasser de verser l'obole annuelle
Amelienne mais que voulez - vous tout augmente ... au détriment du talent.
J'aurais plutôt écrit : " C'est un écrivain de talent tombé aux prises des marchands".
Car enfin , 136 pages en 1 an !! mais tout de même pour 14,50 Euros s'il vous plait !
Amélie nous sert ici un repas frugal (1h30 de lecture) avec batage médiatique à la clé " le meilleur livre de Nothomb " ...
L'idée de départ et le style sont toujours de bonne qualité mais dépassés bien vite par un enchainement de scènes téléphonées voire baclées.
Beaucoup risquent de se lasser de verser l'obole annuelle
Amelienne mais que voulez - vous tout augmente ... au détriment du talent.
à mon amie littéraire
Critique de Babelutke (, Inscrite le 12 septembre 2006, 66 ans) - 12 septembre 2006
Ce Journal d'Hirondelle sera aligné à côté Des Combustibles, Mercure et Antéchrista dont je ne me lasserai jamais de parcourir les pages.
Lisez-le. Comme disait un critique, on a l'impression d'embarquer dans un train... qui déraille très vite.
C'est cela Amélie Nothomb. Elle nous fait simplement réagir.
Lisez-le. Comme disait un critique, on a l'impression d'embarquer dans un train... qui déraille très vite.
C'est cela Amélie Nothomb. Elle nous fait simplement réagir.
journal d'hirondelle
Critique de Hercule (, Inscrite le 13 mai 2006, 86 ans) - 12 septembre 2006
oui,il n'est pas mal mais je commence à saturer des livres annuels d'Amélie
Amélie Nothomb comme on aime
Critique de Ddh (Mouscron, Inscrit le 16 octobre 2005, 83 ans) - 12 septembre 2006
Qui ne lconnaît Amélie Nothomb? Sa Belgitude se découvre dans un tournant anecdotique comme, ici, avec le savon Sunlight ! Ses écrits gardent toujours une note noire, inattendue voire choquante. Ses héros sont toujours au paroxysme de leurs sentiments. Sa langue joue avec toutes les subtilités du français : un vocabulaire recherché, abscons parfois, avec de-ci de-là un néologisme nothombien, une maîtrise de la conjugaison avec un conditionnel passé 2ème forme, enfin une phraséologie variée, tantôt un dialogue, tantôt une longue période magnifiquement structurée (p.99).
Une auteur que j'apprécie
Critique de Valeriane (Seraing, Inscrite le 16 novembre 2005, 45 ans) - 2 septembre 2006
Le mois d'août s'achève et avec lui arrive les livres de la rentrée littéraire.
Chaque année, à cette prériode, j'attends toujours avec patience, ce que va nous réserver notre Amélie nationale. C'est devenu un rituel. Le livre que l'on dévore en quelques heures à peine.
Soit on l'aime, soit on est déçu. Mais souvent on y revient, pour savoir ce qu'elle nous a concocté pendant un an. Mal perçue l'année dernière par la critique, Amélie Nothomb ne devait pas décevoir son lectorat. Je n'avais pas détesté Acide Sulfurique, mais il vrai que j'avais été autrement enchantée par d'autres titres.
J'ai bien apprécié ma lecture de Journal d'Hirondelle. Ce roman est court, mais dense. Tout se passe très vite. "Une histoire d'amour dont les épisodes ont été mélangés par un fou".
Suite à une rupture amoureuse, un courtier de 30 ans devient totalement insensible.
Il perd son boulot et décide d'en trouver un autre. Par hasard, il devient tueur à gages. Avec cette froideur qui l'anime et son don pour le tir, ce métier semble lui convenir à merveille. D'autant plus qu'après son premier client, il se rend compte du plaisir que lui a procuré ce meurtre. Il retrouve enfin la jouissance dans le décalage, l'expérimental. Il vit au rythme des derniers albums de Radiohead. Jusqu'au jour où il a pour mission d'assassiner un ministre et sa famille et de ramener un serviette de documents de haute importance.
Je ne vais pas en dévoiler plus loin sur l'histoire, pour ne pas gâcher le plaisir de la découverte.
Dans ce roman, elle nous entraine au fin fond de la psychologie et l'intimité du héros, à travers un quasi-monologue. Ses sensations, sa perceptions sont décrits minutieusement. On est curieux de savoir ce qui va se passer. Comment va-t-il réagir?
Le roman se lit d'une traite. Le style est clair, loin d'être lourd.
Mais c'est vrai que c'est toujours très court. On voudrait dire trop court. Mais est-ce que l'histoire aurait le même impact si elle se prolongeait sur une centaine de pages de plus?
Je ne crois pas?
Ce type de roman qui ne passe pas par quatre chemins est en quelque sorte sa marque de fabrique. Elle va à l'essentiel, mais avec un certaine intensité.
On se force à ne pas lire trop vite, pour bien s'imprégner du texte, aller au fond du personnage.
A dans un an....
Chaque année, à cette prériode, j'attends toujours avec patience, ce que va nous réserver notre Amélie nationale. C'est devenu un rituel. Le livre que l'on dévore en quelques heures à peine.
Soit on l'aime, soit on est déçu. Mais souvent on y revient, pour savoir ce qu'elle nous a concocté pendant un an. Mal perçue l'année dernière par la critique, Amélie Nothomb ne devait pas décevoir son lectorat. Je n'avais pas détesté Acide Sulfurique, mais il vrai que j'avais été autrement enchantée par d'autres titres.
J'ai bien apprécié ma lecture de Journal d'Hirondelle. Ce roman est court, mais dense. Tout se passe très vite. "Une histoire d'amour dont les épisodes ont été mélangés par un fou".
Suite à une rupture amoureuse, un courtier de 30 ans devient totalement insensible.
Il perd son boulot et décide d'en trouver un autre. Par hasard, il devient tueur à gages. Avec cette froideur qui l'anime et son don pour le tir, ce métier semble lui convenir à merveille. D'autant plus qu'après son premier client, il se rend compte du plaisir que lui a procuré ce meurtre. Il retrouve enfin la jouissance dans le décalage, l'expérimental. Il vit au rythme des derniers albums de Radiohead. Jusqu'au jour où il a pour mission d'assassiner un ministre et sa famille et de ramener un serviette de documents de haute importance.
Je ne vais pas en dévoiler plus loin sur l'histoire, pour ne pas gâcher le plaisir de la découverte.
Dans ce roman, elle nous entraine au fin fond de la psychologie et l'intimité du héros, à travers un quasi-monologue. Ses sensations, sa perceptions sont décrits minutieusement. On est curieux de savoir ce qui va se passer. Comment va-t-il réagir?
Le roman se lit d'une traite. Le style est clair, loin d'être lourd.
Mais c'est vrai que c'est toujours très court. On voudrait dire trop court. Mais est-ce que l'histoire aurait le même impact si elle se prolongeait sur une centaine de pages de plus?
Je ne crois pas?
Ce type de roman qui ne passe pas par quatre chemins est en quelque sorte sa marque de fabrique. Elle va à l'essentiel, mais avec un certaine intensité.
On se force à ne pas lire trop vite, pour bien s'imprégner du texte, aller au fond du personnage.
A dans un an....