Le syndrome du Titanic
de Nicolas Hulot

critiqué par Veneziano, le 26 décembre 2006
(Paris - 47 ans)


La note:  étoiles
Aisé mais efficace
Ce livre adopte volontairement un style descriptif pour montrer les désastres successifs de la pollution liée à l'activité humaine, la fonte des glaciers, la disparition des espèces, la réduction substantielle de la faune marine et des coraux,...
Il relie cela à l'inertie des politiques, qui savent, qui disent, en prononçant de beaux discours, mais qui n'agissent pas. Il explique le désarroi qui l'a assailli après le sommet de la terre de Johannesburg où l'espoir d'un changement l'a envailli. Il a cru avoir convaincu Chirac, ce qui le cas un temps, mais il est retombé dans l'inaction facile.
Hulot explique l'enthousiasme qu'il a à convaincre, particulièrment les gens différents de lui. Il montre quels sont ses passages successifs entre action et déprime, optimisme et septicisme. Il entrecoupe son propos, dont la problématique est qu'il faut agir pour survivre, de descriptions de ses voyages, dont il nous a montré quelques-uns, pour mieux étailler l'explication.

Le résultat est dur, le personnage écorché et tendre. Inquiétant et troublant.