Le chien de guerre et la douleur du monde
de Michael Moorcock

critiqué par Le loup, le 6 octobre 2006
( - 45 ans)


La note:  étoiles
Un livre qui nous laisse sur notre faim!
Moi qui déteste les livres fantastiques ou de science-fiction, j'ai tout simplement dévoré ce livre à la fois troublant et captivant.

Moorcock nous entraine dans un univers, sombre et inquiétant, de guerre civile allemande en l'an 1631. Le comte Ulrich von Bek, contre son gré, fait un pacte avec Lucifer en personne pour retrouver le remède à la douleur du monde, dans le but de racheter son âme qu'il a vendue au diable sans le savoir. Le capitaine entreprendra une quête où beaucoup ont échoué. Une quête qui l'entraine dans l'ailleurs entre les mondes et peut-être jusqu'aux portes du paradis. Aux portes des enfers aussi.

Ce que j'ai aimé le plus dans ce bouquin est la conception de l'enfer que l'auteur nous décrit et qui est , à mon avis, plus inquiétant et plus effroyable que la vision chrétienne.

Le seul reproche que j'ai à propos du livre est que l'histoire se déroule trop rapidement. L'auteur aurait pu ajouter beaucoup plus d'éléments afin d’épicer le roman et ne pas nous laisser sur notre appétit.
une merveille... 10 étoiles

Tout l'art de Moorcock qui sous une histoire limpide ne nous parle que de cette perception du destin de chacun mais aussi de la condition humaine, sous les couverts d'un roman de fantasy historique...

Deinos - - 62 ans - 24 avril 2014


Sympa ! 7 étoiles


J’étais parti sur la lecture de ce bouquin avec une légère appréhension. Ayant déjà lu le premier tome de Hawkmoon plus jeune, j’avais vraiment été déçu.
Bref, nous avons donc ici Ulrich Von Beck, un capitaine mercenaire qui se lance dans une aventure pour une nana suivi par un fidèle Ouzbek, Sedenko. On a le droit à tous les classiques du genre, un grand méchant vilain qui apparaîtra tout au long du récit, des batailles épiques contre des grosses créatures…

Mais les qualités principales de Moorcock dans ce récit sont, premièrement de créer une lecture fluide et agréable. J’ai torché ce bouquin super rapidement dans le train, c’était une première bonne surprise.
Ensuite, les rencontres du héros sont variées et vraiment sympathiques, le récit ne vieillit pas du tout, on rencontre des personnages crédibles qui vont avancer le récit.

Petit bémol, la seule fois où Ulrich recourt à la violence cruelle, on ne comprend pas pourquoi et ça dénote complètement avec le reste du bouquin. J’ai pas compris ce qu’a voulu faire Moorcock mais ça m’a bien fait chier pendant que je lisais le reste du bouquin, c’est dommage.
Je le recommande donc chaudement, un livre facile et court à lire, de la fantasy qui reste encore dans l’ère du temps !

Nabu - Paris - 38 ans - 23 mai 2011