Les demoiselles de Beaumoreau
de Marguerite Gurgand

critiqué par Samca, le 27 août 2006
(Liège - 51 ans)


La note:  étoiles
Les demoiselles de Beaumoreau a obtenu le Prix des Maisons de la Presse et le Prix du Livre-Inter 1981
En cet automne 1804, une épidémie de dysenterie ravage le hameau de Tilou, en Bas-Poitou. La maladie n'épargne personne, la mort frappe sans discernement... L'angoisse pèse sur le village, l'enveloppant d'un linceul de silence.
C'est alors qu'arrivent en rude terre poitevine, auréolées de soleil et de mystère, Marie-Aimée, Amélie et Phobé Forgier. Chassées de Saint-Domingue par la révolte des esclaves, elles viennent s'installer dans leur maison de Beaumoreau, à l'abri des guerres et des massacres.
Leurs domestiques noirs terrorisent les villageois qui voient en eux l'incarnation du diable, mais peu à peu, la beauté et la joie de vivre des Demoiselles ont raison de toutes les réticences. Colas lui-même, le beau tiserand, ne peut résister à leur charme.