Sur le bord de la rivière Piedra, je me suis assise et j'ai pleuré
de Paulo Coelho

critiqué par Boucledor, le 21 juillet 2001
(Marseille - 49 ans)


La note:  étoiles
Ca change une vie
C'est un roman magnifique qui bouleverse la vision qu'on peut avoir de la vie; c'est l'histoire d'une femme arrivant à l'âge mur et qui revoit son amour d'enfance.
Lui est séminariste: va-t-il céder a la tentation de tomber à nouveau amoureux après tant d'années ? Il s'agit d'un parcours initiatique pour les deux protagonistes, teinté de religiosité et de spiritualité, à travers l'Espagne et ses paysages décrits merveilleusement. Cette histoire concerne et touche chaque lecteur, amoureux ou pas, et apprend à mieux vivre, à regarder le monde tel qu'il se présente pour mieux l'apprécier. Le message essentiel de ce livre est qu'il faut toujours suivre sa voie (sans caractère religieux aucun !), la route que l'on s'était tracé tout-petits. Un roman touchant de sensibilité et de vulnérabilité, écrit par un homme.
Quelle plaie ! 1 étoiles

Il est peu de romans dont on n'apprécie vraiment rien, celui-ci en fait partie. Je n'ai pas du tout apprécié l'écriture de l'auteur. Son "style" ne correspond absolument à ce que j'aime en littérature. Ses phrases sont banales et simples.Certains lieux évoqués dans le roman sont magiques dans la réalité. Combien ils semblent plats sous la plume de Paulo Coelho ! Le monastère au bord de la rivière Piedra est enchanteur. Ici, la description est faite par l'écrivain, mais quelle platitude !

Le rythme du roman m'a déplu, les personnages ne m'ont pas intéressé non plus. Nous suivons les pensées du personnage féminin, mais ses réflexions m'ont laissé de marbre. La thématique religieuse est très présente. Le contexte du roman le permet tout à fait. J'ai tout de même eu l'impression de sentir une volonté de toucher les lecteurs par un message optimiste si à la mode de nos jours avec ces romans qui semblent dédiée à la dictature du bonheur. Les romans moralisateurs dont le message est tiède ont tendance à m'agacer et celui-ci a excellé dans ce domaine. J'ai le gros défaut d'être incapable d'abandonner un roman, ce texte m'a pris un certain temps.

Cette histoire m'a semblé mièvre, fade et inefficace. Très déçu et énervé par cette lecture qui aurait dû être apaisante. Si je n'étais pas allé visiter les lieux espagnols évoqués dans ce roman, je n'aurais pas lu ce roman. Si j'avais su ...

Pucksimberg - Toulon - 45 ans - 13 mars 2019


Cucul la praline 1 étoiles

M. Coelho écrit des livres comme on fabrique des voitures : à la chaîne... Un peu (beaucoup) de religion, des idées toutes faites, beaucoup d'optimisme et ça finit toujours bien à la fin, et voilà, M. Coelho a mis sur le marché de la sous littérature son nouveau modèle. Affligeant !

Flo21 - - 52 ans - 9 avril 2018


Hum... 5 étoiles

Paulo Coelho nous montre dans ce roman les effets de la religion sur un homme et sur sa conception du monde.

Il faut passer outre ses "prises de tête" et ses complexes. Parfois un peu répétitif et longuet, Coelho ne parvient pas réellement à nous intéresser tant aux personnages qu'à l'intrigue.

MEloVi - - 40 ans - 25 août 2012


Pour ceux qui aiment la religion. 4 étoiles

Je ne suis pas rentrée dans le livre, bien que le début m'ait plu, mais par la suite, parler de Dieu et de sa "face féminine", je me suis ennuyée....

L'alchimiste ne vaut pas ce bouquin dont le titre est pourtant bien accrocheur!

Cruz - Punaauia - 33 ans - 3 novembre 2009


Horrible 1 étoiles

Un livre horriblement stupide et imparfait pour ma part!!
Je n'ai même pas fini le livre, après 50 pages j'étais déjà gavé!! Malgré ça j'ai encore lu jusqu'à la 100ème page mais rien à faire... dégoûté de Coelho...
...

Lepenseurfou - - 36 ans - 11 mars 2009


Petite lumière sur le chemin de ma vie.... 9 étoiles

Il est parfois des hasards heureux...

J'ai acheté ce livre il y a quelques années et n'ai pas eu envie de le lire. Cela ne m'inspirait pas.

Je l'ai ressorti il y a peu lorsque j'ai classé ma bibliothèque et ai eu envie de le lire.

Cette lecture d'un texte empreint de philosophie religieuse traite de l'attirance amoureuse, de la difficulté de lâcher prise, de l'engagement nécessaire pour concrétiser un amour, de la peur, du partage, des concessions, de l'engagement, de l'envie de partager et de la volonté d'aller à la rencontre de la vie de l'autre.

L'histoire est un peu naïve en elle-même mais je l'ai un peu prise comme un message compréhensible par tous.

Le style est aisé, fluide.

C'est agréable et très étrange de redécouvir cet ouvrage à un moment charnière de ma vie où toutes ces questions affectives se posent dans ma vie.

Paquerette01 - Chambly - 53 ans - 18 août 2008


dans le mur 1 étoiles

voilà c'est dans le mur que ce livre a fini

Elisa-sv - - 40 ans - 10 février 2008


coelho et la littérature 1 étoiles

Coelho est à la littérature ce que la religion est à la vie : ça n'a rien à voir
Coelho, avec ses romans de gare, qui devraient en vérité, paraître dans la collection Halequin est, de plus, terriblement insidieux : si vous avez des malheurs, "priez et implorez..." Brassens a chanté cela très bien

Le bonheur est TOUJOURS le fruit d'une longue lutte, contre l'adversité, la bêtise et contre soi-même...Coelho nous incite à la résignation pie, il a bien mérité de la sainte église, apostolique et romaine

Adultes s'abstenir

Attentif - - 92 ans - 19 novembre 2006


sensible et émouvant 6 étoiles

Le rythme est toujours un peu lent (peut-être caractéristique de Coelho ?!) mais c'est beau sans autre justification. Triste et mélancolique aussi. La fin est superbe ; elle seule est un prétexte pour livre le livre entier.

Les grands passages de reflexion très critiqués sont parfois lourds, certes. Mais lorsque l'on se penche sur l'histoire même de l'auteur on comprend que "suivre sa voie" soit devenu son slogan. Dans sa jeunesse, ce brésilien s'est lui-même rebellé contre ce qui devait être sa destinée.

Ce livre vaut le coup tout de même après on adhère ou pas...

Raphaelle521 - - 34 ans - 15 août 2006


bof bof bof 2 étoiles

Celui là est vraiment un coelho qui m'a décue. Toujours, toujours et toujours de la religion dans ce livre !Finalement l'histoire d'amour ne correspond qu'à une toute petite partie du livre.
Vraiment il m'a décu

Pauline_56 - - 34 ans - 21 février 2006


La lecture de Patryck Froissart 10 étoiles

Titre : Sur le bord de la rivière Piedra, je me suis assise et j’ai pleuré
Auteur : Paulo Coelho
Collection Le Livre de Poche
Editions Anne Carrière, Paris, 1995
Traduit du portugais par Jean Orecchioni

Il y a des livres étincelants, dont la lumière vous poursuit longtemps après que vous les avez lus.
« Je me suis assise au bord de la rivière Piedra et j’ai pleuré » est de ceux-là. Sans surprise : l’auteur est un maître du genre.
La narratrice, Pilar, raconte à la 1ère personne 7 jours d’un périple qui la conduit de Saragosse à Madrid, où elle retrouve son amour d’enfance, devenu séminariste, prédicateur et faiseur de miracles, puis à Lourdes.
Il prêche le retour du règne du dieu-femme, en la personne de Marie divinisée, et le culte de l’Immaculée Conception.
Les deux personnages, au hasard des haltes de ce qui s'apparente à un « chemin de croix », s’opposent de façon déchirante sur les choix à opérer : vie laïque à deux et sacrifice de la vocation religieuse de l’un, engagement pour lui dans le sacerdoce et renonciation pour tous les deux à cet amour qu’ils partagent depuis l’enfance, abandon pour elle des projets de vie laïque et embarquement conjoint dans une mission divine de révélation de la religion de la déesse mère…
Le jeu se noue de sacrifice en sacrifice, chacun à tour de rôle faisant à l’autre le don de soi, de ses idéaux, de sa vie.
C’est beau, c’est puissant, c’est grand. C’est Paulo Coelho.
Les dialogues sont superbes. Les lieux permettent à Pilar et à son compagnon (dont le nom n’est jamais donné), de vivre au milieu du monde réel leur double folie, en vase presque clos.
Le décalage entre les détails et situations concrets, réalistes, voire triviaux, et la passion, d’un autre âge, qui les rapproche et les sépare au gré des chapitres, donne à la lecture de Coelho cette impression d’étrangeté, de décalage, qui ne peut que captiver ses lecteurs.

Patryck Froissart, le 23 janvier 2006

FROISSART - St Paul - 77 ans - 20 février 2006


Une réponse 5 étoiles

Une réponse à la question de Pendragon : le titre du livre de Coelho est inspiré du Psaume 137 qui débute par "Au bord des fleuves de Babylone nous étions assis et nous pleurions, en nous souvenant de Sion". Ce n'est donc pas un plagiat surtout que Coelho (il me semble en tout cas) se réfère à ce psaume dans le livre.

Pour le reste il est vrai que le titre est la meilleure chose dans ce livre..

Saule - Bruxelles - 59 ans - 2 novembre 2005


Sensible? Oui mais c'est tout 4 étoiles

C'est vrai que le roman est sensible , émouvant et beau , c'est indéniable . Mais Paulo Coelho ne démordra pas de ses réflexions philosophiques, et à la longue c'est assez exaspérant . C'est vrai, il faut suivre sa voie , c'est vrai on est tous confrontés à un choix mais bon de là à en faire un livre . De plus pour la petite réflexion j'ai cru rêver quand l'héroïne dit " j'ai marché et prié " alors qu'on la voyait au delà de tout ça au début du roman . Je trouve qu'il n'y a pas de cohérence dans les personnages , qu'on devrait garder nos propres personnalités quand on aime . C'est comme ça que j'ai ressenti le livre . J'aurais dû m'arrêter à "Veronika décide de mourir" qui procure UNE vraie leçon de vie , un vrai espoir et pas des simulacres de réflexion . Il faudrait que Paulo Coelho retourne un peu dans la vie réelle.

Tyty2410 - paris - 38 ans - 1 novembre 2005


un peu de retenue 8 étoiles

voila que monsieur Coelho s'est inspiré d'une phrase pour le titre d'un de ses romans et on crie au plagiat, bon crier est un grand mot, mais quand même c'est un roman qu'il a écrit pas une phrase ????!!!!! remettons les choses à leur place et même s'il s'est discrètement inspiré, cela suffirait à dire que ses livres sont mauvais? quant aux critiques, elle sont souvent plus fortes lorsqu'elles sont là pour " descendre" une oeuvre, on peut ne pas aimer, c'est le droit de tout un chacun mais pourquoi toujours s'attaquer à la personne comme si l'on était capable de faire mieux.....( je lis souvent c'est un auteur lamentable, nul ou je ne sais quoi, ce n'est pas l'homme mais l'oeuvre qu'on critique)
enfin pour en revenir à l histoire, elle est très élégante, belle, émouvante et j'en passe, une femme avec sa sensibilité, qui peut ou ne peut pas toucher mais qui est sûrement racontée avec beaucoup de justesse...

Jam - - 48 ans - 16 décembre 2004


Une question 6 étoiles

Dans le roman de Miller (Henry) que je lis pour le moment, une phrase subitement accroche mon regard : "En 1945, Poetry-London édita une plaquette d'Elisabeth Smart intitulée : Près de la Gare centrale, je me suis assise et j'ai pleuré. C'est un petit livre très insolite, une histoire d'amour, dit la jaquette." Et je me demandais si Coelho citait ses sources quant au titre sinon au contenu… Comme je n’ai pas lu le livre et que je ne le possède pas, je n'ai pas pu vérifier. Alors, vous qui l'avez lu, Coelho, honnêteté ou plagiat ?

Pendragon - Liernu - 54 ans - 22 mai 2003


Je douterais presque... 5 étoiles

Quoi ? Je devrais peut-être lire un second Coelho ?... Cette critique en donne presque l'envie, mais... Soudain je lis: "Chacun devrait suivre sa voie"... Et revoilà mon "Alchimiste" !... Pour le reste, tout roman écrit avec beaucoup de sensibilité est attirant, mais je me dis qu'heureusement il y en a plusieurs non écrits par Le Coelho... Ouf !... Je vais arrêter de parler d'un livre que je n'ai pas lu, écrit par un auteur que je n'aime pas ! Pour le reste, Boucle d'Or me donne l'impression d'être très étonnée qu'un livre plein de sensibilité ait pu être écrit par un homme !... Devrais-je brandir une bannière en faveur des hommes sensibles ?... Cela existe
et il en existe même qui ne le cache pas !

Jules - Bruxelles - 80 ans - 26 juillet 2001