Trois brigands chapeautés sèment la terreur en se cachant au bord des routes et en attaquant toutes les voitures qui passent. Un beau jour, la voiture attaquée abrite une jeune orpheline et là tout va changer.

Cette histoire se révèle bien plaisante. Le bleu et le noir prédominent. Les attaques se font le soir, la tenue vestimentaire des brigands n'est qu'obscurité, seule la blondeur de la lune et de l'orpheline semble éclairer cet univers sombre. C'est une belle histoire que nous conte Tomi Ungerer, en quelques mots et quelques dessins naïfs, mais attachants. L'illustrateur privilégie des dessins naïfs et un texte simple, pensant que l'imagination est davantage stimulée par ce biais.

Une belle histoire qui devrait ravir les enfants, ou les grands enfants ...

Pucksimberg - Toulon - 45 ans - 2 novembre 2013

C'étaient trois brigands. Un brigand avait une arme qui faisait de la musique. L'autre brigand avait une arme qui jetait du poivre. Et le troisième brigand avait une hache rouge.
Ils soufflaient du poivre dans les narines des chevaux. Un jour, les trois brigands attaquèrent une voiture. Ils rencontrèrent ainsi une petite fille. Ils la prirent avec eux. La petite fille passa une nuit chez eux, puis elle leur dit: Vous allez en faire quoi de cet or?"
Les trois brigands bâtirent alors un château et ils y mirent tous les enfants abandonnés.
Puis les enfants construisirent une muraille avec trois tours pour les trois brigands, pour les remercier.

NathanG - - 18 ans - 21 janvier 2013

L'histoire des trois brigands est effectivement assez courte, sympathique voire classique puisqu'une petite fille va changer le destin de trois méchants brigands.

Je retiendrai surtout de cet album, l'utilisation des couleurs, parties prenantes de l'histoire, donnant de la force au texte: le bleu et le noir pour la nuit des périodes "méchantes",des couleurs qui "font peur", le rouge et le vert arrivant avec la lumière de jour et l'apparition de Tiffany.
Une belle réussite d'un auteur presque "classique" dans les bibliothèques d'école.

Marvic - Normandie - 66 ans - 8 janvier 2011

"Les trois brigands", c'est l'essence-même du livre pour enfants. Une histoire toute simple et des images fascinantes, qu'on peut feuilleter seul, sans ses parents, pour revivre les émotions du livre. Et, dans ce cas-ci, il y a de la peur, de la joie, du soulagement, au fil des quelques pages somptueuses.
Il est rare de rencontrer un livre où le texte et l'image composent un tout aussi compact: le bleu et le noir pour terrifier les enfants, le rouge pour les armes redoutables, puis le jaune dans la chevelure de la petite fille, c'est d'une telle simplicité qu'on ne trouve pas plus réussi.
Maintenant, il est important de remettre chaque livre à sa bonne place: "Otto" est un excellent bouquin, mais pour enfants beaucoup plus âgés, accompagnés d'un adulte pour les explications. "Les trois brigands" ça se lit de 3 à 6 ans sans problème, et ça touche directement la sensibilité et les émotions, alors qu'Otto fait appel à un bagage historique et humaniste plus élaboré.
Je pense personnellement que "Les trois brigands" est le meilleur album d'Ungerer, plus fort encore que "Le géant de Zeralda" ou "L'apprenti sorcier", qui sont pourtant eux aussi terriblement fascinants. Ce qui se passe dans ce livre-ci, c'est plutôt de l'ordre de la magie: l'impression que le livre est du concentré d'émotion pure, à la fois graphique et narrative.
A lire à tous les enfants.

Tomtom - - 45 ans - 16 octobre 2006