L'amour dure trois ans de Frédéric Beigbeder
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
Moyenne des notes : (basée sur 30 avis)
Cote pondérée : (12 365ème position).
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Un désabusé de l'amour qui n'a pas perdu son sens de l'humour!
Je vous conseille vivement ce livre, je l'ai adoré !
Voici de quoi il retourne. Marc Marronnier a une théorie sur l’amour : il ne dure que trois ans.
La passion dévore la première année.
La deuxième se vit plutôt sur le mode de la tendresse.
Dans la troisième, l'ennui annonce la fin de la relation.
Deux preuves pour étayer ce constat : les statistiques (un mariage dure en moyenne trois ans) et la chimie (l'amour se caractérise par une « poussée éphémère » de dopamine, de ..., de ... .
D’ailleurs, Marc Marronnier pousse la démonstration jusqu’à vivre lui-même ce phénomène : le début de son livre coïncide avec son divorce ... après 3 ans de mariage.
Sa femme le quitte car il a une maîtresse (mariée) dont il est amoureux fou.
Oui mais alors, d'après sa théorie, ce nouvel élan ne devrait durer lui aussi que 3 ans...
Alice quittera-t-elle son mari pour Marc ?
Passeront-ils le cap fatidique des 3 ans ?...
Marc Marronnier est un personnage complexe.
Il peut être tour à tour plat ou poétique, désillusionné ou amoureux avide, dur ou tendre.
Paradoxe des paradoxes, il nous dit des choses déchirantes sur un ton désinvolte !
Il assène ses vérités sur l'amour et casse tous nos rêves de conte de fées (ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants).
Il est caustique, grinçant mais nous fait sourire (même rire) avec des propos dont le fond est pourtant accablant.
Dans quelle mesure ce roman est-il autobiographique ?
Je ne peux pas m’avancer, mais il va jusqu’à dire à la fin « Marc Marronnier est mort. (...) Il n'y a plus que moi ici et moi je m’appelle Frédéric Beigbeder. »
Ce roman est excellent selon moi.
Frédéric Beigbeder a le sens de la formule, jugez plutôt :
« A part une casserole de lait qui déborde, il n'y a pas grand-chose sur terre de plus sinistre que moi. » « Nous nous sommes quittés comme nous nous sommes mariés : sans savoir pourquoi. » « Le mariage, c’est du caviar à tous les repas : une indigestion de ce que vous adorez, jusqu’à l’écoeurement. » « A quoi reconnaît-on qu’on est vieux ? A ce qu’on va mettre trois jours à récupérer de cette cuite. » « Longtemps, mon seul but dans la vie était de m’autodétruire.
Puis, une fois, j'ai eu envie de bonheur.
C’est terrible, j’ai honte, pardonnez-moi : un jour j’ai eu cette vulgaire tentation d'être heureux.
Ce que j'ai appris depuis, c'est que c'était la meilleure manière de me détruire.
Au fond, sans le faire exprès, je suis un garçon cohérent. »
Bref, à lire ! (En plus, c’est paru en poche et ça se lit vite)
Les éditions
-
L'amour dure trois ans [Texte imprimé], roman Frédéric Beigbeder
de Beigbeder, Frédéric
B. Grasset
ISBN : 9782246546511 ; 2,98 € ; 31/12/1998 ; 232 p. ; Relié -
L'amour dure trois ans [Texte imprimé], roman Frédéric Beigbeder
de Beigbeder, Frédéric
Gallimard / Collection Folio.
ISBN : 9782070414574 ; 3,51 € ; 23/05/2001 ; 194 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (29)
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Un livre pessimiste qui se termine sur une note optimiste
Critique de Pacmann (Tamise, Inscrit le 2 février 2012, 59 ans) - 9 juin 2019
Certains oseront dire qu’il s’agit de proverbes, ici sur le thème du couple, de l’amour ou des relations amoureuses.
On suit les aventures de Marc ( il y a une forte identification avec un certain vécu de l’auteur lui-même) qui quitte sa compagne Anne après trois ans de vie commune. Elément déclencheur, la belle et grande Alice, qui est en couple avec Antoine.
A travers un jeu de séduction, de tromperie et d’hésitation, qui dégénère en obsession, l’auteur décrit de manière pathétique son état amoureux. Lorsque vous dites à une femme que vous ne signez que pour trois ans, même si cela pourrait se terminer avant ou après, il y a fort à parier que la partenaire ne s’engage pas facilement. Le désamour c’est comme la mort, il n’est pas de mise de l’arrêter à une date bien précise.
Quant au style, on est dans un roman fastfood qui s’avale facilement. Il n’est pas forcément bon à la santé mentale mais ne déçoit pas un lecteur qui refermera un livre correspondant sans doute à ses attentes.
Verbiage.
Critique de Monocle (tournai, Inscrit le 19 février 2010, 64 ans) - 14 juin 2015
Quelques jolies phrases cependant dont voici quelques exemples
- l'amour le plus fort est celui qui n'est pas partagé
- la vengeance est un plat qui ne se mange pas
- nous sommes dans un monde où les taxis roulent.
Mais à part ces rares bons mots je n'ai pas trouvé grand chose à me mettre sous la dent. Aussi je catalogue sans remord ce petit livre dans la catégorie du très creux.
Il parait que c'est hormonal !
Critique de Ndeprez (, Inscrit le 22 décembre 2011, 48 ans) - 10 novembre 2014
Avec un style simple (que ses détracteurs disent simplistes ), l'ex-publicitaire, critique de soirées mondaines, critique littéraire , présentateur TV , et lauréat du Renaudot nous offre sa vision sur la brièveté de l'amour.
Certes, certains verront là le nombrilisme (assumé) de l'auteur bobo , mais sa verve et sa mauvaise foi m'ont arraché des sourires.
C'est un livre sympathique ni plus ni moins , ne vous attendez pas à découvrir un texte digne de figurer dans la pléiade mais "L'amour dure trois ans" est le roman idéal pour découvrir cet auteur.
Au pire vous ne vous serez pas ruiné et votre torture sera courte (le livre est vite lu) , au mieux vous passerez un agréable moment .
J'ai adoré aussi
Critique de Layia (, Inscrite le 11 mai 2014, 52 ans) - 11 mai 2014
Du vide
Critique de Tyty2410 (paris, Inscrite le 1 août 2005, 38 ans) - 28 octobre 2013
Bref je ne sais pas si je retenterai l’expérience.
Amour ou haine, mon coeur balance pour Beigbeder !
Critique de Nola Tagada (Paris, Inscrite le 22 octobre 2012, 39 ans) - 11 mars 2013
En même temps, il faut être complètement cinglée de lire ça pendant son voyage de noces. Malgré tout, je ne sais pas si je l’adore ou si je le hais. Il me fait quand même bien marrer. La frontière entre l’amour et la haine n’est-elle pas très mince ?!
Pour moi, jeune mariée, ce roman est d’un pessimisme à en crever.
Ce n’est pas l’amour dure 3 ans qu’il aurait fallu l’appeler mais plutôt “Je ne suis pas capable d’aimer plus de trois ans car je suis personnellement un gros égoïste gâté pourri qui fait des caprices de riches.”
L’histoire n’est pas très compliquée, elle est tirée de la vie de l’auteur qui nous explique sur une bonne centaine de pages que l’amour dure 3 ans en prenant comme arguments des faits tirés de sa propre expérience (donc rien de scientifiquement prouvé, Dieu merci !!)
Je suis diamétralement opposée à ce qui se dit dans ce livre mais en même temps, je trouve qu’il dit deux, trois choses assez vraies. Et puis j’avoue que j’aime son style, sa façon de décrire les choses et surtout son humour cynique me plaît bien. Il y a des petites phrases sympa du style :
La première année, on dit : «Si tu me quittes, je me TUE.»
La seconde année, on dit : «Si tu me quittes, je souffrirai, mais je m’en remettrai.»
La troisième année, on dit : «Si tu me quittes, je sabre le champagne!»
ou encore :
La première année, on achète les meubles.
La deuxième année, on déplace les meubles.
La troisième année, on partage les meubles.
Non, ce qui est vraiment insupportable, c’est cette espèce d’ambiance “de toute façon j’ai raison ; la vie c’est tout pourri ; que je suis malheureux moi…” alors que je vais juste tous les deux jours dans les plus beaux hôtels et les boites de nuit les plus chères de Paris. Les états d’âme des riches et leur faux problèmes me font bien rire…
Note positive : j’ai l’impression que l’histoire se termine bien entre Alice et Marc : durera-t-elle plus de 3 ans ? Vous le saurez en arrivant au bout.. suspense suspense!
En gros :
Si vous êtes désespéré par vos histoires d’amour ratées, ne lisez pas ce livre, il pourrait conforter votre idée;
Si vous allez vous marier ou si vous venez de vous marier, ne lisez pas ce livre, il vous mettra de mauvais poil;
Si vous êtes d’accord avec ça, pas la peine de le lire c’est une perte de temps;
Si vous aimez Beigbeder et son style si particulier, vous l’apprécierez certainement;
Si vous êtes comme moi, un peu cinglée ou que vous préférez lire le livre avant de voir le film, foncez.
Nombriliste assumé!
Critique de MEloVi (, Inscrite le 6 juillet 2011, 40 ans) - 28 août 2012
Un livre original mais lassant
Critique de Emma L. (, Inscrite le 24 juillet 2012, 27 ans) - 24 juillet 2012
Navrant
Critique de Le_squasheur (Paris, Inscrit le 16 décembre 2011, 49 ans) - 8 mars 2012
Mais là, pour ce roman qui est un de ses tout premiers, c’est à se demander comment il a fait pour convaincre un éditeur.
L’intrigue : le héros n’a plus d’attirance sexuelle pour sa femme. Il en conclut que l’amour ne dure que trois ans. Et brode là-dessus sur 194 pénibles pages (chez Folio).
Ah non, pardon, j’oublie un rebondissement important : comme il a une nouvelle camarade de jeux qu’il a encore envie de pénétrer par tous les trous (désolé mais c’est expressément précisé dans le texte) passé le fatidique 3e anniversaire, il en conclut que sa théorie était fausse.
Voilà, il paraît que le film est sympa. Mais s’il vous donne envie de lire le bouquin, c’est une fausse bonne idée. D’ailleurs Beigbeder est lucide, il s’en rend compte lui-même, page 93 : « Nous n’avons que 3 ans pour nous aimer…Aujourd’hui tout est merveilleux, mais d’après mes calculs, ce sera fini entre nous le …15 mars 1997. – Et si je te quittais tout de suite, pour gagner du temps ? – Non, non attends, j’ai rien dit… C’est à ce moment là que je me suis rendu compte que j’aurais mieux fait de fermer ma gueule avec mes théories à la con. » En effet.
Le côté positif, c’est qu’après ça il a écrit, au moins, deux bouquins réussis, 99 francs et dernier inventaire avant liquidation. Comme quoi il ne faut désespérer de rien.
Sans savoir pourquoi
Critique de Ravenbac (Reims, Inscrit le 12 novembre 2010, 59 ans) - 7 février 2012
L’auteur traite le thème de son roman, le couple et l’usure du temps, en publicitaire et en sociologue mais pas en romancier. En publicitaire en utilisant des formules ineptes ou creuses, des phrases préfabriquées et prêtes à consommer comme p15 « L’amour est un combat perdu d’avance. », p37 « le mariage est une gigantesque machination, une escroquerie infernale […]. » ou p51 « notre génération est trop superficielle pour le mariage. » En sociologue avec des statistiques p28 « à Paris deux couples mariés sur trois divorcent dans les trois ans qui suivent la cérémonie. »
Le style, mièvre, manque d’imagination. Lisez p61 « j’ai les paupières lourdes comme la nuit qui tombe. », p94 Alice a « une bouche fraîche comme un grand lit, des lèvres cerise dont chaque baiser est un bijou, […] des jambes dorées comme le ciel de Toscane, […]. »
Un humour de potache n’arrange rien avec par exemple p17 « Pour bien conduire bourré, il suffit de viser entre les immeubles. » ou p28 « Une passion dure en moyenne 317,5 jours : je me demande bien ce qui se passe durant la dernière demi-journée. »
Les personnages restent superficiels comme l’intrigue qui n’a que l’épaisseur d’un slogan publicitaire.
Alors pourquoi ce roman ? C’est l’auteur qui nous donne la clef p37 : « nous nous sommes quittés comme nous nous étions mariés : sans savoir pourquoi. »
Love is a losing game
Critique de Sundernono (Nice, Inscrit le 21 février 2011, 41 ans) - 30 janvier 2012
Certes ce n'est pas de la grande littérature mais lorsque j'attaque un Beigbeder là n'est pas mon attente, j'attends qu'il me fasse sourire, rire, qu'il provoque avec cet humour et ses punch-lines qui me plaisent tant.
Ici le contrat est rempli, ce n'est pas son meilleur livre, ni son pire, c'est divertissant tout simplement.
Une lecture de détente.
Il n'y a pas d'amour heureux?
Critique de Nothingman (Marche-en- Famenne, Inscrit le 21 août 2002, 44 ans) - 2 janvier 2012
Troisième volet des aventures de Marc Maronnier, dandy nocturne, genre de faux-double de l’auteur, fréquentant la faune interlope, cherchant l’amour, qui finit par le trouver, mais va le tromper et divorcer. Ici commence le roman. Et l’auteur de raconter les dérives sentimentales de ce désespéré de l’amour cherchant à tout prix à renouer avec Alice, la donzelle qui lui a fait quitter sa femme, Anne, tout en tentant , on n’est jamais trop prudent, des rapprochements avec son ex. Compliqué ? L’amour ne l’est-il pas ? Ceux qui diront que non sont des menteurs. Ce livre se lit tout en légèreté. On peut lui reprocher parfois un côté un peu plaintif mais l’auteur désamorce lui-même : « Ecrire, c’est porter plainte »….
Même si on peut évidemment mettre en doute ce postulat de départ que l’amour ne dure que trois ans, force toutefois est de constater que l’homme moderne en bave souvent pour arriver à ses fins. Dans ce roman, certaines situations sont vraiment bien observées et toujours avec Beigbeder ces aphorismes définitifs dont je ne résiste pas à en livrer quelques-uns :
- « Ce sont les gens les plus cyniques et les plus pessimistes qui tombent le plus violemment amoureux, car c’est bon pour ce qu’ils ont… Ceux qui critiquent l’amour sont bien sûr ceux qui en ont le plus besoin. »
- « Quand une jolie fille vous regarde, il y a deux possibilités : ou bien c’est une allumeuse et vous êtes en danger ; ou bien ce n’est pas une allumeuse et vous êtes encore plus en danger. »
- « pour être heureux en amour, on a besoin de sécurité, alors que pour être amoureux, on a besoin d’insécurité. »
- « Aimer quelqu’un qui vous aime, c’est du narcissisme. Aimer quelqu’un qui ne vous aime pas, ça c’est de l’amour. »
- ….
Déja pas mal !..
Critique de Antihuman (Paris, Inscrit le 5 octobre 2011, 41 ans) - 2 décembre 2011
Voilà pourquoi j'ai plutôt aimé "L'amour dure 3 ans", car il parle finement et avec élégance [et sans hystérie aucune] de ces choses qu'on ne dit pas en temps normal ainsi que de la haine de ceux qui, habituellement, ne sont que très rarement dénoncés tout comme d'ailleurs les grosses baffes, peines, et châtiments dûes à ceux qui le méritent vraiment et totalement. Si on revenait à l'époque de l'Inquisition, certains seraient très ravis et s'adapteraient tout de suite à mon avis: Méfions-nous des gens qui dénoncent avec courage et pointent du doigt surtout les riches en général. Et puis c'est vrai qu'à plusieurs contre un c'est beaucoup plus facile.
Enfin le livre est bien écrit et par ailleurs quelque peu expérimental dans certains passages - ce qu'on ne trouve pas dans les romans à l'eau de rose et ce qui n'est clairement pas l'affaire de tout le monde non plus.
[Un extrait...]
- "Les contes de fées n'existent que dans les contes de fées. La vérité est plus décevante. La vérité est toujours décevante, c'est pourquoi tout le monde ment.
oui oui oui
Critique de Adrien34 (, Inscrit le 18 janvier 2009, 34 ans) - 29 novembre 2009
Honnêtement bonne surprise
quel intérêt?
Critique de Ungrimette (, Inscrite le 4 septembre 2005, 47 ans) - 19 août 2008
et bien vite lu et très vite oublié!
ce livre se lit en effet rapidement, en quelques heures à peine, et il est vraiment sans consistance.
En tournant la dernière page, une seule question s'est posée à moi: pourquoi tant de succès?
Décidement ce personnage ne fait pas l'unanimité et je comprends mieux pourquoi à présent...
le meilleur de ses livres ? je n'ose pas imaginer les autres
Critique de Soleada (, Inscrite le 21 janvier 2007, 35 ans) - 16 juillet 2007
Juste un point positif, l'histoire se termine sur une note plutôt sympa.
Coup de coeur!
Critique de Gabri (, Inscrite le 28 juillet 2006, 38 ans) - 11 mars 2007
La seconde année, on dit : «Si tu me quittes, je souffrirai, mais je m’en remettrai.»
La troisième année, on dit : «Si tu me quittes, je sabre le champagne!»
Voilà, j'ai tout simplement adoré ce roman! Je ne connaissais Beigbeder que de nom, et uniquement pour son fameux «L'amour dure trois ans»... On me l'avait bien recommandé, mais jamais je ne me serais attendue à trouver une telle écriture, crue et directe (et même vulgaire par endroits), ainsi qu'une telle histoire, qui se veut davantage un fond pour placer ses réflexions plutôt que la base du roman (à mon avis). D'ailleurs, je ne compte même plus le nombre de citations que j'en ai tirées! Bref, ce roman a réellement été une bonne surprise pour moi et j'ai bien hâte de relire Beigbeder dans un autre roman.
Du bon Beigbeder
Critique de Franckyz (, Inscrit le 9 janvier 2006, 46 ans) - 21 janvier 2006
Un petit livre qui fait réfléchir rempli d'humour...
Parfait pour commencer un cycle Beigbeder ;)
Son meilleur
Critique de Apmisa (pays basque, Inscrite le 14 octobre 2005, 52 ans) - 20 janvier 2006
époustouflant
Critique de Hermion (villeurbanne, Inscrite le 3 août 2005, 36 ans) - 28 décembre 2005
C'est drôle et frais.
Les désespérés de l'amour et les amoureux, il faut lire ce livre de toute urgence.
Dans l'air du temps
Critique de Mieke Maaike (Bruxelles, Inscrite le 26 juillet 2005, 51 ans) - 21 décembre 2005
J’ai lu ce livre il y a quelques années. Ce dont je me souviens, c’est une écriture agréable à lire, une bonne dose d’humour, un certain cynisme et quelques propos sexuels assez crus. Je me suis facilement laissée prendre par sa démonstration que l’amour ne durerait que trois ans. Mais je me souviens malgré tout d’une petite note d’espoir qui rend de bonne humeur quand on referme le livre.
Non, ce n’est pas de la grande littérature, mais je n’irais pas jusqu’à jeter Beigbeder au feu. Il correspond bien à l’air du temps. Alors qu’on apprécie ou pas l’air du temps, c’est un autre débat…
Enorme
Critique de Pierre666 (Strasbourg, Inscrit le 13 octobre 2005, 43 ans) - 10 novembre 2005
Vraiment touchant. C'est petit à dire mais j'ai adoré !!!
ps: bordel de m...., faites qu'il se trompe.
ps2 : polygamie powaaaa!
on reconnaît bien Beigbeder
Critique de Sanshü (Strasbourg, Inscrite le 5 janvier 2005, 41 ans) - 6 mai 2005
"le bonheur n'existe pas, l'amour est impossible, rien n'est grave"
Un bon bouquin, facile à lire, drôle par moment, et cru comme d'habitude. On aime, on attend, on boit pour oublier...
La fin m'a déçu, j'aurai bien aimé un retournement de situation (genre qu'il est cocu...)
le meilleur de Beigbeder
Critique de Hadrien (, Inscrit le 14 février 2005, 47 ans) - 14 avril 2005
Non pas que je le considère comme de la grande Littérature mais je le trouve bien écrit, plein d’humour, juste, vrai, touchant, fin, intelligent, riche et puis surtout je ne m’y attendais pas !
Ce fut mon premier livre de Beigbeder, que je ne connaissais que de nom, ce qui explique en partie mon enthousiasme car il est souvent bon d’être agréablement surpris… que ce soit d’ailleurs en littérature, cinéma, cuisine, rencontres… la première fois peut être la plus agréable, au risque, certes, d’être aussi trompeuse. À vrai dire, si je le relisais aujourd’hui je ne suis plus aussi sûr de porter le même jugement… (???!)
Le bouquin parle des sentiments amoureux de Marc Maronnier, jeune trentenaire qui s’ennuie dans son couple. L'amour dure 3 ans, c'est la théorie qu'il a développé, partant d'un constat fataliste que les relations amoureuses ne peuvent s'épanouir au-delà de cette échéance. Bref, Marc-Frédéric se dépatouille tant bien que mal (mais plutôt bien) dans les affres de ses relations et de ses sentiments...
Beigbeder y trouve véritablement son style, à partir notamment de formules inimitables, et c’est là qu’il sonne le plus juste, le plus sincère. Il manie habilement le comique et le tragique et nous prouve qu'il est pétri de sensibilité ... pour notre plus grand plaisir !
D’ici à dire que s’il n’y a qu’un livre de Beigbeder à lire ce serait celui-ci, il n’y a qu’un pas que je franchis allégrement !
quand vous lui dites "je t'aime", est-ce que vous le pensez toujours?
Critique de Rachel (grenoble, Inscrite le 31 octobre 2004, 46 ans) - 5 mars 2005
mais une histoire vraie: on aime et puis un jour on n'aime tout simplement plus.
"si votre femme est en train de devenir une amie, il est temps de proposer à une amie de devenir votre femme."
quant à la théorie des 3 ans, il la dément non?
L'amertume glacée au sucre
Critique de Bluewitch (Charleroi, Inscrite le 20 février 2001, 45 ans) - 20 juillet 2003
Alors, quoi?? Marronier/Beigbeder est un obsédé vulgaire mêlé d'un romantique aux joues rouges, un sarcastique désappointé qui ne veut pas croire à ce qu'il dit, un macho délicat, un donneur de leçon désarçonné... Bref, ce qui le sauve c'est d'avoir fait le malin sans forcément se laisser dire "j'avais bien raison"...
On peut reconnaître à Beigbeder d'avoir sauvé le fond par la forme, c'est du 25 - 75, même. J'applaudis l'humour et la maîtrise du mot.
Mais voilà, l'amour n'aura duré que 24 h entre moi et ce roman dont l'idée m'a quand même un peu hérissée...
Twilight Zone.
Critique de Rosenblum Petit (Marcinelle, Inscrite le 22 novembre 2001, 50 ans) - 27 mai 2003
gentiment insolent
Critique de Zoom (Bruxelles, Inscrite le 18 juillet 2001, 70 ans) - 31 octobre 2001
hooo, ouiiiiiiii! Frédéric
Critique de Chat pitre (Linkebeek, Inscrite le 23 février 2001, 53 ans) - 3 août 2001
Il est à part et se moque des autres.
Bon assez d'éloge, je suis fan et ça se voit, je ne le cache pas...
Lisez ce livre et riez de bon cœur de malheurs de Marc Marronnier. Vivez les années d'amour qu'il vous reste... selon sa théorie ...
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