Amour, Prozac et autres curiosités de Lucía Etxebarria
( Amor, curiozidad, Prozac y dudas)
Catégorie(s) : Littérature => Européenne non-francophone
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L'Espagne du XXe siècle de A à Z
Dans l'Espagne d'aujourd'hui, trois soeurs tellement différentes l'une de l'autre et qui ont tout pour plaire.
Aucun lien, si ce n'est leur parent, ne les lie et pourtant...
Tour à tour, chapitre après chapitre, une des trois fille parle.
Si Christina, l'enfant chérie, vous parlera de son boulot de serveuse et de ses déboires amoureux qu'elle oublie dans l'XTC, Anna vous fera part de sa dépression et de ses problèmes, malgré l'image d'une épouse et mère modèle. La dernière, Rosa vous contera ce dont elle est le plus fière, son poste d'"executive-woman", tellement important pour elle qu'elle en oublie les vrais plaisirs de la vie. Ces trois personnages donnent au livre ce ton à la fois drôle, impudique et cruel. Bref, le livre d'une génération qui se cherche.
Les éditions
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Amour, Prozac et autres curiosités [Texte imprimé], roman Lucía Extebarriá trad. de l'espagnol par Marianne Millon
de Etxebarria, Lucía Millon, Marianne (Traducteur)
Denoël / Et d'ailleurs.
ISBN : 9782207249406 ; 1,80 € ; 03/09/1999 ; 312 p. ; Broché
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Les critiques éclairs (9)
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Le roman d'une génération?
Critique de Mallollo (, Inscrite le 16 janvier 2006, 42 ans) - 6 janvier 2009
Le principal est dit dans les critiques précédentes: 3 sœurs d'âges et tempéraments suffisamment différents pour faire entrevoir les 3 Espagnes qu'on croise aujourd'hui dans la rue. 3 façons de sombrer, pour 3 raisons différentes, après avoir tout fait pour montrer à quel point sa vie était mêrvêilleuse!
Autant dire que j'ai trouvé l'ensemble lourd, déprimant, excessif, caricaturé. "Politique" j'aurais envie de dire, dans le sens où l'auteure prend 3 cas particuliers, les entoure de personnages tous aussi excessifs et caricaturaux les uns que les autres, et ne montre qu'eux, laissant au lecteur croire que c'est ça le monde, la vie. Rien d'autre n'est montré, donc rien d'autre n'existe?
Pour finir sur la forme, les chapitres (qui ne sont pas numérotés mais alphabétisés, du moins en version espagnole) sont tour à tour la voix de chacune des sœurs. Bonne idée? Dans l'absolu, oui, c'est la narration qui convient tout-à-fait au message passé. Les différents points de vues nous éclairent sur certains passages de leur vie passée, c'est "sympa". Mais qu'est-ce que c'est convenu! Polyphonie académique, 1 chapitre = 1 sœur = 1 voix = 1 ton = 1 style. C'est bien, mais pas top.
Alors oui, peut-être avais-je mis trop d'espoir dans ce livre, dans cette auteure. Je m'imaginais que la post-movida serait au moins aussi incisive et mordante que la movida, et encore plus revendicatrice, pourquoi pas? Que nenni. Uniquement un constat (ô combien déprimant) de ce que la société espagnole actuelle semble être, ou était il y a maintenant 10 ans. Dommage.
Je ne sais pas...
Critique de Clop (, Inscrite le 15 juillet 2005, 40 ans) - 17 juillet 2006
mitigée
Critique de Apmisa (pays basque, Inscrite le 14 octobre 2005, 52 ans) - 4 février 2006
Réaliste et parfois choquant !
Critique de Ichampas (Saint-Gille, Inscrite le 4 mars 2005, 60 ans) - 11 septembre 2005
Finalement, chacune fait état de son désarroi, parfois très crûment avec fantaisie, pour finalement remettre en cause leur situation qu’elles ont subie plus que choisie.
Roman très réaliste qui peut choquer !
Un style unique
Critique de Bookreader (Paris, Inscrit le 10 avril 2005, 43 ans) - 10 avril 2005
Le style est vraiment entraînant, moderne et authentique. Les descriptions sont minutieuses et efficaces, les personnages et leur environnement prennent vie dans l'esprit du lecteur de façon impressionnante.
Les points de vue croisés des 3 soeurs, leurs chemins totalement différents mais finalement si proches, autant d'aspects très intéressants de ce livre. Le placement de l'auteur entre ses 3 personnages permet d'illuster les difficultés de la communication. L'évolution des 3 soeurs montre les effets de l'éducation et de l'environnement dans lequel grandissent des enfants lorsqu'ils sont de caractères totalement différents.
En plus, certains passages sont très drôles et les hommes en prennent pour leur grade dans ce livre, résolument féministe...pour nous messieurs, un livre très intéressant qui nous donne le regard des femmes sur la vie...de 3 façons en plus!
Pétillant...
Critique de Angelnix (, Inscrite le 2 mars 2005, 53 ans) - 5 avril 2005
Ces trois femmes si différentes, on peut se retrouver, un peu dans chacune d'elle. On aimerait parfois avoir le courage de l'une, le relachement de l'autre et la naïveté de la troisième.
J'ai lu ce livre l'été dernier et vraiment, je ne me suis pas ennuyé une seconde, on a envie d'être avec et de patrtager leurs moments... Arrivée à la fin du livre, j'avais l'impression d'avoir rencontré 3 femmes réelles. A lire pour se faire du bien et oublier le train train quotidien !
Amour, Prozac, et autres curiosités
Critique de Bioutifoul (, Inscrite le 18 mars 2005, 53 ans) - 18 mars 2005
Il y a d'abord le lieu, qui vous campe une ambiance en quelques petits mots savamment parsemés. Les endroits où l'on s'invite vous le chantent sur tous les tons, on est bien en pleine Espagne des Ramblas. Son agitation, sa gouaille méditerranéenne, ses atmosphères glauques aussi.
Sa discothèque madrilène, le Planeta X, où travaille Cristina. C'est la cadette du trio et de loin la plus éméchée. Elle croque les hommes comme l'ecstasy, se défonce quand elle veut et tente de noyer le désespoir qui la ronge. Cherchez le mâle... Directrice financière bien dans ses hauts talons, Rosa est celle qui semble la plus blindée. Pas de pitié pour les hommes, pas de place pour l'amour, tant que son disque dur fonctionne elle reste à peu près tranquille. Enfin Ana, la fée du logis, mariée et mère exemplaire, passe ses journées à soigner sa petite famille avec cet affairement qu'elle a aussi pour repasser les rideaux ou laver la moquette.
Au fil du récit, chacune de ces petites vies va se découdre. Le doute s'installe dans les esprits depuis qu'Ana passe ses journées à pleurer. Un roman triptyque et sardonique, délicieusement mordant, qui nous emmène au cœur de la société espagnole de l'après movida. Chacune des trois femmes s'interroge sur le passé, leur passé, cette époque où elles vivaient sous le même toit mais déjà pas sur la même planète. Les jalousies se font jour, les admirations aussi, l'incompréhension souvent de trois êtres qui sont autant d'autres.
Portraiturée avec un humour épicé et cru, chaque sœur a son propre rythme de lecture, son propre phrasé dans le récit. Un chapitre s'ouvre sur une identité différente à chaque fois, que l'on retrouvera plus tard, un peu plus affinée encore. Les tableaux se précisent, les images se recoupent, les couleurs se diluent entre elles. Reconstruction au gré des pages de vies humaines éclatées
Chroniques de la dépression ordinaire…
Critique de Manu55 (João Pessoa, Inscrit le 21 janvier 2004, 51 ans) - 1 novembre 2004
L'histoire de trois frangines
Critique de Prozac (IDF, Inscrite le 1 octobre 2002, 48 ans) - 5 octobre 2002
J'ai adoré ces chapitres "abécédaire", ce ton cru. Lucia nous parle de la société actuelle avec beaucoup de franchise. Le sujet de la déprime est abordé de façon juste. Si vous avez aimé, toujours du même auteur, "Béatriz et les corps celestes"
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Amour, Prozac et bardaf, c'est l'embardée | 21 | Mallollo | 9 janvier 2009 @ 21:47 |
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