Neige de Maxence Fermine
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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Beau ! Beau ! Bon Dieu que c'est beau !
Vais-je vraiment oser faire cette critique ?… Mes mots s’envolent ! Je n’en trouve pas d’assez beaux, d'assez purs, pour parler de ce livre !…
Et puis, en parler est presque un sacrilège : c’est le réciter qu’il faudrait faire… Ah ! Si j'étais Luchini !. Bon ! J’y vais, je me jette !…
Je vais vous parler de la neige. De la neige et d’une femme. De la neige et d’une femme encore plus belle que la neige.
Yuko décide de vouer sa vie à la poésie. Toute sa vie il veut écrire des Haïku, ces petits poèmes japonais de dix sept syllabes. Il ne veut écrire que sur un seul sujet : la neige. Le reste de l’année il attendra la lente et merveilleuse chute des nouveaux flocons… Il est marqué par le chiffre sept, aussi il n'écrira jamais que soixante-dix-sept haïku par hiver. Un haïku « …pour une âme poétique, c'était comme une passerelle vers la lumière divine. Une passerelle vers la lumière blanche des anges. »
Un jour, le poète officiel de la cour arrive chez lui et regarde ses oeuvres. Il en perd ses mots d’émerveillement ! Mais pourquoi toujours la neige ?. Rien que la neige ?… Le poète de la cour s'en va et revient au printemps suivant. Il est accompagné d’une jeune femme d’une beauté indicible. Le maître explique que les poèmes de Yuko manquent de couleurs et il lui demande aussi s'il sait danser, peindre, calligraphier, composer… « La poésie est avant tout la peinture, la chorégraphie, la musique et la calligraphie de l'âme. Un poème est un tableau, une danse, une musique et l'écriture de la beauté tout à la fois. »
Il le pousse à aller apprendre la couleur chez le plus grand maître du Japon, Soseki. Yuko accepte et part. Il traverse les « Alpes japonaises » et manque d'y laisser sa vie tant la neige tombe. Il se réfugie sous un surplomb et découvre une femme d’une beauté exceptionnelle…
« Elle était morte. Elle dormait sous un mètre de glace » Yuko, subjugué, devient fou amoureux d'elle. « Mais il savait une chose, une seule chose, triste et belle : c’est qu'il allait vieillir, bien sûr, et finir par mourir un jour, mais jamais l’amour qu'il portait à cette femme ne mourrait, et pas davantage ce visage endormi sous la glace ne vieillirait. »
Yuko arrivera chez son nouveau maître et découvrira qu’il est aveugle. Le maître de la cour l'a envoyé apprendre les couleurs chez un aveugle !. Moi, je vous laisse ici dans l'histoire…. Je vous laisse vous emplir les yeux et les oreilles de ces mots et des images splendides qui prendront naissance dans votre esprit.
Ce tout petit livre est une pure merveille de poésie et de langue et, avec lui, nous plongeons dans un univers que nous ne voudrions jamais quitter. L’amour vrai, pur et absolu, nous emporte et, à y rêver, nous devenons aussi légers que les flocons de neige qui recouvrent, doucement,la vallée. Et puis, surtout pas le moindre bruit ! Ecoutez les flocons tomber, vivez l’amour qui s’empare de Yuko et de sa compagne. Un tel amour ne peut être qu'éternel !.
« Cette nuit-là ils firent l’amour pour la première fois…..
Lorsqu'il la prit, elle cria si fort qu’il en trembla d’émotion. Il baisa ses yeux, son sein, son ventre. Au matin, ils se laissèrent gagner par le sommeil. Dehors, il neigeait. »
Les éditions
-
Neige [Texte imprimé] Maxence Fermine
de Fermine, Maxence
Arléa / 1er mille.
ISBN : 9782869594401 ; 0,98 € ; 06/01/1999 ; 98 p. ; Broché -
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Les critiques éclairs (40)
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La neige s'en est allée
Critique de Marvic (Normandie, Inscrite le 23 novembre 2008, 66 ans) - 16 mars 2023
À l’age de 17 ans, son père, prêtre, lui demande de choisir un métier. Dans la famille où les hommes deviennent prêtre ou guerrier, Yuko décide de devenir poète. Le poète de la neige, du blanc.
Suivra un long périple, jusqu’à l’incroyable et fusionnelle rencontre avec un vieux maître Soseki, "l’homme, qui possède l’art absolu" , qui est avant tout un peintre.
" Yuko, tu deviendras un poète accompli lorsque dans ton écriture, tu intégreras les notions de peinture, de calligraphie, de musique et de danse. Et surtout lorsque tu maîtriseras l’art du funambule."
Un roman ? Un poème plutôt !
Un récit superbe, de beauté, de calme, de pensées, et d’amour aussi. Des mots aussi délicats que des flocons. Une ode à l’art, à la neige.
Neige pas ferme
Critique de Christi (, Inscrite le 19 septembre 2019, 61 ans) - 19 septembre 2019
pépite
Critique de Faby de Caparica (, Inscrite le 30 décembre 2017, 63 ans) - 25 avril 2018
Alors, autant je n'avais pas été conquise par " le Palais des Ombres" , autant je suis plus qu'enthousiaste avec " Neige"
Quel joli recueil.. c'est beau, c'est pur, c'est limpide ...comme de la neige.
Voici un conte magnifique
Fin XIX°siècle, Yuko habite au nord du Japon et est fasciné par la neige et son absolue perfection.
Il rêve de devenir poète et de consacrer sa vie à écrire des "haïku" ( poèmes de 3 vers et de 17 syllabes seulement.
Repéré par le poète de l'empereur, celui-ci lui fait miroiter une place au palais impérial mais à une condition: Yuko doit apprendre à mettre des couleurs dans ses haïku qui sont trop blancs, blancs comme neige.
La couleur les rendra parfaits et dignes d'être écoutés par l'empereur.
Le jeune homme va parcourir le pays pour rencontrer au sud un maître qui va lui apprendre la valeur des couleurs et à perfectionner son art de la poésie..... découvrez la suite
Le livre fait 98 pages aérées ..mais je les ai lues et relues.
Prenez le temps de lire ce petit livre aussi joli qu'un flocon de neige et offrez ce livre !
Merci à Monique et à Willy pour avoir évoqué ce livre
Posé tout en douceur...
Critique de Nathafi (SAINT-SOUPLET, Inscrite le 20 avril 2011, 57 ans) - 5 décembre 2012
Ce roman est apaisant, émouvant, simple, doux, pur... Tant d'adjectifs qui qualifient "Neige", que j'ai aimé lire, parfois à haute voix.
L'ensemble est un poème, tout simplement, un flocon de neige qui vient se poser, sans prétention, sans bruit, sans nul autre but que de rejoindre les autres, avec son écriture épurée, quelques mots suffisant à faire passer l'émotion recherchée.
C'est le but d'un poème, peut-être, toucher son lecteur et lui procurer un sentiment intense...
C'est ce que recherche le poète, au fil des ans, subissant des échecs, convaincu de son art. En cela Yuko ne faillit pas.
Et l'Amour avec un grand "A", l'amour toujours, celui dont chacun rêve sans se l'avouer...
Rien que pour cela, "Neige" vaut le détour...
Apprendre à regarder passer le temps
Critique de Ardeo (Flémalle, Inscrit le 29 juin 2012, 77 ans) - 25 octobre 2012
Neige est un poème.
Critique de R. Knight (, Inscrite le 18 janvier 2012, 29 ans) - 5 juillet 2012
Le récit est court et pourtant très lyrique, empreint d'une certaine candeur gelée propre à la couverture des glaciers, l'histoire est simple mais douce et agréable.
Le petit bémol ? Une plume parfois très simple et sèche... mais fraîche aussi... Comme la neige ?
Le tout est au final d'une pureté légère et d'une beauté éternelle. C'est une véritable poésie qui en découle une fois l'ouvrage refermé. Tant de charme à la japonaise avec ce maître aveugle qui détient la définition vraie du beau ! Tant de fragilité et de grâce avec cette funambuliste enfouie dans la glace qui conserve jusqu'à la fin des temps sa physionomie incomparable !
Le lecteur évolue au même rythme que le personnage principal qui veut devenir poète et rédigé des haïkus colorés.
Certains lecteurs diront d'ailleurs que le tout est bien mince, que l'auteur ne connaît que peu le Japon et sa culture... Certes, c'est l'impression que son style donne, mais quand on lit Neige, on ne s'attend pas à apprendre quelque chose mais à saisir un concept : L'éphémère beauté froide qui une fois colorée devient immortelle.
On ne critiquera pas Rimbaud pour sa méconnaissance des Enfers comme on ne critiquera pas Fermine pour son 'apparent manque de savoir' sur le Japon.
Cette substance blanche si merveilleuse qu'est la neige!
Critique de Mariefleur26 (Paris, Inscrite le 11 décembre 2011, 30 ans) - 25 février 2012
Aujourd'hui il tombe une neige très dense alors que cet hiver elle brille par sa rareté. Ça m'a rappelé ce roman et combien la neige pouvait être belle... voilà pourquoi j'ai penser à faire une critique sur ce petit chef-d'oeuvre. Je vous laisse vous plonger dans cet univers de douceur et de légèreté, où vous ne ressentirez pas le froid.
doux comme la neige
Critique de Cyclo (Bordeaux, Inscrit le 18 avril 2008, 79 ans) - 15 août 2011
"Neige" est un roman extraordinairement simple, composé de chapitres très courts, de une à deux pages, comme des concentrés de discours, à l'instar des haïkus. L'écriture est presque blanche, dépouillée. On suit avec attention les aventures du jeune poète, avide d'améliorer son art et qui apprend que : « En vérité, le poète, le vrai poète, possède l’art du funambule. Écrire, c’est avancer mot à mot sur un fil de beauté, le fil d’un poème, d’une œuvre, d’une histoire couchée sur un papier de soie. Écrire, c’est avancer pas à pas, page après page, sur le chemin du livre. Le plus difficile, ce n’est pas de s’élever du sol et de tenir en équilibre, aidé du balancier de sa plume, sur le fil du langage. Ce n’est pas non plus d’aller tout droit, en une ligne continue parfois entrecoupée de vertiges aussi furtifs que la chute d’une virgule, ou que l’obstacle d’un point. Non, le plus difficile, pour le poète, c’est de rester continuellement sur ce fil qu’est l’écriture, de vivre chaque heure de sa vie à hauteur du rêve, de ne jamais redescendre, ne serait-ce qu’un instant, de la corde de son imaginaire. En vérité, le plus difficile, c’est de devenir un funambule du verbe. » Tout autant qu'il est avide d'amour : « Car l'amour est bien le plus difficile des arts. Et écrire, danser, composer, peindre, c'est la même chose qu'aimer. »
Un roman donc sur la création, sur l'amour, sur la vieillesse aussi bien que sur la jeunesse, et sur l'art de la vie : « Il y a deux sortes de gens. Il y a ceux qui vivent, jouent et meurent. Et il y a ceux qui ne font jamais rien d'autre que se tenir en équilibre sur l'arête de la vie. Il y a les acteurs. Et il y a les funambules. » Et vous, êtes-vous des funambules, tenez-vous bien en équilibre, regardez-vous passer le temps ?
Bah non voyons...
Critique de Tim (Limas, Inscrit le 3 août 2011, 30 ans) - 3 août 2011
On peut selon certains parler de prose poétique, amour, beauté, idylle, artiste tout y est, sinon le fond! L'originalité est pour le moins discutable, j'ai vu en parallèle , chez Soseki, le peintre de la nouvelle de M. Yourcenar "Comment Wang-Fô fut sauvé" mais en plus fade.
L'histoire de notre cher Yuko apparait posée sommairement dans un pays, qui n'est ici cité que pour la présence de neige dans ses montagnes. Je nous trouve pas cette adéquation, personnage-cadre spatio-temporel, existante et en fait de cette narration, une narration égarée.
Et j'accuse également l'auteur d'employer ce style blanc, certainement volontaire, dont la simplicité pourrait l'élever au rang de pureté si ce n'est que cette simplicité s'enfonce peu à peu, dans une lourdeur ennuyante.
Le pauvre Yuko, s'il n'est que très jeune, subit à son gré la superficialité que lui insuffle le romancier. Les réactions d'un artiste, un "poète" sont parfois prévisibles et parfois abusives. Neige berce à la fois dans l'exagération, cependant il se veut par moment minimaliste et à mon plus grand plaisir.
Bref, une dose de poésie(pour moi peu conséquente), un style épuré(même trop) mais un lecteur toujours différent, donc tentez tout de même l'aventure!
Une pureté virginale
Critique de Isis (Chaville, Inscrite le 7 novembre 2010, 79 ans) - 5 juillet 2011
Une définition superbe de l’écriture, en général, et de la poésie, en particulier : «Ecrire, c’est avancer mot à mot sur un fil de beauté, le fil d’un poème, d’une œuvre, d’une histoire couchée sur un papier (…) Le plus difficile pour un poète c’est de rester continuellement sur ce fil qu’est l’écriture (…)En vérité, le plus difficile c’est de devenir un funambule du verbe»
Haïku !
Critique de Frunny (PARIS, Inscrit le 28 décembre 2009, 59 ans) - 30 avril 2010
Chef d'oeuvre.
Pure poésie
Critique de Aliénor (, Inscrite le 14 avril 2005, 56 ans) - 8 avril 2009
Ce court roman se lit très vite mais à mon avis ne s’oublie pas. Chaque ligne est empreinte d’une grande poésie. Les mots sont pesés, comme dans les haïkus qui sont ici mis à l’honneur. Un petit bonheur de lecture.
Voyage au pays des haïkus
Critique de BMR & MAM (Paris, Inscrit le 27 avril 2007, 64 ans) - 8 août 2007
Voilà donc encore un occidental (l'auteur de Soie est italien, celui de Mer d'encre, allemand) un occidental qui écrit comme les asiatiques.
La centaine de pages de Neige nous emmène au Japon, le pays des haïkus, ces petits poèmes de 3 vers et 17 pieds.
Ce petit livre est donc le poème de la neige et l'histoire de son poète Yuko, une sorte de funambule des mots.
C'est aussi une très belle histoire d'amour, au délicieux parfum zen, étrange et originale, mais on ne saurait vous en dire plus.
Un très beau poème d'amour donc.
[... haïku ...]
Yuko Akita avait deux passions.
Le haïku.
Et la neige.
[...] La neige est un poème. Un poème qui tombe des nuages en flocons blancs et légers. Ce poème vient de la bouche du ciel, de la main de Dieu. Il porte un nom. Un nom d'une blancheur éclatante. Neige.
[...] Il y a deux sortes de gens. Il y a ceux qui vivent, jouent et meurent. Et il y a ceux qui ne font jamais rien d'autre que se tenir en équilibre sur l'arête de la vie. Il y a les acteurs. Et il y a les funambules.
Gentille histoire
Critique de Norway (Entre le Rhin, la Méditerranée et les Alpes !, Inscrite le 7 septembre 2004, 49 ans) - 1 mai 2007
Poésie et simplicité
Critique de Loutarwen (NANTES, Inscrite le 1 mars 2007, 40 ans) - 22 mars 2007
Je viens de lire ce petit conte hier après midi. La lecture est facile et rapide. Mais trop rapide à mon goût pour entrer tout en entier dans le roman et en apprécier toutes les subtilités - il fait moins de 80 pages et l'écriture est très aérée. J'ai pourtant beaucoup apprécié ce livre sans toutefois ressentir la même émotion que certains d'entre vous. C'est une histoire pleine de poésie et d'amour: l'amour de la neige, l'amour de Neige, l'amour de la poésie.
Je crois qu'un extrait de ce petit livre sera plus parlant que tous les descriptions que je pourrai faire:
" La neige est un poème. Un poème qui tombe des nuages en flocons blancs et légers. Ce poème vient de la bouche du ciel, de la main de Dieu." (p.13)
" Ce fut un voyage vers le soleil de son coeur. La pureté du monde et de sa lumière s'offrait à son regard. En marchant lentement sur le chemin, Yuko ressentit une joie pure et étincellante. Il était libre et heureux. Il emportait pour seul bagage l'or de sa foi en l'amour et en la poésie." (p.36)
"L'amour est bien le plus difficile des arts. Et écrire, danser, composer, peindre, c'est la même chose qu'aimer. C'est du funambulisme. Le plus difficile c'est d'avancer sans tomber. " (p.50)
A comparer à "Soie" ?
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 4 janvier 2007
A la limite, je partagerais bien la thèse du pastiche !
« Le deuxième matin, le maître demanda à Yuko de fermer les yeux et il dit :
- La lumière est intérieure, elle est en soi. Seule la couleur est au-dehors. Ferme les yeux et dis-moi ce que tu vois.
- Maître, dit Yuko, je vois la lumière blanche de la neige.
En disant cela, Yuko eut envie de rire. C’était une belle matinée de printemps. Le soleil chauffait comme une enclume.
- C’est vrai, dit Soseki, cet hiver, il y a eu de la neige à cet endroit. Tu commences à devenir voyant. »
Dispensable. (Au contraire de « Soie » !)
pur comme la neige
Critique de Cemavi (, Inscrite le 19 juillet 2006, 55 ans) - 20 juillet 2006
un pur bijou
Critique de Thémis69 (, Inscrite le 21 avril 2006, 46 ans) - 21 avril 2006
La lecture (trop brève!) est un plaisir pur, une bulle de poésie pendant 2h. Mais effectivement, lorsque l'on referme le livre, il ne reste pas grand'chose. Juste une impression bouleversante, une sensation persistante d'avoir touché un bout de génie.
Certains me trouveront sûrement lyrique, mais j'essaie tant bien que mal de retranscrire une émotion, car de l'histoire, je ne peux rien vous dire, puisque je ne m'en souviens pas. Ne me restent que ces images fugitives, et la certitude d'avoir saisi un instant la magie de l'écriture.
Pour définir ce chef-d'oeuvre, je dirai qu'il me fait l'effet d'un bijou finement ciselé, travaillé avec amour et précision, mais évanescent.
Joli
Critique de Mademoiselle (, Inscrite le 29 mars 2004, 37 ans) - 28 octobre 2005
Roman-gag
Critique de Pablito (, Inscrit le 16 août 2005, 70 ans) - 4 septembre 2005
Allez Maxou, baisse la tête, t’auras l’air d’un poète
Rêver aux lointains inconnus
Critique de Fee carabine (, Inscrite le 5 juin 2004, 50 ans) - 7 août 2005
* Dan Brown, bien sûr ;-).
Pour Serguei
Critique de Maria-rosa (Liège, Inscrite le 18 mai 2004, 69 ans) - 3 juillet 2005
Imposture
Critique de Serguei (, Inscrit le 29 juin 2005, 50 ans) - 2 juillet 2005
Médiocrité : aucun style, aucune saveur, cela se prétend poétique et zen alors que ce n’est que du décalcomanie littéraire.
Cynisme : l’auteur se positionne délibérément dans une niche littéraire qu’il compte exploiter jusqu’à la corde, le récit court, ethnique et poéticoïde. C’est du marketing pur jus, pas de l’art.
Ignorance : visiblement il ne sait rien du Japon, rien du haïku, rien de la montagne, rien de l’amour, il aligne les idées reçues et les images moisies : un peintre aveugle pour le mystère, un bout de sein pour l’érotisme, un peu de neige pour faire joli et le tour est joué... c’est un roman écrit par un ignorant et qui s’adresse aux ignorants.
Impuissance : ce monsieur écrit ainsi par mollesse d’âme, parce qu’il a échoué. N’ayant pas réussi à écrire selon ses désirs, il écrit désormais selon les désirs frelatés et les pauvres fantasmes d’un public fasciné par la verroterie.
ATTENTION CHEF D'OEUVRE!
Critique de Septularisen (, Inscrit le 7 août 2004, - ans) - 27 juin 2005
Un livre pour ceux qui aiment regarder la neige tomber, qui aiment se promener sous la neige, qui trouvent que les paysages sont bien plus beaux quand la neige les recouvre...
Un livre plein de philosophie et de sagesse, où on entend la neige tomber... avec une écriture fine, simple, sculptée, ciselée...
Un grand livre à rapprocher de "Soie" d'Alessandro Barrico...
Froid
Critique de Aaro-Benjamin G. (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 55 ans) - 17 juin 2005
Même constatation pour les haikus, notamment celui-ci : « Neige limpide. Passerelle du silence. Et de la beauté. Musique de neige. Grillon d’hiver. Sous mes pas. Femme accroupie. Urine et fait fondre. La neige. »
Une lecture agréable, dont le thème aurait pu être exploité avec plus de panache.
Beau et pur
Critique de Teardrop (, Inscrite le 25 mai 2005, 36 ans) - 31 mai 2005
Poétique à souhait
Critique de FéeClo (Brabant wallon, Inscrite le 12 février 2004, 48 ans) - 28 février 2005
Magnifique
Critique de Katt (Paris, Inscrite le 25 janvier 2005, 38 ans) - 25 janvier 2005
La beauté de son récit
Critique de Kreen78 (Limours, Inscrite le 11 septembre 2004, 46 ans) - 11 septembre 2004
La Neige est belle. Et il la rend encore plus belle. Bravo.
Regarder passer le temps
Critique de Tophiv (Reignier (Fr), Inscrit le 13 juillet 2001, 49 ans) - 25 août 2004
- C’est ce que je veux faire. Je veux apprendre à regarder passer le temps. »
Au hasard d’une visite sans but dans une librairie, je tombe sur ce petit recueil et je me souviens, sans me rappeler ni du sujet, ni du pourquoi, qu’il avait été encensé par de nombreux critiqueurs que j’apprécie. Alors sans chercher plus loin, confiance aveugle, je le prends.
En cherchant quelques infos sur l’auteur, je m’aperçois qu’il est savoyard ! comme moi ! Décidément, ça devrait me plaire !…
Au final, je suis moins enthousiaste que Jules et je suis plutôt d’accord avec Saule et Lucien. Ce recueil souffre effectivement de la comparaison avec « Soie » de Baricco dont l’univers m’a semblé plus riche, plus décrit, plus évocateur et visuel. Bref, je n’ai pas ressenti la même magie qu’avec Baricco, mais si l’on oublie ce jeu des comparaisons, ce livre reste tout de même une jolie envolée de rêveries délicieusement naïves et simples.
Simple et émouvant
Critique de Drclic (Paris, Inscrit le 13 mars 2004, 48 ans) - 2 avril 2004
Dans Neige, il y a...
Critique de Bluewitch (Charleroi, Inscrite le 20 février 2001, 45 ans) - 14 mars 2004
E comme Elégance. Grandeur et émerveillement.
I comme Immaculée. Cette neige, au coeur de tout et de tous.
G comme Grâce. Délicatesse. Dignité, Fragilité.
E comme Eternelle. Immuable, forte.
Passée aux abysses lors du changement du site, ma petite note sur "Neige". Ce n'est rien, je m'y replonge, je redécouvre.
La beauté enivrante, la grande simplicité qui construit la force et la constance.
Un conte raffiné qui fait plaisir aux yeux et au coeur.
Les haïkus et la neige
Critique de Lucien (, Inscrit le 13 mars 2001, 69 ans) - 14 juin 2003
Merci à Jules
Critique de Lucien (, Inscrit le 13 mars 2001, 69 ans) - 4 juin 2003
Un conte pur et doux
Critique de Saint-Germain-des-Prés (Liernu, Inscrite le 1 avril 2001, 56 ans) - 4 mai 2003
Pour le résumé version courte, je vous renvoie à Saule ; pour la version longue, c’est Jules qu'il faut visiter.
Quant à moi, je ne peux parler que des émotions, des musiques indélébiles dont « Neige » m’a enveloppée.
C'est comme l'harmonie d’une harpe, cela coule, c'est limpide et duveteux, c’est du rêve…
Un joli conte philosophique et poétique
Critique de Saule (Bruxelles, Inscrit le 13 avril 2001, 59 ans) - 25 novembre 2001
J'ai beaucoup aimé, c'est très beau et poétique. Tellement court que ça se lit d'une traite. Je suis toutefois moins enthousiaste que Jules, je n'ai pas ressenti la même émotion que lui, peut-être ai-je trouvé l'histoire d'amour qui se superpose à l'enseignement initiatique du jeune poète un peu superficielle ?
C'est beau
Critique de Virgile (Spy, Inscrit le 12 février 2001, 45 ans) - 27 août 2001
Oui, c'est magiquement beau...
Critique de Bluewitch (Charleroi, Inscrite le 20 février 2001, 45 ans) - 10 août 2001
D'accord avec Thémis
Critique de Bluewitch (Charleroi, Inscrite le 20 février 2001, 45 ans) - 4 août 2001
Impossible de résister !
Critique de Thémis (Ligny, Inscrite le 17 avril 2001, 54 ans) - 4 août 2001
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Mr Fermine à la TV | 44 | Kreen78 | 6 janvier 2007 @ 15:15 |