Les sirènes de Bagdad de Yasmina Khadra
Catégorie(s) : Littérature => Arabe , Littérature => Francophone
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Un livre magistral
Qu'est venu faire ce jeune Bédouin irakien dans la capitale libanaise ?
Khadra ne juge jamais, et nous livre ici le troisième volet de la trilogie qu'il consacre au dialogue de sourds opposant l'Orient et l'Occident;
Ce livre est saisissant de force et de beauté et m'a bouleversée. Je crois que l'on ne ressort jamais indemne
après une lecture de Khadra.
Extrait : pages 8 et 9
"Je suis arrivé à Beyrouth, il y a trois semaines, plus d'un an après l'assassinat de l'ancien Premier Ministre Rafic Hariri. J'ai perçu sa mauvaise foi dès que le taxi m'a déposé sur le trottoir. Son deuil n'est que façade, sa mémoire une vieille passoire pourrie ! d'emblée, je l'ai détestée.
Beyrouth est une affaire bâclée ; son martyre est feint, ses larmes sont de crocodile - je la hais de toutes mes forces, pour ses sursauts d'orgueil qui n'ont pas plus de cran que de suite dans les idées, pour son cul entre deux chaises, tantôt arabe quand les caisses sont vides, tantôt occidentale lorsque les complots sont payants. Ce qu'elle sanctifie le matin, elle l'abjure la nuit ; ce qu'elle revendique sur la place, elle s'en préserve sur la plage, et elle court après son malheur comme une fugueuse aigrie qui pense trouver ailleurs ce qui est à portée de sa main..."
Lecture incontournable...
Les éditions
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Les sirènes de Bagdad [Texte imprimé], roman Yasmina Khadra
de Khadra, Yasmina
Julliard
ISBN : 9782260017127 ; 19,50 € ; 15/05/2006 ; 337 p. ; , 23 novembre 2006 -
Les sirènes de Bagdad
de Khadra, Yasmina
Pocket
ISBN : 9782266204989 ; 6,95 € ; 08/01/2011 ; 317 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (17)
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Un kamikaze de porcelaine
Critique de Charles-Edouard (, Inscrit le 28 mars 2011, 69 ans) - 15 avril 2011
Dans ce roman, contrairement à leur réputation, les kamikazes ne ressemblent en rien à des psychopathes. Ces apprentis kamikazes sont des humains perdus, à la recherche d’une identité, brisés par la vie, découragés, ils auraient voulu se libérer de la pauvreté et de leur vie misérable. Tous endoctrinés par des valeurs islamiques, on trouve chez le personnage central l’incohérence des uns, le dilemme des autres et les confusions intérieures de la plupart d’entre eux. Cet ex-étudiant universitaire se décrit comme un individu hypersensible à la souffrance des autres, ayant horreur de la violence. « J’étais ainsi […] Un être de porcelaine]» À l’opposé, il demeure enraciné psychologiquement à l’islam et à son incontournable vengeance par le sang. Alors, il se livre une guerre à lui-même en se cramponnant à ses croyances religieuses jusqu’à nier, à désavouer et à ignorer cette seconde partie de lui-même qu’il identifie comme une toxine dans son cerveau. À la fin dans une progression de tension, le héros en prenant une décision déconcertante propage sa confusion chez le lecteur.
Tout au long du roman, l’auteur démontre sa capacité de créer une ambiance. Tel un diaporama, il use de nombreuses figures de style pour imager et atténuer la lourdeur du récit. Il dissèque avec les mots les facettes, les enjeux entremêlés et expose, sans les nommer, ses aspects sains de même que ses métastases. Peut-être, un message d’espoir de guérison pour l’humanité. Un livre à lire et un auteur à découvrir.
D'une beauté poignante
Critique de Crevetta82 (, Inscrite le 10 janvier 2011, 42 ans) - 29 janvier 2011
Point de vue intéressant que de partager le quotidien des irakiens, on ressort de cette aventure avec un regard différent.
Pas aussi bien que "ce que le jour doit à la nuit", mais agréable à lire et bien construit.
Dure réalité
Critique de Ketchupy (Bourges, Inscrit le 29 avril 2006, 44 ans) - 23 décembre 2010
Témoignage saisissant
Critique de Saumar (Montréal, Inscrite le 15 août 2009, 91 ans) - 20 décembre 2010
Chemin faisant, en autobus, pour aller voir sa sœur Farah, il rencontre plusieurs barrages militaires. Dans un de ces arrêts, il se fait suivre par des jeunes, en quête de butin. Arrivé à la clinique de Farah, une grande déception l’attend. Elle lui donne un peu d’argent, mais ne peut le recevoir à sa maison, car elle demeure avec un homme, sans être mariée. Ce qui est inacceptable pour lui, sa sœur aînée, une dévoyée. Il se rend donc à la mosquée pour y dormir enfin une bonne nuit, pour se rendre compte, le lendemain, qu’on lui a volé le peu qu’il possédait. Il vit en clochard jusqu’au jour où il rencontre son cousin. C’est après que commencera son changement de vie.
On suit le parcours du héros, du début à la fin. Le bon garçon, docile et sensible qu’il fût, dévie de ses principes. Jusqu’où ira ce basculement, dans lequel il se sent bien, pour assouvir sa haine des Américains, et sauver l’honneur des siens?
Dans ce roman, on y retrouve du Camus. Tout comme dans "La peste », alors que la souffrance est omniprésente, l’humanisme du personnage-narrateur atteint son paroxysme et crée une certaine solidarité avec le monde. Avec la prise de conscience de son personnage principal, Yasmina Khadra nous atteint au plus profond de nous-mêmes. C’est un témoignage criant de vérité qu’on n’oubliera pas de sitôt. Vraiment à lire.
J'aime vraiment cette oeuvre, mais j'ai oublié le nom du personnage
Critique de Sirano Hafsa (, Inscrite le 29 mars 2010, 39 ans) - 29 mars 2010
Depuis que je suis en France, je me suis mise à lire Yasmina Khadra, et là je viens de finir Les Sirénes de Bagdad, je suis éblouie par l'histoire, mais aussi par le style littéraire!
Mais une chose échappe à ma mémoire, je n'arrive plus à retenir le nom du jeune homme qui était très humain et qui se transforme en monstre terroriste, voudriez vous me le rappeler? car le livre que j'ai lu n'est pas à moi, et je l'ai rendu à son propriétaire.
Merci bien de me répondre
Sur ce, je reprends ma lecture de l'Attentat
Du docu-roman
Critique de Mallollo (, Inscrite le 16 janvier 2006, 42 ans) - 14 octobre 2009
Contrairement à Nance, j'ai trouvé justement intéressant que ce soit un roman qui traite du sujet. Des documentaires, on en a vus et revus, mais il s'agit toujours d'un portrait à un moment donné, jamais de l'origine et l'évolution de cette haine qui peut mener au terrorisme. Ici, on est invités à "comprendre" les raisons du geste du narrateur, le climat dans lequel se développent ses idées, les (mauvaises) rencontres, etc.
J'ai apprécié: sur le fond, qu'il n'y ait pas trop de moralisme, que la parole soit donnée à la compréhension de la situation. Sur la forme, l'écriture en général fluide.
J'ai moins aimé: sur la forme, de temps en temps une formule ampoulée qui tranche avec la fluidité de l'ensemble du roman. Sur le fond, c'est le seul Khadra que j'ai lu jusqu'à présent, et je ne suis pas sûre d'avoir envie de me jeter sur tous les autres, dont les sujets paraissent très semblables.
Je lui mets 3 étoiles, parce que dans le genre, il n'arrive pas à la cheville de "Et il y eut un matin", de Sayed Kashua ( http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/12142 ), le premier livre dont j'ai eu envie de partager la critique sur ce site...
Pas mon genre
Critique de Nance (, Inscrite le 4 octobre 2007, - ans) - 26 août 2009
Aujourd'hui, j'ai mangé du poulet rôti
Critique de Saule (Bruxelles, Inscrit le 13 avril 2001, 59 ans) - 20 juin 2009
Histoires du bourbier
Critique de Aaro-Benjamin G. (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 55 ans) - 20 mai 2009
Lorsque l’on s’attaque à un sujet d’actualité politique, il faut faire attention de ne pas trébucher dans le piège de ses propres convictions. Selon moi, l’auteur s’en tire bien à cet égard, puisqu’il multiplie les points de vue sur le conflit et choisit essentiellement de nous fait vivre l’Irak de l’intérieur ; les mentalités, les traditions, les défaites et les espoirs.
Un portrait d’un pays en déroute, certes bien connu des observateurs de l’actualité, mais tout de même fort prenant.
P.S. si vous ne voulez pas connaître la fin, ne lisez pas la critique éclair sous la mienne…
L'avis de Patryck Froissart
Critique de FROISSART (St Paul, Inscrit le 20 février 2006, 77 ans) - 22 avril 2009
Auteur: Yasmina Khadra
Editeur: Julliard (2006)
ISBN: 2260017126
Si vous ne voulez pas connaître la fin, ne lisez pas cette critique
Qu'est-ce qui fait qu'un homme ordinaire devient un terroriste?
Le héros, irakien, de ce roman tragiquement réaliste, sur le point de commettre l'acte terrible qui doit anéantir la suprématie occidentale, revient sur les événements qui l'ont amené à faire de son propre corps une arme de destruction massive, alors que rien, dans sa jeunesse en son village perdu de Kafr Karam, où, ses études littéraires à Bagdad interrompues par l'invasion américaine, il rêve de poésie et de monde meilleur.
Ces événements sont ceux dont nous avons tous vu les images sur nos écrans de télévision:
l'occupation du pays par les armées occidentales, qui sont d'abord perçues comme porteuses de liberté après la chute et la capture de Saddam mais qui, très vite, par leur comportement arrogant et irrespectueux des traditions locales, par leurs attaques arbitraires et leurs exactions criminelles, deviennent de nouveaux tyrans d'autant plus insupportables qu'elles sont étrangères ( “Saddam était un tyran, mais au moins il était des nôtres”)
l'assassinat à un barrage routier, par des soldats américains, du simplet du village, qu'ils ont pris pour un candidat à l'attentat suicide
le bombardement par les troupes américaines, à proximité du village, d'une maison où se déroule un mariage auquel assistent des proches du héros
et enfin, et surtout, l'intrusion nocturne, sauvage, de militaires américains dans la maison familiale, l'humiliation des femmes sorties à moitié nues de leur chambre, et, affront suprême, insupportable pour un musulman, la vision du sexe du père traîné dénudé par les envahisseurs. Deux heures plus tard, le jeune héros, jetant derrière lui sa philosophie de non-violence, est sur la route de Bagdad où il compte rejoindre les rangs de la résistance
Qu'est-ce qui fait qu'il est des hommes qui ne deviendront jamais des terroristes?
C'est la question que posent les dernières pages du livre.
Après de longs mois de préparation psychologique et biologique à l'action directe, notre personnage, au moment d'embarquer dans l'avion qui le conduira sur le théâtre de l'opération finale qui doit aboutir à l'extermination des populations occidentales, observe ses compagnons de salle d'attente inconscients de ce qui va les frapper dès leur arrivée à Londres, puis, plongeant dans une profonde rêverie, rate son vol et se réveille avec la conviction qu'il ne peut ôter la vie.
Le dénouement permet à l'auteur d'exprimer sa foi en l'homme.
Mais deux questions demeurent:
pour un individu qui renonce au fanatisme, combien vont jusqu'au bout?
le terrorisme n'étant pas de génération spontanée, pourquoi ne condamne-t-on généralement que ceux d'un camp, sans vouloir admettre que leur violence est provoquée par celle de ceux d'en face?
Yasmina Khadra, écrivain algérien francophone, de son vrai nom Mohammed Moulessehoul, est l'auteur, entre autres oeuvres, de L'Attentat et de Les hirondelles de Kaboul. Il vit à Aix-en-Provence.
Patryck Froissart, Plateau Caillou, le 22 avril 2009
Kafr Karam
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 26 mars 2009
« Si Bagdad avait survécu à l’embargo onusien juste pour narguer l’Occident et ses trafics d’influence, elle ne survivrait assurément pas à l’affront que lui infligeaient ses propres avortons.
Et j’étais venu, à mon tour, y sécréter mon fiel. J’ignorais comment m’y prendre, cependant j’étais certain de lui porter un vilain coup. C’était ainsi depuis la nuit des temps. Les Bédouins, aussi démunis soient-ils, ne badinaient pas avec le sens de l’honneur. L’offense se devait d’être lavée dans le sang, seule lessive autorisée pour garder son amour-propre. J’étais le garçon unique de la famille. Mon père étant invalide, c’était à moi qu’échéait la tâche suprême de venger l’outrage subi, quitte à y laisser ma peau. La dignité ne se négocie pas. Si on venait à la perdre, les linceuls du monde entier ne suffiraient pas à nous voiler la face, et aucune tombe n’accueillerait notre charogne sans se fissurer. »
Et donc, voilà notre gaillard en perte complète de repères parti pour Bagdad, capitale qui a déja sombré dans la folie et l’irrationnel. Yasmina Khadra a un peu de mal, je trouve, à nous faire comprendre ce basculement de jeune adulte équilibré qui se livre progressivement aux forces déterminées à tuer à tout prix, à tuer tout. Il est plus à l’aise dans les épisodes qui amènent ce basculement, plus factuels et qui illustrent la maladresse, l’absence de psychologie des G.I. et des occidentaux en général probablement vis à vis de ces peuples orientaux. Il y est plus crédible aussi.
Une chose est sûre néanmoins au sortir de ce livre ; l’incompréhension, l’arrogance et l’impunité des soldats occidentaux a créé un fossé qui n’est pas prêt d’être résorbé !
« J’avais une offense à laver dans le sang »
Critique de Débézed (Besançon, Inscrit le 10 février 2008, 77 ans) - 5 mars 2009
Il décide ainsi de rejoindre Bagdad et les fédayins car ‘L’offense se devait d’être lavée dans le sang, seule lessive autorisée pour garder son amour-propre. » Alors, commencent les tribulations du pauvre garçon seul dans la ville, livrée à tous les démons, qui cherche un point d’ancrage à partir duquel il pourra exercer sa vengeance et vider toute sa haine. Il connaîtra ainsi la misère, la peur, les attentats, les trahisons et enfin l’attention de ceux qui le destinent à un avenir historique qui marquera un changement radical dans la vie de l’humanité.
Khadra change de terrain d‘action mais ne change pas de méthode, certes son récit linéaire et clair lui permet de concentrer au cœur de son intrigue tout, ou peu près, ce qui peut arriver dans un pays comme l’Irak en ébullition après la chute de son dictateur, mais son analyse est un peu trop simpliste pour que son message qui voudrait être de paix, mais ne l’est peut-être pas tant que ça, parvienne au plus grand nombre de lecteurs. Il semblerait que Khadra ait eu les coudées moins franches à Bagdad qu’à Kaboul et qu’il soit obligé de donner certaines garanties aux tenants d’un certain pouvoir pour se permettre certaines critiques qu’il atténue bien vite en recourant au fameux catalogue des lieux-communs sur la question qui nous sont servis régulièrement par les divers médias. Et, bien sûr, en n’évitant pas le célèbre « les Occidentaux n’ont rien compris à l’Orient » et en omettant que ce théorème, comme tout bon théorème, pourrait avoir un corollaire qui dirait que « les Orientaux n’ont rien compris à l’Occident».
Rien de nouveau donc sous le soleil de Bagdad après la publication de ce roman, les médias nous avaient déjà tout dit ce que raconte Khadra même si celui-ci nous laisse sur un message d’espoir, une miette d’humanité, qui pourrait faire douter tous ceux qui ne pensent qu’à verser le sang, peu importe d’où il vienne !
D'un malentendu qui grandit...
Critique de Sahkti (Genève, Inscrite le 17 avril 2004, 50 ans) - 16 janvier 2009
Toutefois, j'apprécie le fait qu'à travers ses livres, il soulève des débats d'idées et envisage cette confrontation entre civilisations que nous semblons décidément avoir beaucoup de mal à gérer sans faire de heurts ici ou là.
Les mécanismes de la rancoeur et de la vengeance sont ici disséqués, reflet de ce qui se passe dans la dure réalité du Moyen ou Proche/Orient, et c'est sans doute ce qui permet au livre de marquer les esprits, de faire son chemin dans la tête jsuqu'à faire naître la révolte et la colère. Parce que cet Irak transformé, c'est celui d'aujourd'hui, que nous avons contribué à créer en laissant faire. Se glisser dans la peau d'un terroriste ou dans la tête d'un GI, voilà une proposition menée par Khadra, de manière habile et élégante, dérangeante aussi car au final, on ne sait plus trop de quel côté se positionner et on se dit que tout de même, tout cela est terriblement compliqué.
Intéressant donc, à lire certainement pour toute la richesse que dépose Khadra au fil des pages et la qualité de sa plume, mais pas une lecture exceptionnelle en ce qui me concerne, parce que encore trop proche de la réalité et ne faisant pas preuve de suffisamment de recul, malgré son apparente objectivité.
YASMINA KHADRA TOUJOURS AUSSI EXTRAORDINAIRE…
Critique de Septularisen (, Inscrit le 7 août 2004, - ans) - 18 décembre 2007
L’histoire n’est pas vraiment crédible surtout si l’on tient compte de la «rédemption» du héros à la fin du livre, qui alors ne cadre donc plus avec le fait que justement il est devenu un terroriste islamiste, et alors qu’il vient d’assassiner sauvagement le Dr. Jalal …
La «rédemption»aurait intervenir beaucoup plus tôt dans le roman, au moment où son cousin Omar le caporal et son ami sont sauvagement assassinés par les «amis» islamistes du héros et ce sans aucune raison, ceci aurait sans doute changé le cours del’histoire du roman, le rendant sans aucun doute plus intéressant.
J’ai en tous cas été toujours aussi subjugué par la beauté et la finesse de l’écriture de KHADRA, qui comme toujours nous emporte avec lui au plus profond de son monde.
Un grand livre.
Intéressant mais ne mérite pas tant d'éloges
Critique de Wakayoda (, Inscrite le 12 septembre 2007, 44 ans) - 22 octobre 2007
C’est un livre qui fait réfléchir sur les futures guerres mais qui contient certaines longueurs. Néanmoins on découvre les deux partis de la guerre. Les américains effrayés qui tirent sur tout ce qui bouge. Du coup beaucoup d’erreurs et de morts inutiles sont mises en scènes dans ce livre.
Puis les irakiens qui voient dans ces erreurs : de grandes injustices. Ils deviennent des intégristes créant un grand nombre de morts. Cet ouvrage montre comment peut on en arriver là? L’auteur montre une réalité d’un pays en détresse et comment chacun fait pour résister ou réagit face à cela.
Les sirènes de Bagdad
Critique de Micka (, Inscrite le 20 mars 2004, 80 ans) - 9 janvier 2007
Jeune bédouin qui vit dans un village perdu aux confins du désert irakien. Coin de pays tranquille. Toute la communauté de ce village vit autour de valeurs sacrées, des tabous aussi. Ce jeune bédouin (personnage principal) ambitionne de faire des études à Bagdad. À cause de l'invasion des troupes américaines en Irak, ce rêve ne se réalisera pas.
L'assassinat d'un simple d'esprit par des soldats, l'outrage fait à son père par les G I., le carnage un soir de noces, l'humiliation infligée aux siens transforme ce jeune homme pacifique en un jeune plein de haine, ayant un immense dégoût pour les Américains. Cherche dans la violence aveugle une solution pour en finir avec le mal.
Ce jeune homme survit à Bagdad dans un désœuvrement total, donc une proie rêvée pour les islamistes radicaux.
Comme toujours avec Yasmina Khadra, on ne se croit pas dans une fiction tellement c'est contemporain et proche de la réalité. Encore une fois la littérature de Khadra m'a bouleversé
C'est un très bon livre...
Critique de Cracotte (, Inscrite le 26 décembre 2006, 48 ans) - 28 décembre 2006
Cette fois, il nous emmène à Bagdad. Nous y suivons le cheminement d'un jeune homme non violent par essence qui aspirera à devenir martyr pour laver son honneur dans le sang.
L'auteur nous décrit cette histoire sans jugement de valeur. Il reste le plus objectif possible. C'est ce que j'apprécie le plus chez cet auteur.
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Le nom du personnage principal de Les sirènes de Bagdad | 3 | Nance | 15 avril 2011 @ 16:34 |