Les années spoutnik. 1, Le penalty de Baru
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Tir au but transformé!
1957, Igor
vit dans le haut d’une petite cité industrielle. Et, à ce titre, le gamin fait partie de la bande des « Par-en-Haut ». Le groupe a un ennemi juré: le clan des « Par-en-Bas ».
A la sortie de l’école, Igor est chargé par sa mère de faire quelques courses. Mais le magasin est en territoire ennemi et deux garnements de « Par-en-Bas » l’attendent à la sortie. Lorsque le fiston rentre chez lui, le sac ne contient plus que des aliments déchiquetés! La fessée maternelle s'en suit inéluctablement. Le lendemain dans la cour de récréation, où se retrouvent indifféremment ceux du Bas et ceux du Haut, Igor décide de régler ses comptes. Quelques coups de poing plus tard, le conflit tourne à l’affaire d’Etat. Et « rendez-vous » est pris à 5 heures pour un affrontement généralisé...
Baru nous entraîne dans un univers magique: celui de l’enfance. Mais pas celle des contes lénifiants, celle de la guerre des boutons. Celle où la camaraderie se décline uniquement au féminin et où la cour de récréation n’est pas exactement un havre de paix.
L’auteur développe son histoire avec talent. C'est Igor qui nous raconte sa vie. Il n’hésite pas à arrêter le déroulement des faits pour nous donner une explication. Rapidement le lecteur ne peut que s’émouvoir pour cette petite tête ronde au pull trop court. En plus de la sympathie pour ses personnages, l’auteur baigne son récit dans un humour savoureux.
L'album plaira à tous. Il se lit d’une traite.
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Droit au but
Critique de Jean Loup (Vaulx en Velin, Inscrit le 8 novembre 2001, 51 ans) - 31 janvier 2002
Ca fleure bon l'enfance, et on devine la mine réjouie et vaguement émue de Baru en élaborant ces planches. Avec cette nouvelle série, il abandonne (temporairement sans doute) son univers habituel pour davantage de candeur. Le scénario est un peu mince et ne parvient pas toujours à le cacher : l'histoire est vraiment délayée et manque de rythme. Mais bon, on referme l'album avec un sourire sur les lèvres et la sensation, à défaut d'avoir lu un chef d'oeuvre, d'avoir dévoré un album sympa.
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