Le jardin du bossu de Franz Bartelt
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers
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Remède assuré contre le cafard
Comment appâter le poisson quand on a une idée derrière la tête ?
C’est qu’il sait ce qu’il veut le Jacques Cageot-Pinguet et il connaît la recette : se poster dans un troquet minable, feindre l’ivresse et se vanter d’avoir des biftons à ne plus savoir qu’en faire.
Là, il n’y a plus qu’à ferrer et mettre ledit poisson dans un bocal !
Je n’en dirai pas plus cette fois, mais attendez-vous à un huis clos très très spécial dans lequel l’humour est au rendez-vous à chaque page. Ce n’est pas du tout politiquement correct mais c’est un vrai moment de rigolade avec des dialogues croustillants.
Les éditions
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Le jardin du bossu [Texte imprimé] Franz Bartelt
de Bartelt, Franz
Gallimard / Collection Série noire
ISBN : 9782070313273 ; 8,15 € ; 02/09/2004 ; 185 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (9)
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Qui est le con dans cette histoire ?
Critique de Pacmann (Tamise, Inscrit le 2 février 2012, 59 ans) - 27 décembre 2019
C’est complètement irréaliste et déjanté mais cela se laisse lire. Contrairement à d’autres lecteurs, cela ne m’a pas du tout fait songer à « Cul de sac », roman réaliste et plutôt tragique.
Ce bon roman est un parfait intermède entre des lectures plus sérieuses.
Plutôt une grosse nouvelle
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 2 novembre 2016
Disons que c’est grandement divertissant, comme un conte pour adultes qu’on leur raconterait dans le but de leur faire peur.
Soit un homme, le narrateur, qui ne considère pas comme un con (mais les autres oui), qui vit un passage sentimental délicat (sa femme est une conne, pour sûr !), qui se réfère à tout bout de champ à « des idées de gauche » (sic !), et qui noie sa solitude en philosophant ( ?) aux comptoirs des bistrots.
Arrive le con (c’est ainsi qu’il va être qualifié longtemps par notre narrateur « aux idées de gauche »), alias Jacques Cageot-Pinguet, qui va se révéler être beaucoup plus dangereux que ce que pouvait imaginer notre narrateur – philosophe de comptoir.
« Il était là, le con ! Rond comme un bidon. Entouré d'une flopée d'ivrognes encore plus saouls que lui. Je ne l'avais jamais vu en ville. J'ai demandé au Gus qui c'était. Il n'en savait rien. J'ai recommandé une bière. Le type se vantait. Il ne parlait que de son pognon. Il en avait, puisqu'il payait les tournées en sortant de sa poche des poignées de billets. Il refusait la monnaie. Il s'y croyait. Le con. Ah, le con ! Le Gus m'a dit qu'il était déjà saoul en arrivant. Il avait touché la paie ou quoi ? Il buvait du blanc limé. De temps en temps, il se levait et chantait une connerie. Il y a connerie et connerie. Les siennes, c'était des conneries de l'ancien temps. On n'y comprenait rien. Des histoires de drap du dessous, que c'est celui qui prend tout. Qu'est-ce que ça voulait dire ? Il retombait sur sa chaise, comme un sac. Il se remettait à parler de son pognon. Il en avait des tas. Stocké dans le tiroir de la salle à manger. Tout en liquide.
– T'as pas peur de te faire attaquer ? a demandé un des gars.» »
Qu’est-ce que vous feriez vous, constatant qu’un con est là, à se vanter d’avoir plein de pognon dans les tiroirs, pas bien futé a priori ? Vous comme moi, probablement rien de particulier. Mais notre narrateur déjanté, lui, en besoin d’argent pour la tyrannique Karine (une belle caricature là encore), se dit que ça va être si simple de le suivre pour repérer son appartement et revenir le cambrioler. Il se dit ça mais il ne sait pas qu’en fait il met le nez dans un piège infernal. Un peu comme dans le « Cul de sac » (ou « Piège nuptial » aussi nommé) susdit.
La suite est une merveille de folie pour un Franz Bartelt qui ne sait rien tant que de mettre en exergue les faiblesses et bassesses du quidam français de base.
Une récréation
Critique de Tetef (Tarare, Inscrit le 24 février 2013, 51 ans) - 10 juin 2015
Top top top
Critique de Clubber14 (Paris, Inscrit le 1 janvier 2010, 44 ans) - 2 juillet 2010
J'ai retrouvé plusieurs auteurs dans cet ouvrage : du JK Toole, du Ionesco à certains moments, du Manchette dans certains passages de "Fatale".
Au-delà du burlesque, Bartelt a su nous montrer sa vision du monde et des gens : le rôle que chacun peut se donner dans certaines situations, les relations hommes-femmes, la police, l'argent, la célébrité....
Un seul mot : génial
On en redemande!
Critique de Maxrun (, Inscrit le 23 avril 2009, 45 ans) - 20 janvier 2010
phénoménal !!!!!
Critique de Bedeland la reunion (, Inscrit le 20 février 2009, 60 ans) - 23 avril 2009
Un Cul-de-sac français ?
Critique de El grillo (val d'oise, Inscrit le 4 mai 2008, 51 ans) - 13 juin 2008
L'intrigue est crédible et la fin ironique à souhait, vivement le suivant !
Univers grinçant...
Critique de Pepe (, Inscrite le 18 février 2008, 43 ans) - 18 février 2008
Chouette rencontre
Critique de Pandorette (Bruxelles, Inscrite le 26 mars 2007, 47 ans) - 26 mars 2007
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