Corpus Christine de Max Monnehay
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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journal d'un sadomasochiste
Condamné à ramper pour se déplacer, à la suite d'une chute énigmatique, un homme se retrouve séquestré, torturé et affamé par sa femme dans son propre appartement.
Sous la forme d'un "journal", le narrateur nous conte sa haine profonde pour sa geôlière, mais aussi l'amour profond qu'il éprouve pour ce tyran qu'il a aimé et aime...
Un court résumé pour un roman qui mêle machiavélisme mais aussi humour: entre haine et amour, désir sexuel et désir de sang... bref un mélange détonnant.
Le narrateur interpelle à diverses reprises le lecteur ce qui n'a pas été pour me déplaire donnant ainsi d'autant plus de volume aux propos...
Entre sadomasochisme et manipulation un roman qui propose à l'extrême l'une des facettes de l'amour au sein du couple!!!
Les éditions
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Corpus Christine [Texte imprimé], roman Max Monnehay
de Monnehay, Max
Albin Michel
ISBN : 9782226173348 ; 15,20 € ; 17/08/2006 ; 226 p. ; Broché
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Les critiques éclairs (6)
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Amour et Haine
Critique de Spirit (Ploudaniel/BRETAGNE, Inscrit le 1 février 2005, 64 ans) - 6 avril 2010
Max Monnehay a un sens certain de la construction des phrases et des expressions qui font mouche, elle en use peut être trop, parfois l'on voudrait lire une phrase simple, histoire de se reposer un peu de tant de virtuosités.
J'attends avec impatience le prochain roman, d'autant qu'après la lecture de sa nouvelle dans le magazine "play Boy", Max Monnehay nous prouve qu'elle ne manque ni de style, ni d'imagination.....
inhabituel
Critique de Madame Charlotte (Argelès sur mer, Inscrite le 30 octobre 2008, 48 ans) - 30 octobre 2008
Moi qui espérait aussi bien que misery...
Critique de Manumanu55 (Bruxelles, Inscrit le 17 février 2005, 45 ans) - 13 décembre 2007
Comme j'en ai lu que ça faisait penser à Misery de S. King, ça m'a donné envie évidemment. Mais j'ai trouvé ça navrant... Il ne se passe rien d'intéressant. Les travers psychologiques du gars m'ont ennuyé après 4 pages. Les flash-back n'apportent rien. Le héros-narrateur s'adresse parfois au lecteur mais de manière agressive (ce qui est on ne peut plus sympa). Et le final ne ressemble à rien.
Donc pfffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffff.
Ca va...
Critique de TiTi FRuTi (Strasbourg, Inscrite le 15 septembre 2006, 35 ans) - 26 juin 2007
Malheureusement, j'ai été déçue. Même si on sent qu'il souffre, je trouve que ce n'est pas écrit assez cruellement... (je suis peut-être trop sadique)
Je l'ai lu jusqu'au bout quand même, juste pour savoir si le héros allait s'en sortir.
ambigu
Critique de Laure256 (, Inscrite le 23 mai 2004, 52 ans) - 28 novembre 2006
Le narrateur est un homme, marié, qui se trouve séquestré par sa femme, et vit allongé par terre, et il ne peut se déplacer qu’en rampant. Quelle haine peut bien habiter sa femme pour qu’elle le laisse croupir ainsi sans le nourrir ? Car plus elle devient obèse, plus elle affame son mari. Pourquoi ? J’avoue que le premier tiers du roman est excellent, j’ai beaucoup aimé cette histoire intrigante et dérangeante, hors du commun, espérant trouver au fil des pages des réponses à toutes les questions soulevées. Puis vers le milieu du livre, on s’enlise dans un récit ennuyeux et répétitif. Qui n’apporte pas grand-chose à l’histoire. Long et répétitif. La fin à nouveau est très bonne, et j’attends d’en discuter avec d’autres lecteurs, pour voir si j’ai bien compris la même chose qu’eux… Bref, sans ces 70 pages du milieu, on aurait eu un roman original et dérangeant, un coup de poing dans le paysage littéraire, mais au final on a un roman qui me laisse perplexe, inégal et déséquilibré. On a pu lire ici ou là que l’écriture de Max Monnehay tenait de Stephen King et d’Amélie Nothomb : je ne sais pas pour Stephen King (jamais lu !), ça y ressemble pour Amélie Nothomb si l’on retient les situations complètement tordues et le rapport au corps. Dans le dernier et tout neuf magazine des Livres, dans une interview, Max Monnehay se reconnaît un maître en littérature : Chuck Palahniuk. On y croit sans peine.
L’enfer conjugal
Critique de Aaro-Benjamin G. (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 55 ans) - 21 octobre 2006
La plume mordante de Monnehay évoque admirablement les états d’âmes de cet homme brisé. La prose alterne entre l’abstrait, le dégoûtant et la poésie morbide, « Ses seins sont deux nœuds de vipères. »
Il plane tout au long de ce huis-clos une impression de théâtre du grotesque. Mais, hormis la cruauté, au centre des rapports entre ces deux personnages, le récit ne va pas plus loin. Au milieu du livre, un lien est fait avec « Misery » de King, dans lequel une femme séquestrait un écrivain pour le forcer à ressusciter son héros favori de ses romans. Ici, les motivations ne sont pas claires.
Ce qui l’est, c’est cette rencontre avec un talent certain.
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